Le principe d'exécution est le suivant : pose des poutres principales sur leurs appuis définitifs avec leurs dispositifs antidéversement, réalisation des hourdis en béton soit sur des éléments coffrants, soit avec des éléments préfabriqués, finitions et mise en place des équipements du tablier.
Pour un pont, une des fonctions techniques est de maintenir le tablier. Ce qui permettra de faire circuler les véhicules dessus. La solution sera des haubans pour certains type de ponts, des poutres pour d'autres, des voûtes en arc. Voir la synthèse « les différents types de ponts).
Les ponts à haubans se présentent sous la forme d'une structure comportant un tablier en acier ou en béton et des organes porteurs : pylônes, en acier ou en béton, travaillant en compression, et câbles inclinés, appelés haubans, travaillant à la traction.
Selon la rigidité
Les ponts suspendus flexibles, soutenus par des câbles ou chaînes parfaitement flexibles ; Les ponts suspendus rigides où le câble flexible est remplacé par deux poutres rigides articulées chacune avec une culée, et réunies aussi l'une à l'autre par une articulation placée au milieu de la portée.
Ponts en pierre
L'origine des arcs en pierre remonterait aux Sumériens, mais ce sont les Étrusques et surtout les Romains qui ont développé leur construction, acquérant une compétence technique (traité de Vitruvius Pollio) qui ne sera retrouvée qu'au xvi e siècle en Italie.
La fonction principale d'un pont est de permettre le franchissement d'un obstacle pour assurer la continuité d'une voie de communication. Les ponts Permettent le franchissement d'un obstacle (vallée, cours d'eau, voie routière, gorge, …)
Le tablier du pont est porté par une ou plusieurs arches en bois, en pierre, en acier ou en béton armé. L'arche transmet le poids de l'ouvrage sur ses appuis. La structure a tendance à s'écarter, il faut alors que le sol résiste à cet effort pour que l'ouvrage reste debout.
Un pont est une structure dans laquelle s'exercent différentes forces et contraintes (traction, compression, flexion, cisaillement, torsion...).
La structure générale d'un pont est constituée par : - un tablier constituant la partie qui supporte les voies de circulation ; - des culées servant de point d'appui aux extrémités du tablier ; - des piles portant le tablier entre les culées, si la longueur du tablier le nécessite.
La résistance d'un pont est tout d'abord permise par le type de matériau utilisé pour sa construction. Aujourd'hui, la plupart sont construits en béton (voir Actuailes n° 83) et en acier pour leur solidité.
La pile d'un pont est un appui intermédiaire supportant le tablier de l'ouvrage. Il s'agit d'un appui massif et permanent, par opposition aux palées qui sont des appuis plus légers et temporaires.
Le pont devra avoir un longueur maximale de 35 cm et sera construit avec un maximum de 150 bâtons de popsicle et de la colle appliquée au moyen d'un pistolet chauffant. Les principes de construction s'appliquent cependant à des ponts de plus grandes dimensions ou construits avec de la colle à bois industrielle.
Le directeur de la Division Ponts et Ouvrages d'art.
La portée d'un pont désigne la longueur d'une partie d'un pont comprise entre deux piles, mesurée entre axes d'appareils d'appui, ou entre une pile et une culée.
– Le béton armé de métal va permettre à celui-ci de résister non seulement aux efforts de compression mais aussi aux efforts de traction. – Les pierres empilées ne résistent qu'aux efforts de compression. – Le bois résiste bien en compression et moins bien en traction.
6.1. Avantages - Il enjambe des distances plus importantes que celles des autres types de ponts. - C'est le moins cher à construire. - Il peut être construit sur pratiquement n'importe quel type de terrain.
La chaussée est la partie du pont affectée à la circulation des véhicules. La culée d'un pont est la partie située sur la rive destinée à supporter le poids du tablier. La distance entre culées est appelée ouverture totale du pont.
Premièrement, on met en place le batardeau. Il s'agit d'un caisson étanche constitué de palplanches jointives en acier qui traversent l'eau. On le réalise par battage au mouton, une technique qui permet de mieux l'enfoncer dans les roches situées au fond du fleuve en "tapant" dessus.
Un pont mobile est un pont dont le tablier est mobile en partie ou en totalité. Le tablier peut se déplacer par translation horizontale ou verticale ou par rotation.
Les ponts de bois sont vraisemblablement apparus au Néolithique. Les ponts de pierre, simples dalles posées sur des pierres debout, et les voûtes en encorbellement sont contemporains de l'âge du bronze. La véritable voûte est utilisée en Grèce dès le IIIe siècle avant notre ère.
Ils sont plus économiques, plus stables, structuralement plus efficaces et ont une apparence plus esthétique. La rigidité torsionnelle élevée des caissons sous l'effet de charges asymétriques les rend particulièrement efficaces sur des structures courbées horizontalement.
-C., les Romains édifient des ouvrages en pierre dans les rivières, grâce à un ciment appelé pouzzolane (mélange de chaux, de sable, de poudre de roche volcanique de Pozzuoli et d'eau). Ils en construisent beaucoup, notamment en Gaule. Certains subsistent comme le Pont du Gard, ouvrage monumental édifié en - 19 av. J.
L'ennemi des ponts, c'est l'eau.