Comment savoir si un testament existe ? Si vous disposez de l'acte de décès, il est possible d'interroger le fichier central de dispositions de dernières volontés (FCDDV) pour savoir si un testament existe, et connaître les coordonnées de l'office notarial qui en assure la conservation.
Pour faire cette recherche, vous devez d'abord obtenir une preuve officielle de décès. Vous devez ensuite faire une demande de recherche auprès des deux registres officiels : la Chambre des notaires et le Barreau.
Qui peut interroger le ficher des testaments ? Vous devez être héritier pour interroger le FCDDV. Certains professionnels (notaires, généalogistes) peuvent aussi interroger le fichier. en cas de décès à l'étranger, l'ambassade ou le consulat peut interroger le FCDDV.
Le Fichier central des dispositions des dernières volontés est aussi appelé FCDDV. Le FCDDV est un fichier qui centralise les testaments.
Vous devez en faire la demande directement au notaire qui a établi l'acte, par écrit. Le notaire peut vous facturer des frais. En cas de refus ou d'absence de réponse, vous pouvez formuler une requête : Écrit formalisé permettant de saisir un tribunal auprès du président du tribunal du lieu de situation du notaire.
Conformément à l'article 780 du Code civil, elle peut agir dans un délai de dix ans à compter du jour du décès ou à compter du jour où elle a connaissance du testament à son profit. Le notaire se charge de l'ensemble des formalités, telles que la délivrance de legs au profit des légataires.
Quand tout est prêt – quatre à six mois après le décès - le notaire vous convoque pour signer la déclaration de succession.
1- Principe durée de validité illimité d'un testament olographe. La loi ne pose pas de durée de validité d'un testament olographe et ainsi un testament manuscrit peut être rédigé plusieurs années avant le décès et être parfaitement valide.
Testament notarié ou déposé chez un notaire ou un avocat
Vous pouvez effectuer ces recherches vous-même, avec l'aide des formulaires prévus à cet effet. Un notaire ou un avocat peut aussi effectuer les recherches pour vous.
Il n'existe aucune obligation de procéder à une recherche testamentaire, cependant cette démarche est quasi incontournable dans la liquidation d'une succession puisque l'article 803 du Code civil du Québec stipule que le liquidateur a le devoir de retracer les dernières volontés de la personne décédée.
La succession s'ouvre au moment du décès qui est précisé par l'acte de décès, ou à la date du jugement déclaratif d'absence ou de disparition. Cette date revêt une importance certaine puisqu'elle définit la loi applicable à la succession, qui sera donc celle en vigueur au moment de l'ouverture.
Si le défunt a désigné un notaire et anticipé le règlement de sa succession, l'officier public prend l'attache des héritiers pour ouvrir la succession. Ce notaire, quel qu'il soit, est celui en général du lieu du dernier domicile du défunt, et il débute sa mission sur la présentation de l'acte de décès du défunt.
Ces sont les enfants du défunt et leurs descendants qui sont héritiers réservataires. Si le défunt n'a pas eu d'enfant, l'héritier réservataire est l'époux survivant.
S'il s'agit d'un testament olographe ou devant témoins, celui-ci doit en premier lieu être vérifié par un notaire ou par la Cour supérieure. Après cette vérification, le testament devient public.
Les groupes d'héritiers
Par exemple, vous écrivez ce qui suit dans votre testament : « Je lègue tous mes biens en parts égales à mes enfants. » Or, si l'un de vos enfants meurt avant vous en laissant lui-même des enfants (vos petits-enfants), ces derniers hériteront de sa part lors de votre décès.
Depuis 2007, un héritier peut revendiquer une succession pendant 10 ans seulement (contre 30 ans auparavant). A l'expiration d'un délai de quatre mois après le décès, une sommation de se prononcer peut être délivrée à l'héritier taisant.
Un testament olographe est un testament entièrement écrit, daté et signé de la main de son auteur (appelé « testateur »), conformément aux dispositions de l'article 970 du Code civil. Il n'est assujetti à aucune autre forme. Il peut être conservé chez soi ou bien déposé chez un notaire.
En payant au nom de la succession, le payeur vous confie la responsabilité d'utiliser l'argent conformément aux instructions du testament et se dégage des responsabilités qui en découlent. En pratique, il est donc presque toujours nécessaire d'ouvrir un compte au nom de la succession.
Un testament doit obligatoirement être daté et la date mentionnée doit être exacte. D'après la loi, un testament olographe doit comporter une date, c'est-à-dire l'année, le mois et le jour. Faute de cette mention, l'acte n'est pas valable.
"C'est une scène que l'on voit souvent dans les films, mais la lecture du document n'arrive que si le testateur en a exprimé la volonté dans son testament", explique Nathalie Couzigou-Suhas. "Pour rappel, seules les personnes qui sont visées par le testament peuvent en connaître le contenu".
Le testament a l'avantage de pouvoir être révoqué, en partie ou en totalité. Ce legs ne pourra prendre effet qu'à la mort du testateur. Ce dernier pourra alors avantager, outre ses héritiers réservataires, ou un organisme. (une association ou une fondation reconnue d'utilité publique par exemple).
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Environ un mois suite à l'entretien avec le notaire, un virement héritage, aussi appelé virement succession ou virement notaire, apparaitra sur le compte bancaire de l'héritier. Le délai de versement d'une succession est souvent compris entre 2 à 4 semaines, suivant le notaire en charge du règlement de l'héritage.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.