Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”. Les guillemets et les points d'exclamation et d'interrogation disparaissent.
Le discours indirect consiste à rapporter les propos de quelqu'un en d'autres mots (reformulation). Les propos ainsi rapportés ne se distinguent pas du reste du texte, contrairement au discours direct dans lequel l'auteur doit employer les tirets et les guillemets.
Discours direct : Michel a dit : “Je viendrai manger chez vous demain, mais seulement si vous êtes ici.” Discours indirect : Michel a dit qu'il viendrait manger chez eux le lendemain, mais seulement s'ils sont là.
Discours indirect : Elle lui dit qu'elle ne partirait pas de là, le lendemain. Discours indirect libre : Elle se fâcha. Non ! Elle ne partirait pas de là, le lendemain !
Les paroles sont mises entre guillemets et sans terme de liaison après le verbe de parole. Exemple : Il a dit : "Nous nous verrons demain." -> Soit indirectement : c'est le style indirect. Les paroles sont reliées au verbe de parole par un terme de liaison comme "de" ou "que".
Exemple : Il a dit : « Je voulais boire. » ► Il a dit qu'il voulait boire. — le verbe du discours direct est au plus-que-parfait, lors du passage du discours direct au discours indirect le tempsne change pas ; Exemple : Il a dit : « Je m'étais trompé. » ► Il a dit qu'il s'était trompé.
Exemple : "As-tu bientôt fini ?" Au style indirect, la question devient : - si le verbe introducteur est au présent ou au futur : Il demande si elle a bientôt fini. - si le verbe est au passé : Il a demandé si elle avait bientôt fini.
On a le choix entre le discours direct et le discours indirect. Quand on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées, en faisant référence à la situation d'énonciation d'origine, on produit du discours direct. Celui-ci se caractérise par une ponctuation particulière : deux-points, guillemets, tirets.
Effet produit : Le discours indirect permet au narrateur de rapporter les paroles comme il veut, il peut les résumer ou les simplifier par exemple. Il n'y a pas de rupture avec le récit.
Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif. : présence de repères temporels (indicateurs temporels et connecteurs temporels) - verbes d'action- passé simple ou présent.
Le discours direct peut s'effectuer à l'aide du tiret de dialogue (-) qui marque le changement d'émetteur. Il est aussi possible d'introduire la première phrase par un verbe de parole (dire, demander, s'écrier, etc.) et les deux-points (:).
Lorsque les paroles des personnages sont intégrées dans le texte, sans interrompre le récit, on dit que les paroles sont rapportées indirectement. Généralement, le contenu de ces paroles est retranscrit à l'aide d'une proposition subordonnée. Exemple : Frédéric déclara qu'il était malade depuis deux jours.
Toutefois, on peut mettre cette phrase au style indirect en remplaçant l'exclamative par une énonciative. 'Elle me vit arriver de loin et cria qu'elle me saluait en agitant les bras'.
Dans un récit, les paroles ou pensées rapportées au discours direct sont généralement entre guillemets. L'identité de l'énonciateur de paroles rapportées au discours direct est souvent mentionnée dans une proposition incise. On peut trouver des indices de la situation d'énonciation dans un passage au discours indirect.
Verbe introducteur au passé
Si le verbe au discours direct est au présent ou à l'imparfait, le verbe passe à l'imparfait au discours indirect : elle m'a dit « J'ai faim ». → Elle m'a dit qu'elle avait faim. Elle m'a dit : « J'avais faim ».
_ On écrit ou quand on peut le remplacer par ou bien. exemple : Posez-le sur la table ou la chaise = posez-le sur la table ou bien sur la chaise. _ On écrit où quand il indique le lieu ou le temps. exemple : Où allez-vous ?
Discours indirect : Il rapporte les paroles en introduisant une subordonnée complétive (Il a dit qu'il aimait tant ses parents.) Il se caractérise par l'absence de guillemets ainsi que des points d'interrogation et d'exclamation.
Le monologue intérieur est, dans l'ordre de la poésie, le discours sans auditeur et non prononcé, par lequel un personnage exprime sa pensée la plus intime, la plus proche de l'inconscient, antérieurement à toute organisation logique, c'est-à-dire en son état naissant, par le moyen de phrases réduites au minimum ...
Le verbe introducteur sert à introduire un acte de parole, à rapporter des paroles dans un récit. Il précède ou suit une réplique dans un dialogue. Le verbe « dire » comporte plusieurs significations.
Si le temps du verbe de parole est au présent ou au futur dans le discours direct, il n'y a pas de changement au discours indirect. Au style indirect, cela donne : Marie affirme qu'il n'est pas venu. Le verbe de parole « affirme » est au présent donc le verbe des paroles rapportées ne change pas.
Le discours est un dialogue, une explication, un commentaire que l'auteur de l'énoncé adresse à quelqu'un. Le discours ne raconte rien, mais parle à propos de quelque chose. Les genres où l'on utilise surtout le récit sont les essais, le théâtre, les ouvrages critiques, les modes d'emploi, etc.
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
on emploie l'interrogation directe/le discours direct/le style direct. À l'oral, c'est seulement le ton montant de la voix qui marque l'interrogation. À l'écrit, il ne faut pas oublier le point d'interrogation ( ? ) et les guillemets (« ... ») ou un tiret (−). La maman dit : « Paul mérite-t-il une récompense ? »
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire. J'ignore qui il a rencontré.
Voici … Voilà … Passer de l'interrogation directe à l'interrogation indirecte provoque des changements grammaticaux et de ponctuation : - la subordination par la conjonction si ou par un mot interrogatif (quand, pourquoi, comment, etc.)