Le diagnostic de la borréliose de Lyme repose avant tout sur un examen clinique. Il consiste à identifier les signes cliniques distinctifs de la maladie de Lyme et les atteintes qu'elle a pu provoquer, et à interroger le patient sur son exposition aux tiques.
Quels sont les tests disponibles pour dépister la maladie de Lyme? Lorsqu'une personne est infectée, l'organisme produit des anticorps pour se protéger contre la bactérie. Il existe des analyses sanguines permettant de mesurer la quantité de ces anticorps présente dans l'organisme.
Aujourd'hui, le diagnostic est soit clinique (au début de la maladie, avec présence de rougeurs de la peau), soit sérologique (examen du sérum sanguin) : en l'absence de rougeurs, un test sanguin dit « ELISA » est demandé, pour rechercher des anticorps dirigés contre Borrelia.
Est-ce que la maladie de Lyme reste toute la vie ? La maladie de Lyme peut se guérir si elle est dépistée à temps. Les symptômes peuvent être pris en charge si, néanmoins, la maladie de Lyme se développe. Des patients risquent cependant de continuer à souffrir de certains symptômes tout au long de leur vie.
À réaliser 2 à 5 semaines après la piqûre, sans traitement antibiotique en cours. Vous n'avez pas besoin d'être à jeun. Les résultats sont communiqués sous 10 jours environ.
Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Elle apparaît à l'endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aux aines, aux aisselles ou au tronc.
Le test « Elisa » est systématiquement utilisé depuis 2006 pour dépister la maladie, en vertu d'un protocole établi par les autorités sanitaires.
Quels organes sont touchés par la maladie de Lyme ? La maladie de Lyme (borréliose de Lyme) peut toucher différents organes et systèmes du corps. Les organes les plus couramment touchés comprennent la peau, le système nerveux central et les articulations.
Le stade deux se manifeste quelques mois après l'infection. Les malades éprouvent une fatigue extrême, une raideur articulaire et une irrégularité de leur rythme cardiaque. «Souvent, à ce stade, les patients ont oublié qu'ils se sont fait piquer et le diagnostic est plus difficile à poser», explique le docteur Phaneuf.
Une fois que la tique a mordu, elle reste accrochée à son hôte. Ainsi, pour reconnaître une morsure, il faut chercher la bête. Car si parfois la piqûre peut entraîner des démangeaisons et une rougeur, la plupart du temps, elle est indolore. On cherche alors un petit point noir ou gris, en relief.
Certaines complications neurologiques qui accompagnent la maladie de Lyme, telles que de l'engourdissement et des douleurs aux mains et aux pieds, pourraient être dues à une réponse immunitaire exagérée plutôt qu'à l'infection elle-même, montre une étude publiée dans la revue Emerging Infectious Diseases.
Le bilan diagnostique
Plusieurs éléments sont pris en compte pour l'établir: Les différents symptômes ressentis par la personne et les signes cliniques identifiés par le médecin lors d'une consultation. L'analyse des liquides biologiques (sang, urines ou autres liquides corporels).
S'il s'agit d'une simple irritation cutanée, celle-ci disparaît généralement d'elle-même en quelques jours. Si la rougeur persiste, il peut s'agir d'une infection par des borrélies. L'érythème migrant, un cercle rouge qui s'étend, peut être un signe de la maladie.
À l'intérieur des maisons, les tiques préfèrent se nicher dans les tapis, les sofas et n'importe quelles autres cachettes qu'elles trouvent. Il est recommandé de contacter un exterminateur pour éliminer les tiques chez vous et empêcher une infestation.
C'est le dioxyde de carbone, la chaleur et les odeurs que dégage l'hôte qui vont attirer la tique. Pour l'atteindre, elle va attendre que l'être vivant (humain ou animal) frôle avec une partie de son corps la végétation sur laquelle elle est perchée.
Dans un second temps, la maladie de Lyme entraîne des douleurs articulaires, des tremblements, des pertes de mémoire, de la fatigue.
Les antibiotiques recommandés sont la doxycycline, l'amoxicilline ou la ceftriaxone. La durée des traitements est variable suivant les localisations et leur gravité : les durées proposées varient de 14 à 28 jours. Voir les différentes manifestations cliniques. Le suivi clinique est de plusieurs semaines.
Aucott et son équipe suggèrent par exemple que l'infection pourrait déclencher une réponse auto-immune, dans laquelle le corps se retournerait contre ses propres cellules saines, ce qui expliquerait la fatigue et la douleur continues après le traitement antibiotique.
Pourquoi c'est difficile de diagnostiquer la maladie de Lyme? D'abord, lors du tout premier stade de la maladie de Lyme, les tests sérologiques sont peu efficaces, puisque le corps n'a pas encore produit suffisamment d'anticorps, explique le Dr Carignan.
La technique de dépistage consiste en un test IFi (immuno-fluorescence indirecte) ou ELISA réalisé sur un échantillon sanguin (prise de sang). Lorsque le résultat est négatif, la sérologie est à nouveau effectuée 15 jours plus tard.
En France, à Paris et en province, le laboratoire Barla http://labo-barla.eu/ réalise les tests sérologies (Elisa et Western Blot), les PCR, Elispot et les analyses d'exploration du système immunitaire : – PCR pour Borrelia, Bartonella, Rickettsies, Anaplasma, Ehrlichia, Coxiella, Francisella, Néoehrlichia mikurensis.
Le traitement recommandé est : doxycycline1 ou amoxicilline pendant 14 jours en première intention ; • azithromycine pendant 7 jours si la première ligne impossible. Avant et après traitement, il est recommandé de demander au patient de prendre en photo l'érythème migrant aux diffé- rentes phases d'évolution.
L'apparition de signes cliniques cutanés ou généraux doit faire débuter un TRT antibiotique, sans attendre la confirmation du laboratoire. *Néanmoins dans les zones de forte endémie de maladie de Lyme une antibioprophylaxie peut être proposée.
Le tropisme cutané, articulaire et neurologique du germe explique que la symptomatologie extra-hépatique soit en général au premier plan. Les atteintes hépatiques de la maladie de Lyme sont rares, souvent asymptomatiques, avec une traduction purement biologique.