Autre mesure pour la paix des familles : après le décès, l'urne pourra rester pendant un an au crématorium ou dans un lieu de culte prévu à cet effet, le temps de se mettre d'accord. On pourra disperser les cendres dans la nature (forêt, mer ou jardin du souvenir).
Cimetière ou site cinéraire
Scellement de l'urne sur un monument funéraire. Dispersion des cendres dans l'espace aménagé à cet effet (jardin du souvenir)
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
Si la dispersion des cendres d'un défunt dans un jardin privé n'est pas autorisée, elle est envisageable dans un champ, une prairie ou une forêt. Il est en principe interdit de disperser les cendres de crémation d'un défunt dans une propriété privée, comme un jardin.
La dispersion des cendres en pleine nature à la suite d'une crémation, est une possibilité qui est offerte en France par l'article L2223-18-2 du Code général des collectivités locales qui le prévoit. Il ajoute que la personne chargée des obsèques doit faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt.
Le transport de l'urne funéraire par la route
Si la situation impose un transport de l'urne par la route, la loi exige uniquement qu'il soit effectué par des proches du défunt ou un opérateur funéraire spécialement mandaté pour l'opération et d'avoir avec soi le certificat de crémation.
Les cendres d'un corps adulte moyen pèseront environ 7-8 livres. La crémation n'est pas une alternative à un enterrement, mais plutôt un autre mode de disposition. Les cendres peuvent être dispersées ou enterrées, ou elles peuvent être conservées avec la famille dans une urne décorative.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Ainsi, les pompes funèbres en charge des obsèques ne peuvent pas garder l'urne funéraire après la crémation du défunt, car la loi considère les locaux de l'entreprise comme un dépôt privé, au même titre que le domicile de la famille (sauf le temps de quelques jours après la crémation).
A l'origine, le texte du 19 décembre 2008 consacré à la législation funéraire stipule le respect des restes qui doivent être traités avec dignité. Dans cette perspective, il interdit la conservation des cendres d'un proche par devers soi.
Si vous souhaitez rouvrir l'urne à l'avenir et qu'elle a un couvercle à coller, nous vous recommandons d'utiliser un mastic à la silicone. De cette façon, le couvercle de l'urne peut être coupé assez facilement avec un couteau tranchant.
La dispersion de cendres dans la nature est autorisée, cependant elle est strictement interdite dans les voies et espaces publics. La notion de “pleine nature” n'a pas de définition juridique, les forêts, la mer, les montagnes peuvent donc être considérées comme des lieux de “pleine nature”.
La dispersion des cendres dans un jardin du souvenir est soumise au règlement intérieur du cimetière ou du crématorium et, par conséquent, est généralement réalisée par le personnel du cimetière ou du crématorium. Comme dans le cas de la dispersion en pleine nature, il faut en informer la mairie de naissance du défunt.
Les cendres sont dispersées à partir d'un bateau. Et selon les règlements, la cérémonie de dispersion des cendres doit se réaliser au minimum à 300 m d'éloignement à partir des côtes. Pour se faire, l'urne doit être gardée sans couvercle afin que les cendres soient soufflées et éparpillées avec le vent.
Le transport de l'urne funéraire en France métropolitaine
Ainsi, en France métropolitaine, la famille est en droit de se charger elle-même du transport de l'urne : il n'est pas obligatoire de faire appel à un opérateur funéraire ni de recourir à un véhicule spécialisé.
Selon son aménagement, ce type de sépulture peut être constitué de plusieurs cases dans lesquelles il est possible de déposer une ou plusieurs urnes funéraires des membres d'une même famille. En ce qui concerne les qualités de l'urne, il n'y pas de règles à suivre.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Dans ce cas il faut commencer par interroger la mairie pour savoir s'il a été inhumé dans le cimetière de la commune, ou s'il y a eu un transfert vers une autre commune lors des obsèques. Les faire part de décès dans le journal local sont également à rechercher.
La dispersion d'urne funéraire biodégradable
Les autorités exigent qu'une urne soit immergée à au moins 3 milles des côtes (soit près de 6 km). Cette contrainte est fondée, c'est pour éviter que les courants marins ne rejettent l'urne sur la côte avant sa dissolution.
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.
En ce qui concerne le coût global pour des obsèques avec une crémation comptez en moyenne entre 2 150 € et 4 240 € en province et entre 2 600 € et 4 820 € en région parisienne et méditerranéenne. À savoir que le coût d'une incinération dépend aussi de la destination des cendres.
(Les cendres sont constituées de sels de potassium, de calcium et de magnésium ainsi que d'oxydes de fer et de manganèse, qui leur donnent leur coloration.). » Comme vous pouvez le lire, la cendre est composée de sels et de minéraux qui donnent à cette poussière une couleur blanche ou grise.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
Postérieurement à la crémation d'un corps humain, il ne reste que des cendres. Or les cendres ne sont plus exploitables génétiquement car elles ne comportent plus aucune trace d'ADN.