Paresseux, égoïstes, intolérants, c'est ainsi que les Français considèrent les jeunes d'aujourd'hui, selon un sondage publié hier dans le journal le Monde. Un regard sévère qui creuse un peu plus la fracture générationnelle.
« Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l'autorité, n'ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents… »
La jeunesse est à la fois âge et passage : elle constitue un âge de la vie marqué par le passage de l'adolescence à l'âge adulte. C'est aussi une réalité sociale : elle n'existe pas en soi, de façon stable et intemporelle.
Les enjeux qui préoccupent le plus les répondants sont l'environnement et le système éducatif, dans cet ordre. Les 25-39 ans apparaissent comme les plus soucieux de l'environnement (76 %). Ce sont aussi eux qui, majoritairement, considèrent que "le capitalisme est incompatible avec l'écologie" (81%).
La génération Z est la génération des personnes nées entre 1997 et 2010 (bien que les délimitations varient selon les définitions). Elle succède à la génération Y et précède la génération Alpha.
Les jeunes subissent aujourd'hui les effets des régressions en matière de protection sociale, d'éducation et de formation. Les réformes sur l'orientation des élèves ont accentué les inégalités. Crise sanitaire, confinement et cours à distance n'ont fait qu'empirer la situation.
Dans une societé, la jeunesse représente un capital humain d'une grande importance primordiale dans le developpement et contribue au changement social, au developpement economique et au progrès technique.
Alors, qu'est-ce qui tue la vie de la jeunesse aujourd'hui ? Trois noms apparaissent nettement : Le sexe, la drogue et l'alcool !
Les modes de vie des jeunes de 15 à 24 ans se distinguent de ceux de leurs aînés. En 2010, les jeunes dorment 30 à 45 minutes de plus par jour en moyenne et consacrent également une heure de plus à leurs loisirs. Ils passent, en outre, deux fois plus de temps à leurs relations sociales que les 30-54 ans.
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
Le manque de discernement
L'un des facteurs les plus importants qui contribuent à ce manque de respect et cette grossièreté est le manque de prise de conscience des adolescents face à la manière dont les gens peuvent réagir ou le sentiment que les autres personnes peuvent ressentir face à leur comportement.
Une quête de sens et une envie de découverte
La découverte d'une autre culture ou d'un autre mode de vie est en effet la principale motivation évoquée par trois quarts des répondants. Même si l'apprentissage d'une langue étrangère et le développement de nouvelles compétences sont évoqués par 39 % des sondés.
Avec les mauvaises réactions du maître, on peut citer l'absence ou la mauvaise socialisation du chien comme motif principal des bagarres. Peu ou pas de contacts, rencontres de mauvaise qualité parfois dues à des agressions, la mauvaise socialisation du chien doit être rattrapée ou évitée par tous les moyens.
Développement émotionnel
Les jeunes sont plus sensibles aux pressions sociales, y compris le désir de se conformer aux attentes et d'être perçus comme compétents et indépendants; cela peut conduire à adopter des comportements professionnels à risque.
Les jeunes gens doivent également avoir une tenue pudique. Les jeunes gens et les jeunes filles doivent toujours être nets et propres et éviter d'être extravagants ou indûment négligés dans l'habillement, la coiffure et l'attitude.
Drogues, piqûres, virus... : l'insécurité comme principal argument. L'arrivée de la pandémie de Covid-19 en 2020 a également donné une autre raison aux jeunes de ne plus vouloir sortir en boîte de nuit : la peur et l'anxiété à l'idée d'être enfermé dans un endroit clos avec des dizaines d'inconnus.
55 % d'entre eux pensent que leur avenir sera « plutôt pire » que la vie menée par leur parents. Un chiffre d'autant plus élevé (61 %) chez les jeunes actifs entre 26 et 34 ans. 59 % considèrent que le monde sera « moins bien » en 2040 et 63 % estiment qu'on ne « tirera aucune leçon » du Covid-19.
La jeunesse contribue à développer la résilience des communautés et à stimuler le progrès. Sa contribution à l'Agenda 2030 est primordiale pour accélérer l'élan vers la réalisation des Objectifs de développement durable.
Ils sont dans le bénévolat, dans les nouvelles technologies, ils organisent des évènements sportifs, s'engage dans des actions communautaires, etc.
Pour atteindre cet objectif, le COJ présente trente-deux défis pour les Jeunesses réunis en huit thématiques : « Culture / Loisirs », « Emploi », « Engagement / Participation / Citoyenneté », « Environnement / Climat », « Logement », « Mobilités géographiques », « Santé » et « Scolarisation / Formation ».
C'est donc une jeunesse consciente mais inquiète pour l'avenir que laissent entrevoir ces deux enquêtes. Une jeunesse qui croit dans le rôle que peuvent jouer les citoyens et souhaite s'engager, avec une conscience aiguë des enjeux planétaires, de leur interconnexion et donc de notre destin commun.
La jeunesse est un bien beau moment dans la vie : enfant, on n'a pas assez de sensibilité, ni de connaissances des choses ; rien n'est profond. Dans l'âge mûr, on sait trop, on ne plaît plus autant ; le coeur, moins sollicité et plus circonspect, ne donne et ne reçoit plus autant.
Entre 15 et 24 ans, les jeunes hommes sont plus souvent NEET que les jeunes femmes (11,4 %, contre 9,7 % en 2021). Ils sortent en moyenne plus précocement du système scolaire et se trouvent donc à ces âges plus souvent en emploi, mais aussi plus souvent au chômage.
Aussi quand on en profite bien, le besoin de s'évader devient un moyen de bien se ressourcer. Autrement dit, il nous aide à faire le plein d'énergie et affronter la vie en usant de nos meilleures ressources. Il active notre capacité de réflexion, ainsi que notre imagination.