► Conscientiser sa blessure : "Pour amorcer un travail en profondeur, il faut prendre conscience de sa blessure, comprendre l'origine et la racine de cette souffrance. Cela va permettre de prendre enfin ses responsabilités.
Vous pouvez vouloir connaître les motivations de celui ou de celle qui vous a trahi. Vous pouvez aussi avoir envie d'entendre des excuses de sa part. Avant de prévoir une discussion avec la personne qui vous a trahi, il est nécessaire de préparer cet entretien. L'anticipation permet une discussion constructive.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
La blessure de trahison n'est pas une fatalité en soi : elle peut être cicatrisée à condition de faire un travail sur soi-même et d'accepter de changer son mode de pensée. Attention, cela peut prendre du temps car le circuit neuronal est trop habitué à l'ancien système de pensée.
Quand on trahit un ami, on devient un "Judas" : c'est la pire des trahisons, on abandonne un ami en lui retirant la confiance qu'il avait en nous. Mais on peut aussi trahir la confiance de sa femme ou de son mari en lui mentant délibérément pour soi-disant éviter de le faire souffrir...
Essaye de ne pas lui accorder trop de temps. Lorsqu'une personne te rejette, c'est qu'elle n'est pas intéressée et tu dois l'accepter. Cela peut faire très mal, mais tu dois garder en tête que c'est lui qui est perdant, pas toi.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Il faut tout d'abord laver la société de la souillure qu'elle a subi, la libérer de l'impureté. La punition a une fonction cathartique manifeste et le sang du traître paraît être, en bien des situations, l'instrument idéal de purification. Le traître doit surtout être mis au supplice, le plus longtemps possible.
− Celui, celle qui trahit, qui se rend coupable d'une trahison. Synon. délateur, judas, parjure, renégat, transfuge.
Le sentiment d'avoir été trahi, la peur de trahir émergent souvent au cours des thérapies. La trahison est omniprésente dans l'histoire des individus, comme dans celle de l'humanité. Elle apparaît comme une des plus fidèles compagnes de l'homme, ce qui est tout de même un comble pour cette adepte de l'infidélité.
Souvent c'est un signe d'impatience ou d'exaspération, d'envie de passer à autre chose. Dans d'autres cas, le fait de se gratter révèle une situation de malaise. Il peut s'agir d'un geste compulsif signifiant que la personne garde quelque chose au fond d'elle-même qu'elle voudrait - ou n'arrive pas - à exprimer.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
L'amour ne trahit pas, mais lorsqu'il est enveloppé de mensonges, il devient un nid de trahison.
Si sa copine commence à penser à un autre, par exemple, où éprouver du désir pour un tiers, là, c'est grave. Si l'acte s'ensuit avec cette personne, c'est qu'il y a préméditation, donc trahison.
Il est essentiel de prendre soin de soi quand la confiance a été trahie. L'exercice est bon pour la santé mentale. Dans le cerveau, la libération d'endorphines, les hormones de la bonne humeur, procure une sensation de calme au fur et à mesure que diminue le cortisol, l'hormone du stress.