La cicatrisation est obtenue en moins de 10 jours. Lorsque les phlyctènes sont percées, le derme est décoloré ou blanc et la douleur faible, il s'agit d'un 2e degré profond. - 3e degré : la brûlure atteint toutes les couches de la peau qui apparaît cartonnée, blanche ou brunâtre et totalement insensible.
En général, la cicatrisation est spontanée et sans séquelle en 10 à 14 jours2. Si la peau située sous les cloques blanches est pâle et que les lésions sont peu sensibles, il s'agit d'une brûlure du 2e degré profond. L'épiderme et le derme superficiel sont détruits, la cicatrisation peut être longue (jusqu'à 35 jours)2.
Une cicatrice de brûlure nécessite dans tous les cas une bonne hydratation, une à deux fois par jour, pendant plusieurs mois, avec une crème aux vertus apaisantes et cicatrisantes. Appliquée par massages légers, elle permettra en outre d'assouplir la peau et de limiter les adhérences et rétractions cutanées.
Comme toute autre plaie, les brûlures peuvent s'infecter. Les signes typiques d'une infection sont : une rougeur supplémentaire autour de la plaie, une chaleur anormale, une réapparition de la douleur après le soulagement initial de la douleur, un gonflement de la plaie et l'apparition de pus.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Une fois la brûlure refroidie et nettoyée, la couvrir avec une compresse ou un pansement. Cela peut amener un certain soulagement de la douleur. Ce ne sont pas toutes les brûlures superficielles qui nécessitent d'être couvertes d'un pansement. Cette étape est surtout nécessaire si la peau est endommagée.
Complications des brûlures. Les brûlures entraînent des complications systémiques et locales. Les principaux facteurs responsables des complications systémiques sont la rupture de l'intégrité de la peau et la fuite de liquides. Les complications locales comprennent les escarres, les rétractions et les cicatrices.
Guérison. La guérison complète de la brûlure du premier degré prend en moyenne une semaine. Vous pouvez aider votre peau à cicatriser en appliquant un produit hydratant. La brûlure du premier degré ne concerne que l'épiderme, il n'y a donc pas de cicatrice.
Les brûlures au deuxième degré atteignent la deuxième couche de la peau, appelée derme. Ces brûlures sont très douloureuses et la peau est rosâtre, humide et molle. Des cloques apparaissent généralement et du liquide peut suinter de la peau.
La plaie est recouverte par un caillot sanguin. Cette phase dure entre 2 et 4 jours. Elle assure la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Les fibroblastes, cellules présentes dans le tissu conjonctif, se multiplient pour combler la lésion et constituer un nouvel épiderme au niveau des bords de la blessure.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation.
Celle-ci peut durer de 2 à 4 jours selon le type de lésion et la gravité de la blessure. Lors de cette phase, la plaie saigne et la coagulation débute. Après quelques heures, une fois que le saignement s'arrête, la plaie reste rouge et vous pouvez ressentir une légère sensation de chaleur autour de la zone.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Au premier degré, la peau est rouge, sans cloques. Au deuxième degré, la peau comporte des cloques remplies de liquide. Au troisième degré, la peau est noire ou blanchâtre et insensible. En termes d'étendue, une brûlure est grave lorsque sa surface est supérieure à la moitié de la paume de la main de la victime.
L'infection peut avoir une origine endogène : les microbes viennent de la personne brûlée elle-même (peau, tube digestif). La personne brûlée doit donc conserver une hygiène rigoureuse de la brûlure : pas de grattage, même si il y a prurit (démangeaison), pas de contact des mains avec la brûlure...
On appelle aussi cela le « prurit ». Rien de grave, même si c'est assez désagréable. Cela arrive au contraire lorsque la plaie cicatrise bien et qu'une croûte se forme à l'issue de l'hemostasis, la première phase de cicatrisation de la peau.
La taille du pansement doit être choisie pour que le pansement dépasse de 2 ou 3 cm de la zone lésée. Le pansement peut être laissé en place plusieurs jours sans être changé.
Les cloques causées par une brûlure
Le risque infectieux est donc plus important que dans le cas d'une ampoule. Pour éviter la formation d'une cloque, rappelons l'importance de placer la brûlure sous l'eau froide pendant une dizaine de minutes.
Les pansements vaselinés et interfaces
Bien adaptés aux brûlures des 1er et 2e degrés superficiel en phase d'épidermisation, les pansements vaselinés ou tulles sont constitués d'une trame imprégnée de substance neutre (vaseline, paraffine..).