Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Il s'exprime très souvent par un trouble de stress post-traumatique mais également par des troubles de l'humeur, troubles de la personnalité, troubles de l'alimentation, troubles anxieux généralisés, symptômes dissociatifs, troubles psychotiques aigus, maladies liées aux stress , etc.
Qu'est-ce qu'un traumatisme psychique ? Le traumatisme psychique est l'effet sur le psychisme de certains événements qui vont entraîner une « blessure » du psychisme.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
Cette amnésie de l'enfance est connue de longue date, toutefois les recherches menées ces dernières années ont montré que non seulement les adultes n'ont pas de souvenirs de moments vécus avant l'âge de 2 ans, mais qu'ils en ont également très peu pour les moments vécus entre 2 et 6 ans.
Elles peuvent être déclenchées par un stimulus externe tel qu'une odeur, la vue d'un objet ou encore un son. Le flashback est le plus souvent associé à une expérience passée traumatisante et est l'un des symptômes du stress post-traumatique.
Lors d'un choc traumatique, la personne conserve une empreinte psychologique indélébile d'un évènement traumatisant qui s'est passé au cours de sa vie. Il peut s'agir d'un attentat, d'une attaque, d'un viol, d'un accident de voiture ou d'un vol, dont la personne a été victime ou témoin.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
Les traumatismes de type I/simples constituent un événement ponctuel dans la vie d'un sujet tandis que les traumatismes de type II et III/complexes sont caractérisés par une addition et une succession de violences.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Se reconnecter avec son enfant intérieur est une technique thérapeutique pour se libérer des blessures du passé, de trop de colère ou de tristesse réduite au silence. En apprenant à écouter l'enfant en soi, l'adulte réhabilite celui qu'il a été. Reconnaître sa souffrance c'est déjà commencer à guérir.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
L'EMDR : une thérapie étudiée et reconnue
Elle est recommandée notamment par la Haute Autorité de Santé depuis 2007, pour les troubles de stress post-traumatique et les comorbidités souvent associées (dépression, risque de suicide, dépendance vis-à-vis de drogues ou de l'alcool, etc.).