Il s'agit d'un camail, ou courte pélerine, que peuvent porter les hauts dignaitaires de l'Église. Celle du Pape est en velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, ou en soie blanche bordée d'hermine en été. Le souverain pontife peut la porter hors des célébrations liturgiques.
La tiare pontificale, appelée aussi le trirègne (en latin tiara ou triregnum), est la triple couronne des papes, à caractère non liturgique (contrairement à la mitre papale), mais doctrinal car la tiare symbolise le pouvoir pétrinien donné par Jésus-Christ à saint Pierre.
La chasuble est un vêtement sacerdotal à deux pans et sans manches avec une ouverture pour la tête, que le prêtre revêt par-dessus l'aube et l'étole pour célébrer la messe et pour d'autres actions liturgiques quand elles précèdent ou suivent immédiatement la messe.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
On se demande rarement qui habille le pape. Pourtant ce créateur de vêtements sacrés est un artiste italien incroyable, un brin chaman. Peintre, organiste, directeur artistique, parfumeur, photographe et graphiste, Filippo Sorcinelli est un personnage hors norme à la renommée internationale et à l'aura mystérieuse.
La papamobile : le véhicule officiel du pape Jean-Paul 2, une Mercedes spécialement conçue pour assurer sa sécurité et protéger le pape des éléments.
Se couvrir la tête avec une kippa (littéralement, le terme hébreu signifie une voûte, ou encore un calot, morceau de tissu rond qu'on pose sur son chef) est une pratique courante chez les Juifs religieux.
La coule, aussi appelée cuculle (du latin cucullus), est un vêtement à capuchon porté par les moines.
De nos jours, la tenue de tous les jours des évêques et cardinaux est la soutane noire avec la croix pectorale et l'anneau et, s'ils le jugent utile, la ceinture, le collaro et la calotte de couleur.
L'aube est une tunique longue allant jusqu'aux pieds et de couleur blanche, à manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée par tous les clercs, de l'évêque à l'acolyte comme habit liturgique.
La soutane intérieure (souvent appelée tout simplement soutane) est une robe portée par tous les clercs, moines, et souvent par des séminaristes. Les lecteurs et les sous-diacres la portent souvent quand ils sont à l'église, mais en général ils ne sont pas censés la porter au quotidien.
La mitre est portée par les évêques, les archimandrites, et certains prêtres qui en ont le droit, les mitrophores.
125. Le vêtement liturgique propre du diacre est la dalmatique qu'il doit revêtir sur l'aube et l'étole. Afin de respecter une noble tradition de l'Église, il est louable de ne pas faire usage de la faculté d'omettre la dalmatique.
Traditionnellement, le mot « tiare » fait référence à une couronne de forme haute, souvent de forme cylindrique, rétrécie vers son sommet, faite de tissu ou de cuir et richement ornementée. Elle était portée par les rois et les empereurs chez quelques anciens peuples de Mésopotamie.
Avant cette soutane blanche, les Papes portaient des tuniques rouges en référence au sang du Christ.
Coiffe réservée aux évêques dans la religion chrétienne. Il porte la mitre durant les cérémonies officielles. Il existe trois types différents de mitres.
Curé: il a une longue robe marron. Chanoine: il a une grande robe noir et une sorte de gros gilet blanc. Pape: avec une croix à triple traverse et de grandes robes. Cardinal: avec son chapeau plat et rouge ( le galero) d'où pendait des houppes.
La bénédictine porte une robe noire à larges manches, une tunique sous la robe, un scapulaire noir, une guimpe blanche, un bandeau blanc et un voile noir. Au chœur, la religieuse bénédictine porte la coule monastique noire mais sans capuchon.
1. Partie de l'habit monacal qui couvre la tête et tombe sur la poitrine et les épaules. 2. Habit de moine en général.
Son utilité principale est de protéger le porteur des intempéries (vent, pluie, froid) et chez les moines d'encourager l'isolement méditatif.
C'est au 13e siècle que l'on trouve la première trace de l'expression "l'habit ne fait pas le moine". Elle serait la traduction de la formule latine "barba non facit philosophum". Attribuée à Plutarque, cette expression très similaire à sa forme actuelle, signifie "la barbe ne fait pas le philosophe".
Le Cérémonial des évêques donne la liste des insignes épiscopaux : l'anneau, la crosse, la mitre, la croix pectorale, et dans le cas des archevêques, le pallium. Il stipule que l'évêque emploie la crosse, symbole de son autorité de pasteur, seulement à l'intérieur de sa cité ou de son diocèse.
Pour les cardinaux, la couleur pourpre est fondamentale, car elle leur permet de s'approcher symboliquement du pape, qui ne porte exclusivement que deux couleurs : le blanc (soutane et calotte) et le rouge (mosette et chaussures).
L'élection du pape est la prérogative exclusive du Collège des cardinaux, réunis en conclave (lieu fermé à clé) après la mort ou la renonciation du pape, et selon les dispositions de la constitution Universi Dominici gregis de Jean-Paul II (1996) et le motu proprio Constitutione Apostolica de Benoît XVI (2007).