Le staphylocoque doré : sur le podium des infections nosocomiales. Le staphylocoque doré, deuxième cause d'infection nosocomiale après la bactérie Escherichia coli, est très courant dans notre environnement. On en retrouve sur la peau d'environ 30 % des sujets sains.
Trois bactéries représentent la moitié des germes isolés dans le cadre d'infections nosocomiales : Escherichia coli (26%), qui vit naturellement dans les intestins de chacun. Staphylococcus aureus (16%), présent dans la muqueuse du nez, de la gorge et sur le périnée d'environ 15 à 30 % des individus.
Les infections nosocomiales, ou « infections liées aux soins », sont des infections contractées dans un établissement de santé tel qu'un hôpital ou une clinique. Santé Publique France estime qu'environ un patient hospitalisé sur 20 y a été confronté dans l'hexagone en 2017.
La plupart des microbes appartiennent à 4 grandes catégories : bactérie, virus, protozoaire ou champignon (pour plus d'information, consultez les fiches d'informations Bactérie/Virus/Protozoaire). On peut aussi appeler ces microbes germes ou microbes pathogènes et ils causent des maladies infectieuses.
Il existe différentes familles de microbes, chacune composée de milliers d'espèces : les bactéries, les virus, les protozoaires et les champignons.
Dans 135 pays, le staphylocoque doré est la bactérie la plus mortelle, et E. coli est en tête dans 37 pays. Chez les enfants de moins de cinq ans, ce sont toutefois les infections à pneumocoque qui se révèlent les plus meurtrières. En France, le staphylocoque doré et E.
Comment la soigne-t-on ? La prise en charge varie énormément d'un patient à l'autre. Une grande partie des infections nosocomiales étant dues à des bactéries, des antibiotiques sont souvent prescrits. Dans d'autres cas, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour traiter le foyer infectieux.
Le traitement d'une infection nosocomiale est variable selon la bactérie présente et les symptômes qu'elle provoque. La prise en charge médicale varie d'un patient à un autre. Le traitement employé est une antibiothérapie (soit un seul antibiotique soit plusieurs).
Causes de septicémie
Les infections pulmonaires sont la cause la plus fréquente de septicémie. Les infections urinaires , qui ne sont pas traitées à temps ou correctement peuvent induire une septicémie. Il arrive que des infections de l'abdomen et des plaies en soient également responsables .
D'après la dernière enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales, les individus les plus à risque de contracter ces maladies sont les hommes, les personnes de plus de 65 ans, les patients atteints d'une maladie sévère, d'une immunodépression, et celles ayant subi une intervention chirurgicale dans les 30 ...
L'apparition d'une infection multiplie ainsi le risque de décès par trois. Les infections nosocomiales les plus fréquemment responsables d'une issue fatale sont les pneumopathies, les bactériémies (mortelles dans 20 % à 30 % des cas), les chocs septiques, les infections digestives et les infections du site opératoire.
Les termes « infections associées aux soins » couvrent un large éventail d'infections. Les infections les plus fréquentes sont les infections des voies urinaires, les infections des voies respiratoires, les infections de plaies postopératoires et les infections des voies sanguines (voir figure).
Angine, grippe, gastro-entérite ou sinusite font partie des infections les plus courantes chez les adultes comme chez les enfants. La majorité de ces infections sont dues à des virus, plus rarement, à des bactéries.
On traite les infections dues à Staphylococcus aureus par des antibiotiques. Le médecin essaie de déterminer si la bactérie est résistante et si oui, à quel antibiotique. Une affection contractée en milieu hospitalier est traitée par des antibiotiques efficaces contre les SARM.
Les symptômes d'une infection à staphylocoques
Lorsqu'il s'agit d'une infection cutanée, les symptômes vont apparaître sur la peau. Il s'agit généralement de furoncles, de folliculites, d'un impétigo, avec une peau rouge, gonflée, douloureuse, qui présente des boutons et parfois du pus.
Se désinfecter les mains après tout contact avec l'environnement du patient, son lit, ses effets personnels et les surfaces de son environnement, même en l'absence de contact avec le patient. Pourquoi ? Afin de vous protéger, vous et l'environnement du traitement, contre les bactéries émanant du corps du patient.
La durée du traitement dépend de la gravité de la septicémie. La plupart du temps, elle ne dépasse pas une semaine. En revanche, la convalescence peut durer jusqu'à deux mois. Les chances de guérison dépendent d'une part du nombre d'organes lésés par l'infection, mais aussi de la réponse de l'organisme au traitement.
Les bactéries pathogènes pénètrent dans l'organisme par l'intermédiaire des plaies, de la nourriture, des relations sexuelles non protégées et de l'air qu'on respire. Elles se dirigent ensuite autour de cellules et tissus spécifiques pour se protéger des mécanismes de défense du corps humain.
Pour savoir si une maladie est due à un virus ou une bactérie, il est possible d'utiliser un test de diagnostic rapide (TDR), par exemple dans l'angine à streptoque Beta hemolytique du groupe B (Figure 1) 3. Il existe de nombreux antibiotiques différents, qui ont chacun un mécanisme d'action spécifique.
Les agents pathogènes les plus connus à ce jour sont les bactéries, les virus, les champignons et les parasites.
Les virus sont des microbes, c'est-à-dire des “petits êtres vivants”. Ils ne se voient pas à l'œil nu et provoquent des maladies. Les bactéries sont également des microbes mais il ne faut pas les confondre car leur mode d'action est complètement différent.
Parmi les portes d'entrée, on compte les muqueuses (ex. : voies respiratoires), la voie génitale, le tractus gastro-intestinal, le tractus urinaire, les lésions cutanées (ex. : les plaies) et les dispositifs invasifs comme les cathéters intraveineux.