Le curetage se déroule en bloc opératoire sous anesthésie locale ou générale. Le praticien dilate le col de l'utérus avec des bougies (terme qui désigne un instrument médical), ou en administrant un produit spécial, avant d'insérer une canule qui va aspirer les cellules mortes ou la totalité de l'embryon.
Douloureux et source de complications, le curetage traditionnel est aujourd'hui de plus en plus souvent remplacé dans la plupart des pays occidentaux par une autre technique moins traumatisante pour la paroi utérine, l'aspiration.
Risques et complications: Lors du curetage évacuateur il peut se produire des lésions de la matrice par déchirure des tissus, ce qui peut donner lieu à des saignements dans la cavité abdominale ou à des lésions d'autres organes.
Les indications du curetage sont nombreuses : - pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)... - pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
En cas de grossesse (fausse couche ou IVG) une alternative au curetage est le plus souvent pratiquée: l'aspiration, grâce à une canule. Contrairement à la curette, l'aspiration ne provoque pas de dommages, de lésions ou de séquelles dans la muqueuse de l'utérus.
Le curetage se fait sous anesthésie générale par les voies naturelles. La position est "gynécologique", c'est-à-dire les jambes remontées et écartées. Le chirurgien s'installe face à l'utérus de sa patiente et, grâce à des instruments de diamètres progressifs (appelés "bougies de Hegar"), dilate le col.
Comme après une grossesse, il est conseillé après un curetage d'éviter bains, piscine, sauna, hammam, tampons, cup menstruelle et rapports sexuels pendant une quinzaine de jours au moins, pour limiter les risques.
Une échographie ou une prise de sang sera faite dans les semaines suivantes pour confirmer l'expulsion complète. Après 10 à 13 semaines, un curetage peut être nécessaire. Ces mesures visent à s'assurer que le foetus ainsi que le placenta sont complètement expulsés et qu'il n'y a pas d'infection ou d'hémorragie.
Si des tissus provenant du fœtus ou du placenta restent dans l'utérus, un curetage aspiratif est pratiqué afin de les enlever. Un spéculum est utilisé pour écarter les parois du vagin, et le col de l'utérus est dilaté. Puis, un tube souple est inséré dans l'utérus pour évacuer le fœtus et le placenta.
La plupart du temps, vous pourrez rentrer chez vous assez vite, souvent 1 heure ou 2 après l'intervention. Comment soulager ma douleur une fois à la maison ? > Pendant les 48 premières heures après l'intervention, prenez des comprimés de Tylénol, Advil ou Motrin au besoin.
Le curetage de l'utérus (ou curetage de l'endomètre) est un geste chirurgical que l'on pratique en cas d'IVG, de fausse couche, mais aussi pour réaliser des prélèvements biopsies dans le cadre du diagnostic du cancer de l'endomètre.
Le curetage après une fausse-couche
Le médecin racle la muqueuse utérine à l'aide d'une curette, afin de retirer toute trace de placenta. Il est possible de prescrire une injection d'ocytocine pour aider la contraction de l'utérus et éviter les risques d'hémorragie.
Votre ventre peut être gonflé, il diminuera au cours des deux prochaines semaines; Certaines peuvent être tentées de faire un test de grossesse afin de vérifier qu'elles ne sont plus enceintes. Le test peut être positif jusqu'à quatre semaines suivant l'avortement, car les hormones de grossesse diminuent lentement.
Durant un curetage, le col de l'utérus est dilaté, il peut donc mettre plusieurs jours à se refermer. Or lorsque le col de l'utérus est ouvert, il est exposé aux germes et donc à une possible infection. Il est donc déconseillé de prendre des bains, d'aller à la piscine, à la mer, en sauna ou hammam.
Dans le cas d'une fausse couche dite précoce (avant 14 semaines d'aménorrhée), le fœtus (ou l'embryon selon le stade de la grossesse) est généralement expulsé par voie naturelle. Les symptômes de la fausse couche sont souvent des saignements et/ou des contractions qui occasionnent des douleurs plus ou moins vives.
Il s'agit d'un problème chromosomique qui empêche le bon développement et la viabilité de l'embryon. Le corps détecte cette anomalie puis expulse naturellement l'embryon ou le fœtus non viable. D'autres raisons peuvent être la cause d'une fausse couche.
12En dessous de 28 SA, les corps de fœtus morts in utero ne pouvaient faire l'objet d'aucun rituel funéraire. Ils étaient considérés comme des « produits innomés » et incinérés dans un incinérateur hospitalier avec les autres déchets hospitaliers.
la consommation de boissons alcoolisées ; la consommation excessive de café qui a été liée à un risque de fausse couche plus élevé dans certaines études ; une amniocentèse ou un prélèvement des villosités choriales (placenta) : le risque d'avortement spontané après ce type d'examen est de 0,5 à 1 %.
Les premières minutes après l'hystéroscopie diagnostique peuvent être douloureuses et nécessitent de rester allongée. Des anti-douleurs peuvent être administrés préalablement ou après l'examen. Des antibiotiques ne sont en général pas nécessaires.
Les précautions après curetage
Si vous constatez des petits saignements durant les jours qui suivent l'intervention, rassurez-vous, c'est tout à fait normal. Les saignements ne doivent cependant pas être abondants, ni mal odorants ou sales.
Si la fausse couche intervient tôt, c'est-à-dire au cours des 4 à 6 premières semaines de grossesse, votre ovulation aura lieu dans les 2 à 4 semaines qui suivent la fausse couche. Vous pouvez tout à fait tomber enceinte à ce moment-là soit avant le retour de votre cycle menstruel.
Une femme peut à nouveau être féconde dans les deux semaines suivant un avortement ou une fausse couche au premier trimestre, dans les quatre semaines suivant un avortement ou une fausse couche au deuxième trimestre, 1 et, en moyenne, dans les trois semaines suivant un avortement médicamenteux à la mifépristone ou au ...
Les résultats de cette étude, pilotée par le centre Clotilde Vautier de la clinique mutualiste Jules Verne de Nantes, révèlent que 27% des femmes ayant réalisé une IVG médicamenteuse ont ressenti des douleurs très intenses au 3ème jour de l'IVG¹.
Lors des saignements moyens ou modérés après l'IVG, on vous conseille d'opter pour des serviettes hygiéniques de jour (pictogramme avec 1 goutte). Là encore, privilégiez les produits bios, plus doux et plus sains pour votre flore intime, avec une composition plus clean.
L'avortement médical est très sécuritaire. Toutefois, comme tout traitement médical, il peut y avoir des effets secondaires ou des complications. Crampes abdominales et saignements plus importants que des menstruations; • Nausées, vomissements; • Diarrhée; • Frissons et fièvre.