La formation de la perle est possible dans deux cas de figure. Soit dans le cadre d'un mécanisme d'auto-défense naturelle de l'huître, lorsqu'un corps étranger entre à l'intérieur de la coquille, qu'il s'agisse d'une poussière ou d'un grain de sable.
Une huître fabrique une perle de nacre quand un corps étranger (grain de sable, larve de ver…) s'immisce entre sa coquille et son manteau. Au fil des années, l'intrus est recouvert de couches concentriques de carbonate de calcium qui cristallise sous forme d'aragonite, ce qui finit par former une perle.
Lorsqu'un grain de sable pénètre dans la coquille, cela irrite l'huître. Un peu comme quand tu as une poussière dans l'œil ! Pour se protéger, l'huître entoure le grain avec de la nacre. Plusieurs couches de nacre se déposent sur le grain, l'une après l'autre, comme les peaux d'un oignon.
DE 5 000 À 10 000 EUROS
Les prix sont déterminés par la perfection de la rondeur, l'absence de picots, l'uniformité de la texture et le lustre. L'orient de la perle, c'est-à-dire sa brillance, constitue un facteur subjectif mais non moins déterminant.
Toutes les huîtres peuvent fabriquer des perles. Si l'on observe l'intérieur d'une coquille d'huître, on constate qu'il s'y trouve un revêtement lisse et blanc aux reflets brillants : c'est la nacre.
Elles sont produites par l'huître Pinctada fucata qui vit le long des côtes du Japon et de la Chine.
Sa forme peut être ronde mais pas toujours. Dans la nature, seule une huître sur 10 000 produit une perle de valeur. Il s'agit d'une perle qu'on qualifie de « fine », différente de la perle de culture qui elle nécessite une intervention humaine.
A l'origine de ce choix, il y a la possibilité de compter jusqu'à 12 avec son pouce les 12 phalanges des 4 autres doigts de la main, et ce, en manipulant des objets de l'autre main. De plus, 12 est divisible par 6, 4, 3 et 2, ce qui facilite les calculs.
Les plus rares sont les perles sans nacre : la perle de conche rose, la perle de melo orange et la perle de bénitier blanc mat.
Le keshi de Tahiti ou perle de culture de Tahiti sans noyau, est une concrétion perlière sécrétée par un greffon (morceau d'épithélium du manteau d'une espèce d'huître perlière originaire de Polynésie française) au sein d'une huître perlière porteuse de l'espèce Pinctada margaritifera var.
Elles sont aussi reconnues pour leur capacité d'envoûtement. On dit que certaines perles ont la capacité de garder l'amoureux, de garder le mari, donc elles auraient des pouvoirs magiques , dit-elle.
virage des poches : les poches sont retournées régulièrement pour favoriser la croissance des huîtres et limiter le développement des algues ; changement des poches : les huîtres sont ramenées à l'établissement, transférées à une densité plus faible dans des poches de plus grandes tailles puis remises sur les parcs.
Les polydores sont des vers marins vivant généralement dans le sable, les vases, enfouis ou à l'intérieur de tubes qu'ils construisent, quelques espèces creusant des galeries dans les coquilles d'huîtres ou d'autres bivalves, provoquant chez l'huître des boursouflures dans la nacre puis un chambrage noirâtre.
Fabrication de perles en papier
Enroulez la base d'un triangle (le côté opposé à la pointe) sur un cure-dent. Roulez entre vos doigts en serrant bien et en vérifiant que vous ne déviez pas: vous devez enroulez bien droit pour être toujours au centre. Enlevez le cure-dent, et voilà! Vous pouvez vernir les perles.
Perles d'Australie
Cette espèce de mollusque, la pinctada maxima produit les imposantes perles blanches et dorées d'Australie. C'est la reine des huîtres perlières.
Le premier test que vous pouvez faire pour vous assurer d'avoir une vraie perle est de la frotter doucement sur la partie tranchante de votre dent. Si le contact est glissant, c'est une fausse. Avec une vraie, vous sentirez des aspérités et un léger crissement. Une vraie perle doit avoir une consistance rugueuse.
Célèbres dans le monde entier pour leur beauté unique et leur rareté : les perles de Tahiti sont plus connues sous le nom mythique de perles noires de Tahiti. Le mot est poerava en tahitien, pour “poe” la perle et “rava” noire.
C'est grâce à l'huître dont elle est issue que les perles sont noires. En effet, l'huître secrète un pigment sombre, proche du noir. C'est ainsi, lors des deux années de création nécessaire à une huître pour former une perle, que celle-ci va se gorger de ce pigment pour devenir un joyau des îles polynésiennes.
De même, il est recommandé de toujours mâcher une huître et ne jamais l'avaler tout rond car elle arriverait vivante dans l'estomac et libérerai des toxines pour lutter contre les sucs gastriques … c'est pour ça que certaines personnes ne supportent pas les huîtres !
C'est un nouveau record qui vient d'être établi par l'entreprise ostréicole Berder, à Carantec. Une huître géante, découverte mi-décembre, aux dimensions gargantuesques : 26,5 cm de long, 13 cm de large, et 10 cm d'épaisseur pour un poids total de 2,22 kg.
Le chiffre douze a été choisi pour une raison simple mais maligne. Il correspond en effet au nombre de phalanges que l'on peut compter avec le pouce sur une seule main : et oui, les quatre autres doigts de la main possèdent trois phalanges chacun !
Citron ou vinaigre? Le jus de citron, très acide, détruirait la vitamine E de l'huître. Préférer le vinaigre (éventuellement macéré à l'échalote) qui l'est moins. Les puristes dégustent les huîtres nature, voire relevées d'un tour de moulin à poivre, en évitant de poser les coquilles sur de la glace.
Les huîtres peuvent être porteuses de bactéries ou de virus. D'ailleurs, c'est généralement l'homme qui a relâché le virus incriminé dans son environnement. C'est souvent le cas pour la gastro-entérite. Il est donc important de respecter les mesures d'hygiène et de se laver fréquemment les mains.