"Les maladies inflammatoires sont dues à une réaction anormale du système immunitaire qui devient hyperactif parce que les mécanismes chargés de le réguler s'emballent, observe le Pr Perdriger.
La réaction inflammatoire locale va se manifester par une rougeur, une douleur, une chaleur et un gonflement, qui se traduit par le gonflement des vaisseaux et l'afflux de sang de cellules pour la défense locale.
L'inflammation est une réaction normale du corps qui se protège en cas de lésion. L'inflammation peut se produire en cas de blessure, par exemple suite à une entorse, et va alors aussi entrainer une douleur et un gonflement.
Un bilan sanguin permet de rechercher des signes biologiques d'une inflammation et d'en évaluer l'importance. Plusieurs éléments peuvent être pris en compte : la vitesse de sédimentation (VS) : Ce test mesure la vitesse à laquelle les globules rouges du sang tombent au fond du tube sous l'action de la gravité.
L'inflammation musculaire, comment la reconnaître ? À l'image de tous les processus inflammatoires, l'inflammation musculaire se caractérise par une rougeur, associée ou non à un œdème, qui se développe au niveau du muscle ou du groupe musculaire lésé. Généralement, la zone concernée est chaude au toucher.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Les marqueurs de l'inflammation :
La vitesse de sédimentation (VS) et la CRP (C réactive protéine) sont des marqueurs de l'inflammation. Ces dosages correspondent à la production, par l'organisme, des protéines de l'inflammation dans le sang.
Le Curcuma (Curcuma longa) est l'une des plantes ayant les meilleures propriétés anti-inflammatoires. En effet, les curcumines qui la composent sont des molécules largement utilisées dans la médecine Ayurvédique Indienne, pour leurs propriétés dans le processus d'inflammation(1).
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
Certaines bactéries, à l'origine de maladies infectieuses libèrent des endotoxines qui sont à l'origine d'une fatigue musculaire supplémentaire. L'hépatite virale est un exemple de pathologie engendrant une fatigue particulièrement intense conduisant les personnes qui en sont atteintes à ne pas pouvoir se lever.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
L'inflammation est très souvent causée par des infections. Effectivement, une infection se caractérise par l'invasion d'un intrus dans l'organisme, qui provoque des altérations dans les tissus. Cet intrus peut être une bactérie, un parasite, une moisissure ou encore un virus.
L'inflammation chronique est une phase anormale de l'inflammation, caractérisée par sa persistance dans le temps : elle peut durer plusieurs semaines voire plusieurs années, d'où le terme chronique.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Dans tous les cas, si la douleur persiste plusieurs jours, trouble le sommeil, s'accompagne de fièvre, de tremblements et que le déplacement est difficile, il est important de consulter un médecin.
Brûlures, décharges électriques, démangeaisons, picotements en sont la signature, souvent associés à d'autres symptômes, troubles du sommeil, fatigue, anxiété, dépression et hypersensibilité, ou, au contraire, hyposensibilité.
Une douleur articulaire est ressentie plus souvent lorsque le corps est au repos contrairement à une douleur musculaire où la douleur est ressentie lorsque le corps est en action. Cela s'explique par le fait que la douleur provenant des articulations est généralement causée par le vieillissement du corps.
Symptômes et signes
Dans certains cas, le syndrome inflammatoire s'associe à une altération de l'état général (asthénie, fièvre, anorexie, amaigrissement) et/ou aux signes de la maladie en cause. Dans d'autres cas, il peut être découvert fortuitement chez un patient ne présentant aucun signe de maladie.
L'ibuprofène pris au-delà de 2 400 mg par jour (dose maximale autorisée) n'est pas dénué de risques cardiovasculaires. Si vous souffrez d'hypertension ou d'une autre pathologie cardiovasculaire, il est prudent de limiter la dose d'AINS au minimum recommandé et la durée de traitement à deux à trois jours.
4. La banane. La banane est une vraie mine de minéraux alcalinisants, ce qui compense l'acidité générée par certains aliments que nous mangeons (viande rouge, céréales raffinées, sucre). Cela permet de rétablir la balance entre acidité et alcalinité dans l'organisme et donc de réduire la douleur.
Si vous prenez une collation, combinez des légumes ou des fruits avec une protéine comme du beurre de noix ou du fromage. Les fruits et légumes sont riches en antioxydants comme les vitamines A, C, E et K et les polyphénols, ce qui permet de réduire l'inflammation.