L'hypocondrie ou peur des maladies est la peur déraisonnable d'être atteint d'une maladie grave : cancer, démence, SIDA, affection cardio-vasculaire etc…
La nosophobie, appelée aussi pathophobie, est la peur de contracter une maladie. Le terme nosophobie est issu du grec « nosos » pour maladie et « phobos » pour phobie. Attention à ne pas confondre nosophobie avec hypochondrie.
La nosophobie est la peur de tomber malade. Cette phobie est particulièrement handicapante lorsque les sujets de cette maladies mettent en place des stratégies d'évitement. Il est possible de soigner cette phobie grâce à un suivi psychologique ou à l'hypnose.
L'hypocondrie se manifeste sous forme de "crises" ou de façon constante. Douleurs, palpitations, crampes, fourmillements, boutons suspects, retards de règles... Les moindres signes physiques sont interprétés par l'hypocondriaque comme les symptômes d'une maladie grave, potentiellement mortelle.
Parmi les principaux citons l'alimentation (consommation de pesticides, ingestion de parabènes, etc.), la consommation d'alcool et de tabac (a fortiori avec la prise d'une pilule contraceptive), l'exposition à des toxiques, l'hérédité (cancer du sein et du côlon notamment), certaines pathologies susceptibles d'évoluer ...
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Comment traiter une peur des maladies ou hypocondrie ? Le traitement de l'hypocondrie repose essentiellement sur un abord psychothérapique. Les psychothérapies cognitives et comportementales sont particulièrement recommandées, mais d'autres abords peuvent aussi avoir leur place comme l'EMDR ou un abord systémique.
C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ». Une personne qui souffre de thanatophobie vit dans une peur démesurée et irraisonnée de la mort. Il peut s'agir d'angoisse de mort imminente, ou d'angoisses en rapport avec la mort : angoisse de la maladie, de la foule,…
Prenez cinq grandes inspirations en bloquant la respiration cinq secondes sur la fin, avant d'expirer complètement. Si votre angoisse est importante, prenez un temps plus long pour bien respirer. Cette technique de respiration va progressivement vous soulager et ramener progressivement le calme à l'intérieur de vous.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
"Le syndrome de Cotard est une forme de dépression spécifique. Il s'agit d'un épisode dépressif majeur d'intensité sévère associé à des symptômes psychotiques, à savoir des idées délirantes dont la thématique est généralement la négation d'organes", explique le Dr Clara Brichant-Petitjean, psychiatre libérale à Paris.
La phobie de vomir, qu'on appelle « émétophobie », correspond à la peur de vomir, de voir quelqu'un vomir ou tout simplement du vomi lui-même. Personne n'aime vomir, mais certains développent une phobie (plus qu'une simple peur) en lien avec le fait de vomir.
Le traitement le plus efficace des phobies simples consiste en une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Avec l'aide d'un professionnel formé, médecin généraliste, psychiatre ou psychologue, vous apprendrez petit à petit à vous confronter aux situations qui vous font peur.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Le terme "ombrophobie" vient du grec ὄμβρος - ombros - qui signifie "tempête de pluie" et φόβος - phobos - qui signifie peur. Littéralement, ombrophobie désigne la peur des tempêtes de pluie et par extension, la peur d'une météo inhabituelle comme l'orage, la grêle et les fortes pluies.
L'aquaphobie, qu'on retrouve parfois sous le nom d'hydrophobie, est la peur panique de l'eau. Une personne aquaphobe ne pourra pas nager, ni même s'approcher de l'eau. Pour certaines d'entre elles, le fait simple de se trouver à proximité d'un lieu aquatique (piscine, mer, lac, même baignoire...)
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
Si vous présentez des symptômes graves
difficulté à respirer ou essoufflement grave. pression ou douleur persistante à la poitrine. confusion d'apparition nouvelle. difficulté à se réveiller ou à rester éveillé
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité.
Pour s'y préparer, le rôle de l'entourage est prépondérant. « Les parents, les proches, mais aussi les professionnels de santé doivent ouvrir le dialogue et essayer de faire comprendre à l'hypocondriaque que s'il est bien malade, il ne souffre pas d'une maladie physique », considère Élisabeth Angevin.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
la présence de facteurs de stress dans la vie de la personne. Ces facteurs peuvent être liés à son environnement familial, social ou professionnel; le tempérament de la personne, qui peut par exemple avoir une faible estime d'elle-même ou de la difficulté à s'adapter aux différentes situations de la vie.
Si les symptômes ne sont pas très handicapants, il faut respecter ceux-ci et ne pas essayer de forcer la personne phobique à affronter les situations qui l'angoissent. Il est même tout à fait acceptable de lui faciliter la vie (par exemple en prévenant des amis avec qui on part en vacances).