S'ils se manifestent, les symptômes de ces quatre infections curables sont notamment des écoulements vaginaux, des écoulements urétraux chez l'homme, des ulcères génitaux, une miction douloureuse et des douleurs abdominales. La seule façon de savoir si vous avez une IST est de vous faire dépister.
La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l'utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Les tests de détection des antigènes révèlent directement la présence d'un micro-organisme, de cette façon le médecin peut diagnostiquer l'infection rapidement, sans attendre que la personne produise des anticorps en réponse au micro-organisme.
Lésions buccales
En cause, les lymphocytes contenus dans le sperme et susceptibles de véhiculer certains virus. A noter que le risque est d'autant plus élevé que l'auteur-e de la fellation présente des lésions buccales de type gingivite, irritation ou autre plaie ouverte.
Le traitement des IST comme la chlamydia, les gonorrhées ou la syphilis se fait à l'aide d'antibiotiques. Aussi il est essentiel de faire appel à un médecin car il n'existe pas de traitement sans ordonnance. D'autres comme l'herpès génital ou le VIH sont incurables et restent à vie.
Herpès génital : l'herpès se caractérise par des lésions muqueuses en vésicules au niveau des organes génitaux, de l'anus ou de la bouche. Ces lésions peuvent entrainer démangeaisons et parfois brulures urinaires. Chlamydiose : il s'agit de l'IST la plus fréquente. Cette dernière est souvent silencieuse.
Vous pouvez vous faire dépister : dès six semaines après la dernière exposition au VIH (prise de sang) ; dès trois mois après la prise de risque avec un TROD (test rapide d'orientation diagnostique) ou un autotest. Un résultat positif devra dans ce cas être confirmé par une prise de sang.
Le préservatif est le meilleur allié contre les IST mais il ne protège pas à 100%. C'est pourquoi il est important de se faire dépister régulièrement pour prendre soin de sa santé et de celle de ses partenaires. Il est possible de poursuivre une vie sexuelle lorsque l'on a contracté une IST.
Les IST sont des infections qui se transmettent lors des rapports et contacts sexuels -même si elles peuvent aussi être contractées par d'autres voies, comme la transmission sanguine, le partage d'une seringue infectée ou de la mère à l'enfant lors d'une grossesse.
Cela va de la rhinopharyngite à la tuberculose, en passant par la grippe, les angines, la mononucléose infectieuse, la diphtérie, les oreillons, la rougeole, la rubéole, l'hépatite A, la méningite, la varicelle, l'herpès, la coqueluche, la scarlatine, les gastro-entérites, etc.
La mononucléose est une infection provoquée par le virus Epstein-Barr (EBV).
Syphilis, chlamydiose, herpès... la liste des maladies transmissibles par la salive ou un simple frottement des muqueuses est longue et inquiétante.
S'il ne s'agit que d'un simple baiser sur la joue, le risque de contracter le virus, ou de contaminer son entourage est très faible.
Les IST peuvent être mortelles : virus de l'immunodéficience humaine papillomavirus (cancer du col de l'utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (carcinome hépatocellulaire).
Les IST sont exclusivement contagieuses lors de ce type de contact. Un seul contact sexuel suffit pour la transmission d'une IST, sans qu'il n'y ait besoin d'avoir pénétration vaginale ou éjaculation. L'infection peut se faire par la bouche en cas de rapport oral.
A quel moment arrêter le préservatif dans une relation stable ? L'arrêt du préservatif peut s'envisager une fois que chacun des partenaires aura réalisé un test de dépistage du VIH et des IST (dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, un centre de planification et d'éducation familiale ou chez son médecin).
S'ils se manifestent, les symptômes de ces quatre infections curables sont notamment des écoulements vaginaux, des écoulements urétraux chez l'homme, des ulcères génitaux, une miction douloureuse et des douleurs abdominales. La seule façon de savoir si vous avez une IST est de vous faire dépister.
Toutes les IST se soignent, pour la plupart d'entre elles avec des traitements très simples. Presque toutes les IST peuvent guérir sans laisser de séquelles. Si certaines IST peuvent provoquer des symptômes mineurs qui se traitent facilement, d'autres peuvent entraîner à long terme des cancers ou une stérilité.
consulter son médecin traitant : il pourra soigner une maladie en cours, proposer un dépistage adapté, ou orienter vers un spécialiste si nécessaire, les femmes qui sont suivies par un gynécologue peuvent bien sûr l'interroger sur les IST, se rendre dans un CeGIDD (centre de dépistage).
Quand faire Le test ? Le test de dépistage peut être fait à tout moment mais un résultat négatif ne sera fiable que si la prise de sang a été réalisée plus de 6 semaines après la dernière prise de risque. Entre la prise de risque et le test, les relations doivent être protégées.