Au Japon, le saké était habituellement dégusté chaud. Les sakés de type GINJO (fort polissage du riz), s'ils peuvent aussi être dégustés chauds, donnent le meilleur d'eux-mêmes frais ou à température ambiante.
On peut le boire le saké en apéritif, accompagné de jambon cru, de légumes, de de fruits de mer. En entrée, avec par exemple des huîtres, ou du foie gras.
Lorsque l'on réchauffe le saké, on perçoit mieux les saveurs sucrées et umami du riz. Il devient également plus rond en bouche qu'à température ambiante. Ce goût est dû à la présence d'acide lactique et d'acide succinique.
Comme le vin, le saké est une boisson très complexe, d'où l'intérêt de le déguster dans un verre à vin. Selon le style de saké, on peut utiliser un verre à vins de Bordeaux ou un verre à Brandy. Pour les sakés de la famille Junshu par exemple, nous pouvons utiliser une coupelle qui s'appelle le guinomi.
Pour faire très simple et rapide, le riz est récolté puis poli et ensuite cuit à la vapeur. Une fois refroidi, on y dépose une levure, appelé Koji (麹). Puis on met ce riz fermenté, avec de l'eau et de l'alcool, dans des cuves où l'ensemble va commencer la fermentation alcoolique.
Ce saké se caractérise par son bouquet très reconnaissable et sa saveur à la fois riche et veloutée, mais on peut le doter, selon le procédé de brassage, d'un goût sec, sucré ou neutre.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
La plupart des sakés titrent autour de 15 % d'alcool, un degré plus élevé que la majorité des autres boissons fermentées comme la bière et le vin, mais plus faible que celui des alcools distillés en général.
Les sakés japonais peuvent être appréciés à différentes températures. Au Japon, le saké était habituellement dégusté chaud. Les sakés de type GINJO (fort polissage du riz), s'ils peuvent aussi être dégustés chauds, donnent le meilleur d'eux-mêmes frais ou à température ambiante.
Traditionnellement, il se boit chaud, jusqu'à 55°. Lorsqu'un saké est conçu en ce sens, le chauffer permet de l'arrondir en bouche. Le saké prend de l'ampleur, gagne du corps et devient gourmand. Consommé ainsi, il est aussi agréable au cours du repas et réchauffe le corps pendant les rudes hivers japonais.
Véritable fleuron du savoir-faire des brasseurs japonais, le nihonshu Junmai Daiginjo fait figure de meilleur saké. Généralement servi sec, il possède un parfum complexe ainsi que des arômes très prononcés. Le saké Daiginjo se montre plus subtil et délicat, avec toujours un certain raffinement.
Comme indiqué plus haut, le saké peut être consommé chaud (jusqu'à environ 50°C) . Servi à table pendant les repas, il est nécessaire de bien le choisir comme nous pouvons le faire avec le vin afin qu'il s'accommode parfaitement avec le plat dégusté. Il peut également être dégusté froid, à partir de 5°C et en apéritif.
Prix (en restaurants) entre 30 et 35 € (500 ml).
Le mirin, un saké doux.
Le mirin arrondi la saveur des aliments par sa douceur et confère une aspect brillant et appétissant aux plats. Il peut être également utilisé pour apporté un goût sucré à une préparation. Son utilisation est très large et va des salades, aux plats chauds, jusqu'au desserts.
Le Sake : Une Boisson Sacrée
Cette boisson ancestrale serait apparue au Japon vers le IIIe siècle, avec le développement de la riziculture. À l'origine, la fabrication du saké était réservée aux prêtresses qui mâchaient le riz avant de le laisser fermenter, grâce aux enzymes contenues dans la salive.
Sakés chauds :
Tobikiri Kan (55°) Atsu Kan (50°) Jyou Kan (45°) Nuru Kan (40°)
Prévenant également son désèchement, il permet à la peau de rester hydratée et lumineuse. De plus, l'acide kojique - qui compte parmi la centaine d'acides aminés et organiques contenus dans le saké - agit sur la mélanine, et permet de ce fait d'atténuer les taches et grains de beauté.
En japonais, bien que ce même terme sake (酒) ou o-sake (お酒, prononciation kun'yomi, le « o » marquant le respect, voir Keigo) désigne cette boisson, son sens peut s'étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils plutôt le terme nihonshu (日本酒, littéralement « alcool japonais »), ...
Le saké est une boisson japonaise à base de riz, obtenue par fermentation, et qui a été importée par les Chinois en -500 avant Jésus-Christ. Le savoir-faire, la qualité de l'eau et la qualité du riz sont les trois éléments qui permettent de déterminer la grandeur d'un saké.
Allez directement choisir un saké de style Daïginjo, un saké au nez fruité et floral, un nez très marqué pour fouetter le cerveau et une bouche tendre et suave pour éblouir les papilles. Le saké idéal, c'est KAMEIZUMI un saké sur une aromatique puissante de fruits tropicaux et de raisin craquant.
En France cependant, on parle de saké pour désigner ce qui s'appelle en réalité le nihonshu, une préparation issue de la fermentation de riz. Le fameux "alcool de riz". Si on désigne généralement le saké comme étant le "vin japonais", il n'en est rien et cette boisson serait d'ailleurs davantage une "bière japonaise".
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Si vous appréciez le saké, tournez-vous vers du ginjo saké ou du daiginjou saké qui présentent peu d'arômes de riz. Les sakés avec un goût de riz prononcé se marient bien mieux avec les sashimis que les sushis.