En appelant au 418 643-2688 ou sans frais au 1 800 463-5070 En appelant au 418 691-0762 ou sans frais au 1 844 691-0762 La plainte peut alors se faire verbalement.
L'unique méthode pour que vous puissiez évincer un occupant sans droit consiste à déposer un recours devant le Tribunal administratif du logement. L'éviction se fait ensuite par huissier, sur autorisation de la cour, c'est pourquoi il est nécessaire d'obtenir un jugement.
Le colocataire
Si une entente n'est pas possible, vous pouvez vous adresser au Tribunal administratif du logement (le «TAL», anciennement la Régie du logement) pour faire entendre une demande d'expulsion de votre colocataire.
Pour expulser un locataire occupant sans bail un local, le bailleur doit dans un premier temps recourir à une décision de justice qui ordonne son expulsion. Si, après la décision de justice, le locataire ne s'exécute pas, le bailleur pourra alors faire appel à la force publique si cela est nécessaire.
Dans le cas où un propriétaire souhaite récupérer son logement pour y constituer sa résidence principale, il peut résilier le bail du locataire en lui envoyant un congé en respectant un préavis de 6 mois avant la fin du bail pour un logement vide et 3 mois pour un logement meublé.
Départ d'un colocataire
Chaque colocataire peut quitter le logement en donnant son préavis (ou congé) au propriétaire pour sa partie privative. Il doit respecter des conditions de forme et de délai. Après avoir remis les clés au propriétaire, le colocataire partant peut demander la restitution de son dépôt de garantie.
Vous pouvez donc lui demander de partir à tout moment. S'il ne part pas volontairement, vous nous pouvez pas l'expulser sauvagement, il vous faut un titre exécutoire. Dans un premier temps, nous vous conseillons, même si ce n'est pas obligatoire, d'entamer une conciliation devant le juge de paix.
Attention! Un propriétaire ne peut donc pas évincer un locataire seulement pour rénover un logement, ce que l'on appelle souvent une « réno-éviction » ou « rénoviction ». Cette expulsion du locataire est souvent accompagnée par une hausse importante de loyer.
À partir de la réception du commandement de quitter les lieux, le locataire a 2 mois pour quitter le logement. Il peut saisir le juge de l'exécution pour obtenir un délai supplémentaire.
Même si vous partagez encore le domicile conjugal, vous pouvez déposer une demande de divorce pour altération définitive du lien conjugal (que vous pouvez déposer seule, même si votre conjoint refuse de divorcer). C'est lors de l'ordonnance de non conciliation que le juge vous autorisera à vivre séparément.
Toute personne peut héberger quelqu'un à titre gracieux, que ce soit un ami, ses parents ou tout autre membre de sa famille… Si vous êtes locataire, vous avez tout à fait le droit d'héberger quelqu'un à titre gratuit. C'est par exemple le cas pour la plupart des situations de concubinage.
Si un ou des colocataires souhaitent quitter le logement en bail solidaire, ils doivent avertir leur propriétaire en lui adressant une lettre de congés. Celle-ci doit respecter le même préavis que pour les baux classiques, à savoir un mois pour un logement meublé et trois mois pour un logement vide.
Droits et devoirs des colocataires en colocation
Ils ont le droit de vivre et circuler librement dans le logement. Ils ont le droit de toucher des aides au logement. Les colocataires doivent : s'acquitter du loyer et des charges.
Oui. Le départ d'un colocataire ne met pas fin au bail, celui-ci se poursuit automatiquement pour les colocataire restants, même s'il nen reste qu'un seul. Dans ce cas un avenant au bail (ou un nouveau bail) est possible mais pas obligatoire.
La location d'une chambre dans son logement
Vous devez choisir un bail de location en fonction du profil de votre locataire. Il est important de fixer le loyer selon le marché immobilier de votre commune. Pensez à déclarer les loyers perçus en même temps que votre déclaration de revenus.
Le congé doit être adressé au locataire au moins 6 mois avant l'échéance du bail pour une location non meublée. Pour les meublés, ce délai n'est que de 3 mois. Une fois que le locataire l'a reçu, il peut quitter le logement quand il le souhaite.
La cause ? Un mot : «domicile». Banal au premier abord, il revêt toute son importance lorsqu'il s'agit de faire expulser un squatteur. Depuis un an, un propriétaire peut obtenir du préfet - qui remplace le juge - l'évacuation de l'occupant illégal en 72 heures.
L'huissier de justice chargé de l'exécution de la mesure d'expulsion peut procéder comme il est dit à l'article L. 142-1 pour constater que la personne expulsée et les occupants de son chef ont volontairement libéré les locaux postérieurement à la signification du commandement prévu à l'article L.