La personne souffrant de phobie sociale est terrifiée à l'idée de dire ou faire quelque chose qui pourrait amener les autres à avoir un jugement négatif à son encontre. Cette peur va rapidement devenir une angoisse permanente qui amènera la personne à éviter ces situations par des conduites d'évitement.
Le traitement le plus efficace
Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
La phobie sociale, dénommée également anxiété sociale, est un des troubles psychiques les plus fréquents puisqu'il touche environ 5 à 7 % des sujets de la population générale, sur une durée longue le plus souvent.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
Une personne anxieuse, timide, ou hypersensible peut réussir à avoir des interactions sociales. Une personne qui a de l'anxiété sociale, elle, a souvent besoin d'aide pour y parvenir. Laurie Hawkes1, psychologue clinicienne et psychothérapeute rassure : “ce n'est pas une maladie”.
L'anthropophobie aussi appelée phobie de relations interpersonnelles ou phobie sociale est une crainte pathologique des gens et de la compagnie des gens est une variante de la névrose sociale, qui est un trouble panique.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Phobie sociale : pourquoi je n'aime pas les gens ? Repli sur soi, sentiment d'être en décalage constant avec la société, impression de ne pas être compris, peur d'être jugé, dénigré… Les craintes qui entourent les rapports aux autres sont aussi intenses que diverses.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
la génétique : les phobies peuvent être transmises d'une génération à une autre; l'environnement : un événement effrayant ou un traumatisme peut provoquer une phobie. Par exemple, une personne qui évite la noyade de justesse pourrait développer une phobie de l'eau.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour. Aider les autres.
La xénophobie est dérivée du mot grec «Xenos» qui signifie «étranger» et Phobos qui signifie «peur ou crainte». La xénophobie est la sensation irrationnelle de peur ressentie à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes ainsi que de situations perçues comme étranges ou étrangères.
Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu'elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes.
Vous pouvez ensuite consulter un psychologue qui mènera un entretien clinique précis dans le but de découvrir des signes de ce trouble. La phobie sociale peut faire l'objet d'un test effectué par le thérapeute à l'aide de différentes échelles comme celle de phobie sociale de Liebowitz.
Le fait d'être une femme et d'avoir vécu des événements stressants ou traumatisants, en particulier dans l'enfance, est également reconnu comme un facteur de risque. Les troubles anxieux sont aussi souvent associés ou majorés par les événements de vie (professionnels, affectifs et familiaux) et l'environnement.
L'angoisse matinale trouve souvent son origine dans l'anxiété généralisée. Dans la plupart des cas, le cortisol, l'hormone de stress, reste haute pendant toute la journée et la nuit, provoquant ainsi ce pic d'angoisse au réveil.
Elle va notamment augmenter la quantité de sang qui arrive dans les muscles des jambes, pour nous permettre de fuir. Le coeur s'accélère, la respiration est plus rapide, les glandes sudoripares se mettent à sécréter la sueur, donc on transpire, la gorge est sèche, et les mains se mettent à trembler.
Apprenez à écouter attentivement
Cela vous a sans doute déjà frappé : les gens adorent parler d'eux-mêmes. Servez-vous-en pour alimenter la conversation. «N'arrêtez pas de poser des questions et de manifester un réel intérêt», conseille Dianna Booher.