Les manifestations de la maladie de Horton découlent de cette atteinte : douleur des tempes d'apparition récente, hypersensibilité du crâne augmentée lors du coiffage, et douleur des mâchoires à la mastication, douleur de la langue à la déglutition.
Quelles sont les complications de la maladie de Horton ? La complication la plus grave de la maladie de Horton est la perte de la vision d'un œil (« cécité monoculaire »). La cécité peut être due à l'occlusion de l'artère ophtalmique qui irrigue le nerf optique, ou de l'une de ses branches.
La complication redoutée de la maladie de Horton est la survenue d'une atteinte ophtalmologique qui peut conduire à la cécité d'un œil ou des deux. Heureusement, cette complication ne survient que chez quelques patients et le traitement est efficace pour éviter sa survenue.
Sauf situation exceptionnelle, le médecin traitant, qui joue un rôle essentiel dans le diagnostic de la maladie, doit aussi savoir confier son patient à un médecin spécialiste (interniste ou rhumatologue) pour la prise en charge du patient.
Les symptômes de la maladie de Horton sont :
Faiblesse ou absence de pouls au niveau des tempes. Troubles de la vision avec au maximum une cécité Fatigue, asthénie, amaigrissement, fièvre due à l'inflammation. Douleurs lors de la mastication, claudication de la mâchoire, hypersensibilité du cuir chevelu.
Les traitements habituels contre la douleur sont peu efficaces contre les céphalées de Horton. La plupart du temps, on peut casser les crises avec du sumatriptan (Imitrex) en injection, car on a besoin de soulagement rapide. L'oxygène peut être administré avec un masque et fonctionne assez bien.
Qu'est-ce que la céphalée de Horton ? Les gens qui souffrent de la céphalée de Horton ont des crises de douleur intenses, d'un seul côté du visage. La douleur se situe d'habitude autour de l'œil et à la tempe, mais elle s'étend parfois jusqu'aux dents, à l'oreille et au cou. Les crises peuvent durer jusqu'à 3 heures.
Ces maux de tête ressemblent à des migraines. un blocage au niveau des vertèbres cervicales. il existe d'autres facteurs comme la fatigue ou le stress qui peuvent également causer le mal de tête aux tempes.
Afin de confirmer le diagnostic d'artérite temporale, le médecin peut ensuite demander une biopsie de l'artère temporale (prélèvement d'un échantillon de l'artère inflammatoire sous la peau), ce qui sera souvent réalisé en ophtalmologie.
Le diagnostic est clinique et, confirmé par la biopsie de l'artère temporale. Le traitement par les corticostéroïdes et/ou le tocilizumab et l'aspirine est généralement très efficace et prévient les complications visuelles.
En général, les grandes artères de la tête sont touchées, entraînant des céphalées graves et parfois pulsatiles au niveau des tempes ou de l'arrière de la tête, qui surviennent pour la première fois. Les artères des tempes peuvent être sensibles au toucher et donner la sensation d'être gonflées et rebondies.
Il faut également se plier au régime qu'impose la corticothérapie : afin de contrer la prise de poids rapide, il est nécessaire de suivre un régime pauvre en sucres rapides et en sel (à cause de la rétention d'eau), et ce pendant toute la durée du traitement.
Une douleur à la tempe gauche ou droite, souvent intense et pulsatile, est généralement associée à une migraine. Elle peut être précédée de symptômes avant-coureurs lorsqu'il s'agit d'une migraine avec aura.
Les mots utilisés pour décrire la céphalée vasculaire de Horton frappent l'imaginaire. Ce mal de tête, qui peut durer jusqu'à trois heures, est si douloureux qu'on le surnomme tristement « la migraine du suicide » en raison des personnes qui se sont enlevé la vie, incapables de vivre avec cette souffrance.
Le traitement de la maladie de Horton consiste à donner des médicaments (corticoïdes) qui vont lutter contre l'inflammation. Ils sont à prendre rapidement en cas de cécité brutale afin d'éviter qu'elle ne devienne permanente.
Le bilan diagnostique
L'analyse des liquides biologiques (sang, urines ou autres liquides corporels). Les examens d'imagerie, comme la radiographie, le CT scan, les ultrasons, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la scintigraphie, par exemple.
On fait une coupure d'environ 3 cm de long près de l'oreille. Puis, on prélève un petit morceau d'une artère de la tempe pour l'analyser. On termine en refermant la plaie avec des points de suture ou des bandelettes (Steri-Strips). L'intervention dure 30 minutes en tout.
L'artère temporale est une artère située en avant de l'oreille. L'artère temporale superficielle peut se palper à travers la peau au niveau des parties latérales du front.
"Dans la moitié des cas, la maladie de Horton est associée à une autre maladie inflammatoire, la pseudopolyarthrite rhizomélique, responsable de douleurs inflammatoires des ceintures c'est-à-dire des épaules et/ou des hanches", complète le médecin.
La maladie se manifeste d'abord par une douleur dans certains muscles de la jambe, ressemblant à une crampe musculaire. Habituellement, celle-ci survient à la marche surtout en pente (parfois pendant la montée des escaliers) et s'accentue peu à peu, obligeant la personne à s'arrêter.
Dans 90 à 95 % des cas, l'artérite résulte de l'accumulation essentiellement de cholestérol dans certaines artères. Ces dépôts forment des plaques d' athérome au niveau de la paroi interne de l'artère, et provoquent une réaction inflammatoire (c'est l'athérosclérose).
Pourquoi devrais-je subir cette intervention ? Elle permet de savoir si vous avez une inflammation de l'artère temporale : l'artérite temporale (aussi appelée maladie de Horton).