Diagnostic - Cancers ORL
Le diagnostic de malignité repose sur l'examen anatomopathologique après une biopsie de la tumeur. Cette biopsie est souvent pratiquée lors d'une fibroscopie réalisée sous anesthésie générale en ambulatoire.
Le cancer des voies aérodigestives supérieures (fosses nasales, sinus, bouche, pharynx et larynx) peut rester longtemps sans symptôme. Pour établir le diagnostic, les médecins utilisent l'endoscopie, l'imagerie et les analyses médicales (examen anatomopathologique des tissus prélevés par biopsie).
Les cancers du cou et celui de la gorge seraient dépistables par un simple test salivaire ou une prise de sang, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Science Translational Medicine. Les tests salivaires et les tests sanguins seraient efficaces pour détecter les cancers de la gorge et du cou.
Un cancer de la tête et du cou, aussi appelé cancer des voies aérodigestives supérieures ou cancer ORL, est un cancer qui touche toute la sphère ORL, allant de la base du crâne à la base du cou. Les cancers ORL peuvent concerner : la cavité buccale (la bouche, la langue, les lèvres, la mâchoire...)
Voici une liste non exhaustive d'infections qui doivent être considérées comme des urgences ORL : Saignement de nez important durant plus de 10 minutes (accompagnés de somnolence ou vertiges) Blessure du cou avec ou sans hémorragie. Insuffisance respiratoire aiguë (étouffement ou suffocation)
Le symptôme le plus courant du cancer des fosses nasales et des sinus paranasaux est un nez congestionné, bouché ou qui coule. Cela survient habituellement d'un seul côté du nez et dure longtemps, même si vous n'avez pas de rhume ni d'allergies. Ces symptômes peuvent s'aggraver graduellement.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer. Si aujourd'hui elle ne permet pas de le diagnostiquer à elle seule, ça sera sûrement le cas d'ici quelques années.
Environ 80 % des cancers de la tête et du cou sont des carcinomes épidermoïdes de la gorge (larynx, pharynx) et de la bouche, mais il existe une grande variété de tumeurs plus rares, comme les cancers du cavum (ou nasopharynx, à l'arrière du nez), des glandes salivaires (parotide, palais), de la glande thyroïde…
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Les manifestations cliniques peuvent aller des troubles du langage, de la vue à un déficit moteur ou des pertes d'équilibre. D'autres symptômes peuvent aussi être dus à la compression du cerveau par la tumeur qui peut aboutir à une hypertension intracrânienne (HTIC).
Pour le cancer de l'oreille ou du rocher les principaux types de traitements sont la chirurgie, et la radiothérapie. Plus rarement on peut avoir recours à la chimiothérapie. Le choix d'une ou de plusieurs de ces techniques est étudié lors de Réunion de concertation pluridisciplinaires (RCP).
Les maux de tête (ou céphalées) constituent le symptôme le plus fréquent, quel que soit le type de tumeur cérébrale. Ils se manifestent souvent le matin, parfois accompagnés de nausées et/ou de vomissements. Ils sont dus à la masse de la tumeur qui comprime la région où elle est localisée.
Les polypes inflammatoires sont des masses pédiculées qui prennent origine dans l'oreille moyenne . Ils peuvent se déplacer vers le pharynx par les trompes d'Eustache ou percer le tympan pour aller dans le canal de l'oreille. La trompe d'Eustache est un conduit étroit qui relie l'oreille moyenne au rhino-pharynx.
Parmi les principaux citons l'alimentation (consommation de pesticides, ingestion de parabènes, etc.), la consommation d'alcool et de tabac (a fortiori avec la prise d'une pilule contraceptive), l'exposition à des toxiques, l'hérédité (cancer du sein et du côlon notamment), certaines pathologies susceptibles d'évoluer ...
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Un des symptômes les plus fréquents du cancer du poumon est une toux persistante. Quiconque fume appartient donc au plus grand groupe à risque, mais est souvent habitué à la «toux du fumeur» chronique et renonce à se faire examiner par un médecin.
Pronostic du cancer du larynx
Le taux de survie global à 5 ans en cas de cancer laryngé est d'environ 60%. Les patients qui présentent une maladie ganglionnaire régionale ont un taux de survie à 5 ans de 43% et ceux qui présentent des métastases étendues ont un taux de survie à 5 ans de 30%.
La sensation d'avoir une boule dans la gorge, la gorge serrée ou quelque chose de coincé sont des symptômes d'une gêne dans la gorge. Plusieurs causes peuvent être responsables : le stress, la thyroïde, une maladie comme la pharyngite ou le reflux gastrique et l'arrêt du tabac.
Selon les données de l'INCa, les cancers les plus meurtriers chez l'homme sont : Le cancer du poumon avec 22 761 décès en 2018. Le cancer colorectal (9 209 décès). Le cancer de la prostate (8 115 décès).