Une fois la fermentation alcoolique achevée, le vin résultant possède encore un goût âpre dû à la présence d'acide malique. Le vinificateur qui souhaite assouplir le vin procède alors à une seconde fermentation : la fermentation malolactique. Pour qu'elle se produise, il faut ramener la température de la cuve à 20°C.
Des températures trop faibles inhibent l'activité levurienne, trop élevées, elles tuent les levures. L'ajustement de la température des cuves peut parfois suffire pour finir les fermentations, si c'est la seule raison du ralentissement.
La principale méthode pour stopper la fermentation est le MUTAGE. En quoi cela consiste t-il ? Et bien, en 2 mots, il s'agit d'ajouter de l'alcool (à 70% ou 90%) dans le vin en fermentation… ce qui inhibe le travail des levures.
Vous pouvez donc augmenter la température de fermentation de 2 à 5 °C en 1 à 2 jours. Ainsi si vous menez une fermentation autour de 20°C, refroidissez votre moût jusqu'à 18°C afin de pouvoir introduire votre levure dans des conditions adéquates.
L'équation bilan de la fermentation alcoolique est la suivante : C6H12O6 → 2 C2H5OH + 2 CO2 . Cette fermentation d'une molécule de glucose permet de fabriquer 2 molécules d'ATP.
Bilan comparé des fermentations et de la respiration
En aérobiose, une molécule de glucose complètement décomposée produit 2840 KJ et synthétise 38 molécules d'ATP (30,5 KJ par molécule) pour un rendement de 38,6 % (36 x 30,5 x100/2840 = 38,6).
La fermentation est l'étape qui consiste à transformer les sucres formés lors du brassage en alcool. Cette étape est composée de 3 sous étapes : La multiplication cellulaire, la fermentation principale et la garde ou fermentation secondaire.
Une fois que les levures ont transformé tout le sucre en alcool, la fermentation alcoolique s'interrompt. Ce processus dure généralement deux à trois semaines.
Il faut relancer la fermentation, le plus tôt possible, en collaboration avec un oenologue conseil : doser le titre alcoométrique, sucres résiduels, acidité volatile et acide malique. rétablir les températures de fermentation optimales de 21°C à 22°C en blanc et de 25 à 28°C en rouge.
Votre fermentation primaire doit durer au moins 14 jours pour laisser le temps à vos levures de consommer tous les sucres fermentescibles du moût. Si vous êtes pris par le temps, rien ne vous empêche de laisser votre moût fermenter 2 ou 3 jours supplémentaires à condition que votre fermenteur soit correctement fermé.
Les vins doux naturels sont obtenus par addition, avant ou après pressurage, d'alcool neutre, d'eau-de-vie de vin ou de moût de raisin concentré. On appelle cela le "mutage" (les vins sont dits « mutés »). Ce procédé permet de stopper la fermentation et de préserver ainsi une certaine quantité de sucre dans le vin.
– Le vin pétille réellement. La situation est ici plus inquiétante car il s'agit probablement d'une refermentation dans la bouteille qui a produit une quantité importante de CO2. Généralement, ce processus entraîne une dégradation de la qualité du vin qui est alors rarement buvable.
Il est possible d'ajouter la levure dans le moût quand la température est inférieure à 25°C sans risque de la tuer. Ensuite bien mélanger le tout avec une grande spatule désinfectée afin d'aérer le moût au maximum (la levure a besoin d'oxygène pour son activité cellulaire).
La température d'inoculation
Trop froid et les levures dorment peut-être. Il faut bien vérifier la température nécessaire pour la souche de levure choisie, attendre d'être à cette température là pour inoculer et maintenir du mieux que possible cette température pendant la fermentation primaire.
Toutefois, si vous souhaitez en ajouter afin d'accélérer le processus de fermentation ou de mieux contrôler l'environnement, il existe deux techniques: Ajouter du ferment pour légumes Caldwell. Ajouter du liquide de l'une de vos précédentes lacto-fermentations (cette saumure regorge de bactéries lactiques).
> Le geste du vigneron
Lors d'une première étape, le vigneron réhydrate les levures dans de l'eau à 37° C pendant une dizaine de minutes, à la dose de 20g/hl. Ensuite, il ajoute un peu de moût afin d'adapter ce levain à la température de la cuve, car les levures sont très sensibles aux écarts de température.
La fermentation alcoolique est utilisée par les levures comme voie métabolique de substitution lorsqu'elles n'ont plus d'oxygène à disposition. Cela leur permet de fabriquer temporairement de l'énergie à partir du sucre.
Deux procédés sont autorisés pour bloquer la fermentation et faire du vin doux : l'ajout d'anhydride sulfureux (ou dioxyde de soufre ou E220) qui tue les levures responsables de la fermentation ou l'ajout d'alcool.
Pour clarifier les vins, il existe deux grandes méthodes : le collage et le filtrage. Le collage consiste à ajouter dans les cuves des protéines (généralement issues du blanc d'œuf) qui vont coaguler avec les microparticules solides issues du raisin.
Laissés à l'air libre, les jus s'oxydent très rapidement et perdent leurs précieuses vertus. Plus encore que la chaleur, l'oxygène et la lumière altèrent la vitamine C.
La levure responsable de la fermentation alcoolique est Saccharomyces cerevisiae.
La fermentation alcoolique ne peut se produire que sous certaines conditions : Température : trop froid (10 °C), le processus est très ralenti voire incomplet. trop chaud (au-delà de 45 à 50 °C), les levures meurent, le milieu devient inapte à leur survie.
La densité du vin fini est autour de 933 à 995 g/l : en effet, le vin fini contient environ 85 % d'eau, 13% d'éthanol, et 2% d'autres composés responsables du goût, de la texture et des arômes particuliers du vin, mais là c'est une autre histoire.