prurit, déformations articulaires, douleurs, faiblesse, ictère, gêne respiratoire, oedème, confusion mentale, etc. C'est à partir d'une analyse de sang que l'on peut identifier une maladie auto-immune : vitesse de sédimentation, présence d'anticorps antinucléaires, anémie, etc.
Le diagnostic d'une maladie auto-immune repose sur des éléments cliniques et biologiques, parfois complétés de données génétiques et d'imagerie. Des symptômes ou signes cliniques font généralement suspecter un diagnostic particulier et incitent le médecin à réaliser ou prescrire des examens.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
L'origine des maladies auto-immunes reste mal connue. Une association de plusieurs facteurs environnementaux, hormonaux, génétiques, médicamenteux, infectieux et psychologiques est fort probable.
Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :
Des anomalies immunologiques (auto-anticorps) Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d'organe.
Certaines maladies auto-immunes rares peuvent être létales, et entraîner des lourdes complications. Notons que lorsque le système immunitaire d'une personne est affaibli, elle peut être plus à risque de contracter certaines autres maladies (maladie à coronavirus 2019, etc.).
Selon les circonstances cliniques, le bilan d'un déficit immunitaire peut comprendre : un bilan biologique complet (NFS, numération des leucocytes et des lymphocytes), une électrophorèse des protéines plasmatiques, un dosage spécifique des immunoglobulines, un dépistage du HIV ou encore un bilan hépatique.
Une alimentation mal équilibrée, en quantité ou en qualité est la plus importante cause de déficit immunitaire. Dans les pays industrialisés, la carence en micronutriments est de plus en plus courante. Elle résulte d'un manque de vitamines et de minéraux. La popularité de la malbouffe explique en partie ce phénomène.
Les quatre principaux signes d'inflammation sont la chaleur, la rougeur, l'enflure et la douleur. Les maladies inflammatoires à long terme comprennent l'asthme, la colite, la maladie de Crohn, l'arthrite, la vasculite et la néphrite.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
L'allergologue immunologue est le spécialiste qui traite les problèmes de votre système immunitaire et vos allergies. L'immunologue est le médecin spécialiste qui étudie les réactions immunitaires normales et pathologiques, ainsi que les réactions provoquées dans l'organisme par un antigène.
Les examens de détection d'un système immunitaire déficient
Un bilan sanguin et plus précisément une numération de la formule sanguine peuvent être prescrits. Il s'agit de voir si vous avez suffisamment de globules blancs de chaque catégorie.
Certains médicaments
Certaines chimiothérapies et les médicaments immunosuppresseurs affaiblissent le système immunitaire, de même que la cortisone prise sur le long terme.
La vitamine B9 (que l'on connaît aussi sous le nom d'acide folique) ainsi que la vitamine B12 sont nécessaires pour la production de globules rouges, pour la synthèse des protéines, pour la régénération des cellules, et le maintien d'un bon système immunitaire.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus », précise Sophie Ugolini.
Le lupus peut débuter par l'un ou l'autre des signes suivants apparaissant lors d'une poussée et souvent associés à une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue ou un manque d'appétit. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des douleurs articulaires et des atteintes de la peau.
Selon des chercheurs américains, une dose quotidienne de bicarbonate de soude pourrait aider à réduire l'inflammation destructrice engendrée par les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques. Les adeptes du bicarbonate de soude le considèrent souvent comme un produit miracle.
Ainsi, une alimentation de type méditerranéenne, basée sur des fruits et légumes frais de saison, des noix, légumes secs et céréales complètes, de l'huile d'olive et des poissons et viandes blanches, contribuera à apaiser la réaction inflammatoire.
Avoir recours systématiquement aux antibiotiques en cas d'infections peut être confortable car la guérison est complète et rapide mais sur le long terme, les antibiotiques réduisent les défenses immunitaires en empêchant le corps de se défendre tout seul.
Auto-immune : comprenez, quand notre système immunitaire se retourne contre notre propre corps. On sait encore peu de choses sur ces maladies. Pourtant, elles représentent le troisième groupe en termes de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés (derrière les maladies cardiovasculaires et les cancers).
L'immunodépression, congénitale ou acquise, est la réduction plus ou moins importante des réactions immunitaires d'un organisme contre un antigène. Les personnes immunodéprimées ont un risque accru d'infections graves avec une morbidité et une mortalité plus importantes.
Comment savoir si on est immunodéprimé ? "L'immunodépression se caractérise par la répétition, environ 4 à 10 fois dans l'année, de maladies graves comme des pathologies respiratoires, la récurrence d'affections inhabituelles ainsi qu'un changement brusque dans le poids et la taille", indique le Dr. Goeb.