vous justifiez, au cours des 12 mois qui précédent votre arrêt de travail pour invalidité ou constatation médicale de l'invalidité, soit avoir effectué au moins 600 heures de travail salarié, soit avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 2 030 fois le Smic horaire.
Je tiens à vous préciser que le code du travail n'interdit pas aux personnes invalides des catégories 2 et 3 de travailler. Vous pouvez donc exercer une activité professionnelle comme vous l'a indiqué auparavant notre expert ameli Pierre. C'est bien la CPAM qui vous versera votre pension tous les mois.
La catégorie 2 concerne les victimes d'accident ou de maladie d'origine non-professionnelle qui ne sont pas capables d'exercer une activité rémunérée.
Vous êtes considéré comme étant en invalidité de catégorie 2 si, après un accident ou une maladie non professionnelle, vous avez perdu 2/3 de vos capacités et de vos gains.
Vous pouvez être reconnu invalide si votre capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%) à la suite d'un accident ou d'une maladie d'origine non professionnelle. Vous pouvez obtenir le versement d'une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire.
Ensuite, le fait d'être reconnu en invalidité permet d'obtenir une prise en charge à 100% de la base de remboursement de ses soins médicaux par l'Assurance maladie (hors dépassements d'honoraires et déremboursement de certains médicaments). L'invalidité ouvre droit à un avantage fiscal.
La décision de mise en invalidité appartient uniquement au médecin conseil de votre caisse d'assurance maladie mais plusieurs personnes peuvent en être à l'origine : le médecin conseil de sa propre initiative, vous-même et votre médecin traitant, éventuellement le médecin du travail.
Revenus professionnels. Le cumul de la pension d'invalidité avec des revenus professionnels (salarié ou non salarié) est possible, à condition que le cumul ne dépasse pas le seuil de comparaison.
L'invalidité du salarié est une notion qui renvoie au Code de la Sécurité sociale et qui est conditionnée par la décision du médecin conseil.
Depuis le 15 juin 2021 l'assuré peut réaliser cette démarche entièrement en ligne directement sur le site internet de la Sécurité Sociale. Par ailleurs tout médecin, généraliste ou spécialiste, peut transmettre une demande d'invalidité pour un patient au médecin conseil de la Sécurité Sociale.
Pour être reconnu invalide, vous devez en premier lieu prendre contact avec votre médecin traitant. Une fois informé de votre décision, celui-ci vous remettra un certificat médical que vous soyez victime de symptômes ou d'une maladie susceptible de vous empêcher de mener à bien vos tâches professionnelles.
Une décision prise par le médecin conseil
La mise en invalidité est une décision prise, par le médecin conseil, suite à une maladie ou un accident non professionnel, ou après une usure prématurée de l'organisme (article L. 341-3 du Code de la Sécurité sociale).
Vous pouvez percevoir une pension d'invalidité égale à 50% de votre revenu annuel moyen. Elle sera majorée de 40% au titre de l'assistance d'une tierce personne. Le montant minimal est de 1 192,55 € par mois, soit une pension totale comprise entre 1 501,64 € et 2 906,55 € par mois.
Si vous êtes concerné, que faut-il faire ? En principe, il faut demander la Carte d'invalidité et simultanément dans le même dossier l'Allocation aux Adultes Handicapés — MÊME SI VOUS ÊTES CERTAIN DE NE PAS Y AVOIR DROIT !
Pour en savoir plus sur les autres mesures, consultez notre espace d'information dédié à la réforme. Votre pension d'invalidité prend fin lorsque vous atteignez 62 ans. Elle est remplacée par la retraite au titre de l'inaptitude au travail.
Pendant les périodes d'invalidité, vous ne cotisez pas pour votre retraite mais vous validez des trimestres, sous conditions. L'articulation entre la pension d'invalidité et le versement de votre retraite est différente d'un régime de retraite à l'autre.
Pour qui ? La CMI s'adresse aux personnes invalides ou âgées et en perte d'autonomie. La CMI mention « invalidité » est attribuée aux personnes ayant un taux d'incapacité d'au moins 80 % ou aux personnes bénéficiant d'une pension d'invalidité de 3e catégorie.
Les patients souffrant d'une forme d'arthrose comme la coxarthrose ou l'arthrose des doigts, peuvent demander le statut de travailleur handicapé. Pour se faire, ils doivent s'adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont ils dépendent.
Ce taux est exprimé en pourcentage, allant de 0% (aucune invalidité) à 100% (invalidité totale). Le Tx IAL est évalué de 10 à 20 % AIPP si la victime souffre d'une gène permanente avec douleurs inter-scapulaire et troubles de la statique selon le concours médical.
Parmi la liste de ces maladies invalidantes touchant plusieurs millions de personnes dans le monde, les pathologies prévalentes sont notamment l'arthrose, la polyarthrite (maladies articulaires), l'ostéoporose, les lombalgies ou les traumatismes graves (amputations, fractures, luxations, plaies ouvertes).
L'arthrose fait partie des maladies invalidantes reconnues par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).