Pensez et concentrez-vous sur la question avant de vouloir à tout prix y répondre. La réponse doit être un condensé de tout ce que vous avez appris jusqu'à aujourd'hui. C'est comme une conclusion de vos expériences et de ce que vous avez obtenu grâce à elles.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Faire confiance à son ressenti
Choisir le thérapeute qui vous convient c'est surtout vous sentir à l'aise pour vous confier avec la bonne distance, pas trop intime ou amicale, ni froide et distante. Soyez honnête avec vous-même et avec votre praticien si quelque chose vous dérange.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Il peut donner un avis mais ne donne en aucun cas un diagnostic figé sur un proche ou une situation que vous lui décrivez. En effet, il ne peut juger clairement du profil psychologique d'une personne ou d'une situation particulière qu'après l'avoir examinée directement.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
Prise de notes en analyse
Cette technique est basée sur la notion d'attention flottante. Pour le psychanalyste, il n'est pas nécessaire de prendre des notes à ce moment. Son attention est fixée sur le patient et sur ce qu'il dit.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
L'objectif d'une première rencontre avec un psychologue est de vérifier ensemble si le psychologue est en mesure de comprendre et de répondre aux attentes et aux besoins qui lui sont présentés. Dans ce but, le psychologue cherche d'abord avec vous à saisir le sens (évaluation) de vos difficultés ou de votre détresse.
Elle implique que le thérapeute ait confiance en son patient et dans ses capacités d'autodirection, de changement et dans ses possibilités personnelles. Il s'agit d'une attitude respectueuse, empathique, compréhensive, congruente et confiante à l'égard du patient , seule manière de changer le sujet selon lui.
L'exacte réponse à la question « qui suis-je ? » consisterait donc en une affirmation de la permanence de ma personne que symbolise, par exemple, mon nom. Il faut en outre ajouter que cette question « qui suis-je ? » apparaît comme fondamentalement première.
La consultation chez un psychologue est nécessaire quand les troubles de la personne l'empêchent d'avoir une vie sociale satisfaisante. Cela concerne aussi bien les relations professionnelles que personnelles. Il n'est pas nécessaire d'avoir une prescription médicale pour consulter.
Le psychiatre est le seul spécialiste des maladies mentales qui peut poser un diagnostic basé sur une évaluation complète incluant un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l'imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
L'avantage d'une psychothérapie est que ses effets sont durables, car elle agit à la fois sur les symptômes et sur le fonctionnement du patient, et donc sur le risque d'une rechute.
La différence entre un psychologue et un psychiatre se trouve donc dans la formation nécessaire pour exercer. Contrairement au psychologue, le psychiatre a suivi des études de médecine, et il est apte à délivrer des médicaments ou un arrêt de travail, si nécessaire.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Le psychologue respecte le patient et l'accepte tel qu'il est, sans jugement, ni commentaire ou critique. Le psychologue ne juge pas le patient selon des critères moraux, sociaux, ethniques ou religieux. Le psychologue préserve la vie privée des patients en garantissant le respect du secret professionnel.
Il est important de comprendre les raisons de ce mécanisme pour pouvoir mieux anticiper nos réactions et mieux les gérer ! Consulter un psychologue peut vous aider à mettre le doigt sur un élément (physique ou psychique) qui vous échappe !
Qu'il demeure indifférent devant quelqu'un qui vient de rompre ou de perdre un parent, c'est cela qui signale le mauvais psy ». « Un psy soigne d'abord avec ce qu'il est, avec son désir de guérir, insiste Pierre André, psychothérapeute.
Les limites éthiques
L'assistant psychosocial ne peut pas entretenir de relations amoureuses et sexuelles avec une personne qui le consulte pendant tout le processus de prise en charge et durant une période minimale d'un an après la fin du suivi.