Vous vous demandez probablement combien de temps il va durer. Les symptômes classiques du rhume, tels que les éternuements, l'écoulement nasal, les maux de gorge et la toux, peuvent persister de 2 à 14 jours. Mais dans environ deux tiers des cas, les gens se remettent du rhume en une semaine à peu près.
Le mal de gorge régresse, mais la congestion nasale débute, avec un nez transformé en fontaine, une grande fatigue, et éventuellement des maux de tête. Jours 8 à 10 : toux grasse ou sèche, décongestion nasale progressive. La fatigue et la toux persistent encore quelques jours, mais vous voyez enfin le bout du tunnel !
La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…
L'apparition d'une congestion nasale et d'un écoulement nasal épais, purulent (jaune-vert) est l'évolution normale d' un rhume. La toux persiste parfois au-delà de la disparition des autres symptômes. Les symptômes durent habituellement une semaine à 10 jours et le rhume guérit le plus souvent spontanément.
En général, une personne enrhumée n'est plus contagieuse au bout d'une semaine. Si vous êtes malade, restez à la maison dans la mesure du possible.
Le temps d'incubation (la période entre la contamination et l'apparition des premiers symptômes) d'un rhume est d'à peu près 48 heures. La personne est contagieuseun jour avant l'apparition des symptômes. Le rhume dure souvent quatre ou cinq jours, période pendant laquelle la personne est contagieuse.
Position couchée : Le mucus s'évacue moins facilement de vos voies respiratoires lorsque vous êtes couché. En effet, le mucus peut s'accumuler dans la gorge, ce qui déclenche la toux. Durant la journée, vous bougez et avalez souvent, ce qui réduit les sécrétions nasales.
Le rhume se caractérise aussi par un écoulement nasal clair qui conduit à se moucher fréquemment et quelques symptômes généraux variables d'un cas à l'autre et d'une personne à l'autre : fièvre et fatigue habituellement peu élevées, mal à la tête, yeux qui pleurent et parfois une toux.
En effet, notre nez et nos voies respiratoires sont faits pour se débarrasser des microbes avant qu'ils ne nous rendent malade. En hiver et en automne, quand l'air est sec et froid, les muqueuses sont irritées et remplissent donc moins bien ce rôle de défense.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Pourquoi est-on fatigué ? Lorsqu'on est malade, la baisse de régime s'explique par la lutte entre notre système immunitaire et le virus responsable de l'infection. Ce combat contre la maladie mobilise les réserves de notre corps.
Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Les médicaments contre le rhume par voie orale
un antihistaminique (cétirizine, chlorphénamine, diphénydramine, phéniramine) qui a un effet asséchant sur la sécrétion du mucus ; du paracétamol ou de l'ibuprofène pour faire baisser la fièvre et soulager les maux de tête associés au rhume.
La guérison est spontanée. Il est conseillé de consulter son médecin en présence d'un rhume qui ne guérit pas après 10-15 jours, de persistance ou de réapparition de la fièvre, d'une toux, de maux de tête, liés peut-être à une sinusite, de mal à la gorge ou aux oreilles.
Il est alors conseillé de surélever son oreiller, ou d'en ajouter un second, afin d'être dans une position un peu plus assise, avec le buste légèrement redressé. L'idée est de dormir en position inclinée plutôt qu'allongée : cela permet d'atténuer la pression sur les sinus et de dégager les voies respiratoires.
L'absence de distractions peut accroître la perception de certains symptômes. Et le fait de s'allonger peut aggraver la congestion nasale. En effet, quand notre tête est relevée pendant la journée, le mucus a tendance à s'écouler vers le bas. Tandis que la nuit, il s'accumule vers l'arrière de la gorge.
Le rhume peut aggraver les symptômes d'autres affections comme l'asthme et les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC). Un rhume peut aussi mener à une bronchite bactérienne, à une pharyngite, à une pneumonie ou à une otite, surtout quand une personne est déjà atteinte d'une affection pulmonaire.
Il faut veiller à ne pas se moucher trop fort, et de préférence une narine après l'autre. En effet, lorsqu'on se mouche fort, la pression dans le nez est beaucoup plus importante que lorsqu'on éternue ou que l'on tousse. Cela peut entraîner une propagation de l'inflammation dans les sinus.
Et conseil le plus important, il ne faut pas se moucher trop fort car cela peut favoriser la dispersion des microbes dans les oreilles et les sinus et provoquer ainsi des otites ou des risques de rhinopharyngite. L'air chargé de bactéries pourrait également provoquer des maux de tête et autres inflammations.
Les virus qui sont évacués du nez quand on se mouche peuvent survivre plusieurs heures sur un mouchoir (8h à 12h pour le virus de la grippe par exemple). Voilà pourquoi il faut se moucher de préférence avec un mouchoir en papier à usage unique et ne pas le remettre, ensuite, dans sa poche pour le réutiliser.
Un humidificateur propre ou un vaporisateur à vapeur froide est un excellent moyen d'ajouter de l'humidité à l'air ambiant. Cela aidera à garder les fosses nasales humides, ce qui permet au mucus de s'écouler plus rapidement. Autrement dit, vous vous débarrasserez de l'écoulement nasal plus rapidement.
Si vous repérez les premiers signes d'une infection d'origine bactérienne, notamment l'aggravation des symptômes (toux, fièvre, difficultés respiratoires…) ou l'apparition de nouveaux symptômes (diarrhée, vomissements, douleurs à l'oreille, conjonctivite…) vous devez rapidement consulter un médecin.
Faire des inhalations
Si l'obstruction nasale est importante, on passe aux inhalations d'huiles essentielles (ravintsara, thym, eucalyptus, menthe poivrée...). La vapeur d'eau chaude dilate les petits vaisseaux et optimise l'action anti-infectieuse et décongestionnante des huiles essentielles, d'où un effet rapide.
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.