Un sentiment chronique de vide et d'ennui. sensibilité à la perception d'une séparation ou d'un rejet. la dévalorisation des personnes. valeurs, vos projets ou vos fréquentations qui changent souvent.
elle a des attitudes hostiles ou rigides : par exemple, elle s'acharne à avoir le dernier mot, ou devient accaparante ou jalouse; elle change souvent d'idée : par exemple, elle modifie souvent ses objectifs de carrière ou ses valeurs personnelles; elle a de la difficulté à tolérer certaines émotions.
Les causes du trouble de la personnalité borderline
On distingue clairement deux facteurs principaux : les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Les facteurs génétiques : le patient est prédisposé au développement d'une dérégulation affective ou émotionnelle.
Le trouble de la personnalité borderline est caractérisé par un schéma omniprésent d'instabilité dans les relations, l'image de soi, les humeurs, le comportement et l'hypersensibilité à la possibilité du rejet et de l'abandon.
A l'inverse de la bipolarité qui est un trouble de l'humeur et qui nécessite le recours aux médicaments, seul le suivi d'une psychothérapie permet aux borderline d'aller mieux. Les thérapies reconnues comme les plus efficaces sont la « thérapie comportementale dialectique » (TDC) ou la « thérapie des schémas ».
"La personne Borderline est susceptible de penser que l'autre personne est préférée, et de se sentir trahie. Quand l'autre personne part, la personne Borderline dira quelque chose comme : "Qu'est-ce qui était si bien chez elle ?'
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Dans les troubles de la personnalité borderline, les changements d'humeur et de comportement surviennent souvent en réponse à un stress lié à l'autre ; Dans les troubles bipolaires, les changements d'humeur sont plus durables et moins en réaction à l'autre.
« Quand on est borderline, on détruit notre entourage sans s'en rendre compte » VIE DE MALADE.
Est-ce grave d'être borderline ? Le trouble de la personnalité borderline est effectivement un trouble à ne pas prendre à la légère. Les comportements extrêmes qu'il peut entraîner chez les personnes atteintes s'avèrent souvent dangereux, aussi bien pour elles que pour leur entourage.
Les complications possibles du trouble borderline
Le trouble borderline peut entraîner l'apparition d'autres maladies psychiatriques comme la dépression, les troubles bipolaires ou les troubles anxieux généralisés. Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
«On dit que le trouble de la personnalité borderline disparaît de lui-même aux alentours de 35-40 ans, indique le Pr Perroud. Mais la réalité est plus complexe, puisqu'il ne s'agit pas d'une "guérison" spontanée, mais plutôt de changements opérés par la personne, le plus souvent dans la douleur.
La personne borderline possède une grande réactivité aux stimulations de l'environnement qu'elle côtoie. Cette réactivité peut la conduire à des crises émotionnelles intenses. Ces crises peuvent durer de quelques heures à quelques jours en fonction de l'intensité.
Dans la relation amoureuse, il va avoir tendance à changer régulièrement de partenaire pour avoir le sentiment de ne pas être abandonné, il va provoquer l'abandon, anticiper le rejet pour ne pas être quitté, il a des difficultés à faire confiance, il doute des sentiments de son partenaire, se montrant sur la défensive, ...
Consultez votre psychiatre en vidéo depuis chez vous. Disponibilités 7J/7, de 6h à 1h. Consultation remboursable par l'Assurance Maladie. Le trouble de la personnalité borderline est une véritable source de souffrance pour les personnes atteintes et leur entourage.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Dans le cas du trouble de la personnalité borderline, il est fortement recommandé d'effectuer un traitement avec un professionnel possédant une connaissance approfondie de la maladie, la solution idéale consistant à consulter chez un psychothérapeute spécialement formé pour traiter le trouble de la personnalité ...
Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances. Cognitifs : difficultés importantes à se concentrer, à raisonner normalement, troubles de la mémoire.
Le médecin envisage un diagnostic de trouble de la personnalité lorsque la personne persiste à se voir elle-même ou à voir les autres d'une façon irréaliste ou lorsqu'elle continue à agir d'une manière qui entraîne toujours des conséquences négatives.
Une personne alexithymique rencontre de nombreuses complications au quotidien liées au manque de discernement de ce qu'il ressent. Difficultés à s'exprimer, manque d'empathie, faible sensibilité… C'est un trouble qui peut rapidement mener à la dévalorisation de soi et à l'isolement.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Les borderline présentant une grave crise dépressive ou une crise suicidaire devraient bénéficier de quelques jours d'hospitalisation aux urgences ou tout ou moins être hospitalisés à l'hôpital général dans des structures en relation étroite avec le département d'urgence (25).
Des antipsychotiques de première génération (décanoate de flupenthixol, halopéridol, thiothixène) ; des antipsychotiques de deuxième génération (aripiprazole, olanzapine, ziprasidone), des stabilisateurs de l'humeur (carbamazépine, valproate de semi-sodium, lamotrigine, topiramate), des antidépresseurs (amitriptyline, ...