Tester son périnée
Le test le plus simple consiste à voir si vous arrivez à stopper votre jet au moment d'uriner. Attention ne répétez pas ce stop-pipi plus souvent car il pourrait entrainer des infections urinaires à la longue. 2. Vous pouvez également manuellement tester sa tonicité.
Comment savoir si son périnée est relâché ou bien musclé ? Selon Sabrina Fajau, l'absence de troubles (fuites urinaires, difficultés à retenir des gaz, troubles sexuels...) est déjà bon signe.
Prenez une inspiration profonde, expirez par la bouche et visualisez votre périnée. Contractez-le et essayez de tenir pendant cinq secondes, puis relâchez cinq secondez. Répétez l'exercice une quinzaine de fois, plusieurs fois par jour. En cas de douleur, arrêtez immédiatement.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Lorsque le périnée se relâche…
la grossesse, par le poids du bébé et les changements hormonaux, l'accouchement, durant lequel les muscles du périnée peuvent se déchirer ou être coupés (épisiotomie), l'obésité, la constipation chronique ou la toux régulière, car elles provoquent une hyperpression abdominale.
Autant les triceps, les biceps que les deltoïdes peuvent travailler durant une relation sexuelle. La position de la levrette est souvent citée en exemple pour renforcir le haut du haut du corps. Durant vos ébats sexuels, vous pourrez remarquer que vos muscles abdominaux travaillent sans relâche.
Dans la famille des « bons » nous avons le gainage et le vacuum. Autrement dit, il s'agit des abdominaux hypopressifs. Lors de l'exécution d'une série de gainage, le périnée n'est pas mis à mal.
Muscler son périnée en marchant, le concept
L'idée est assez simple : réaliser des séries de contractions-relâchements de vos muscles du plancher pelvien tout au long de la journée. Par exemple, lorsque vous marchez, êtes dans une file d'attente, ou dans les transports, contractez les muscles de votre périnée.
Les causes de cet affaiblissement. On pense prioritairement à la grossesse et à l'accouchement par voie naturelle qui peuvent provoquer de vrais traumatismes.
Pour apprendre à ressentir le périnée postérieur, on peut faire comme si l'on retenait un gaz, sans pour autant serrer les fesses. C'est la contraction anale qui est intéressante. Quant au périnée antérieur, on peut tenter de faire comme si l'on retenait la dernière goutte d'urine.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
Une descente d'organes ou prolapsus génital est un affaissement anormal d'un ou de plusieurs organes : utérus, vessie, rectum, à travers le vagin. La forme la plus connue est la cystocèle ou descente de la vessie.
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.
Les sports ennemis du périnée
Le running, la corde à sauteret le trampoline sont particulièrement à risque par les pressions qu'ils provoquent sur le périnée à chaque impact. Ces sports "créent des impacts et à-coups importants sur le périnée.
Pratiquer en loisir, le vélo préserve le périnée
En balade ou en mode vélotaf, le vélo est idéal pour éviter les fuites urinaires et protéger les muscles pelviens. La selle, la position assise, ainsi que rouler sans à-coups, le vélo n'entraîne pas d'impact. Le périnée n'est donc pas martelé par la pression des organes.
Les pratiques à risques sont principalement l'équitation, le basket, la course à pied, les sauts (surtout le trampoline), le step, la zumba, etc. Les sports plus doux sont donc préférables : la natation, la marche, le yoga, le Pilates, l'aquagym, etc. Ces activités n'engendrent pas de pressions périnéales.
Enchaîner un maximum de positions pour montrer son savoir-faire ne favorise pas véritablement l'orgasme. La première fois, la plupart des couples choisissent la position classique du missionnaire : l'homme est allongé sur la femme et lui fait face.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
La plupart du temps, la descente d'organes ou prolapsus se manifeste par une gêne dans le bas-ventre, une sorte de pesanteur, de masse au niveau du vagin ainsi que des troubles urinaires (fuites, augmentation de la fréquence des mictions, ou des troubles rectaux (difficultés à l'exonération, constipation, parfois ...
Symptômes du prolapsus génital
Les femmes ont une sensation de "boule vaginale" ou de pesanteur au niveau du bassin, du périnée ou du rectum ou tout simplement une gêne. La gêne augmente en général lors des efforts physiques (longue marche, etc.) et diminue après quelques minutes de repos en position allongée.
Il existe plusieurs types de rééducation du périnée. Au cabinet, nous pratiquons la méthode manuelle : il s'agit d'une rééducation avec le souffle, en hypopression et avec des exercices de visualisations. S'il est nécessaire, dans certains cas, une sonde vaginale d'électrostimulation peut vous être prescrite.
Le chirurgien-urologue ou gynécologue va remettre et maintenir en place l'organe descendu. Une hystérectomie (ablation de l'utérus) peut aussi être envisagée après ménopause et parfois, une ablation du col de l'utérus associée à un cloisonnement du vagin quand il n'y a plus de relations sexuelles.