La ballade. La ballade est un petit poème de forme fixe composé de trois strophes (octosyllabes ou décasyllabes) suivies d'un envoi (demi-strophe finale). Le dernier vers de la première strophe est répété à la fin des deux autres strophes et sert de refrain.
Une strophe formée de deux vers est appelée distique. Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain.
La ballade est un poème de trois strophes suivies d'un envoi. Le dernier vers de la première strophe revient à la fin des deux autres strophes et de l'envoi, ce vers joue donc le rôle d'un refrain.
Les formes poétiques fixes les plus connues :
Le sonnet. Le pantoum. La ballade.
Le poème peut avoir une forme fixe, tels le sonnet, la ballade ou l'ode, ou, dans la poésie plus moderne, se présenter en vers libres.
Il doit être composé de 14 vers. Il doit contenir deux quatrains (strophe de quatre vers) suivis de deux tercets (strophe de trois vers), entièrement formés d'alexandrins (vers de douze syllabes). La disposition des rimes composant la finale de chacun des vers doit épouser la structure suivante : ABBA ABBA CCD EDE.
SONNET, subst. masc. VERSIF. Poème de 14 vers, composé de 2 quatrains aux rimes embrassées, suivis de 2 tercets dont les 2 premières rimes sont identiques tandis que les 4 dernières sont embrassées (sonnet italien) ou croisées (sonnet français).
La poésie est un genre qui se fixe des contraintes fortes pesant sur la forme : respecter certaines longueurs de vers, certains schémas de rimes, un nombre précis de strophes et de vers par strophe, etc. Ces contraintes varient selon la forme du poème (un sonnet, une ballade ) et selon l'époque.
Elles se distinguent par leur sujet, leur registre, leur longueur, selon les cas. À partir du XIXe siècle, les poètes privilégient les formes libres. Parmi les formes libres, les plus importantes sont le blason, le calligramme, le poème en prose et l'épigramme.
Comme toute forme fixe, le sonnet soulève la question de la tradition en art, de son aspect figé ou vivant, et de l'imitation. Les poèmes montrent que tradition et innovation s'unissent. Le sonnet est une forme fixe mais pas figée, et chaque poète qui s'en empare le fait à sa façon et selon son époque.
Groupe de trois vers unis par le sens et certaines combinaisons de rimes.
Le sonnet marotique, parfois qualifié à tort d'« italien » (son schéma de rimes ne se rencontre pas en Italie), comporte deux quatrains puis deux tercets, rimés abba abba ccd eed. C'est la forme que pratiqua Clément Marot, l'un des introducteurs du sonnet en France, d'où le nom de sonnet « marotique ».
Tout comme le sonnet, le pantoum doit respecter des règles : Il doit contenir 16 vers dont seulement 10 doivent être différents. Il est composé de 4 quatrains (strophes de quatre vers). La longueur des vers est laissée au choix de l'auteur, mais doit être préservée tout au long du poème.
Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu'ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes.
On distingue alors différentes formes poétiques : les formes poétiques fixes et les formes poétiques libres.
Le sonnet le plus célèbre est "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie".
Poème dont les initiales des vers, lues verticalement, composent un mot (nom de l'auteur, du dédicataire, terme clef).
Le premier vers
Commencez par une première phrase et faites la "chanter" dans la tête en la modifiant peu à peu jusqu'à ce qu'elle se coule dans la forme d'un vers. Vous pouvez choisir plusieurs nombres de syllabes (6, 7, 8, 9, 10, 12) du moment que chaque vers ait la même quantité de syllabes (isométrie).
Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
D'abord écrit en décasyllabes, puis en alexandrins, le sonnet comprend quatorze vers : deux quatrains (qui forment un huitain) et deux tercets (sizain). Le dernier vers d'un sonnet est souvent appelé « chute ».
Le sonnet est un genre poétique bref très codifié. Il est composé de quatorze vers isométriques, c'est‐ à‐dire d'un même nombre de syllabes, en général des décasyllabes ou des alexandrins. Le poème est organisé en deux quatrains à rimes embrassées identiques (ABBA//ABBA) et deux tercets à la disposition plus souple.