Rieux défends donc une morale du devoir. L'essentiel pour lui et de faire « ce qu'il fallait », de faire son devoir, de faire ce que dicte la nécessité de la situation. Rieux incarne donc l'homme qui se plie aux contraintes imposées par sa fonction pour « bien faire son métier » d'homme.
En effet, Rieux est un médecin qui s'engage. Il est un des premiers à s'inquiéter de l'apparition des rats morts et c'est grâce à lui que certaines mesures nécessaires sont prises dans le combat contre la peste.
L'abbé Paneloux, qui au début du livre considère la peste comme un châtiment divin, est touché par l'absurdité de la situation. Doutant de sa foi, il se réfugie dans la solitude. Il meurt le crucifix à la main après avoir refusé de se faire soigner.
La réponse à l'absurde se situe donc dans l'action : l'homme doit se battre contre la souffrance humaine, il doit agir. Il faudra donc que les hommes libérés de la peste soient capables de tirer la leçon du fléau et de montrer qu'ils sont vraiment des hommes en sachant vivre en tant qu'hommes.
La peste est une maladie des rongeurs, principalement véhiculée par le rat, et transmise à l'homme par piqûres de puces de rongeurs infectés. C'est le pasteurien Alexandre Yersin qui découvrit en 1894 le bacille responsable de la maladie, Yersinia pestis, bactérie d'une extrême virulence.
Dans la période la plus critique de l'épidémie, Rieux montre qu'il ne se contente pas de "bien faire son métier", comme il le dit à plusieurs reprises (en l'occurrence il s'agissait plutôt d'isoler de force les malades que de les guérir), mais qu'il est capable d'appliquer son esprit et sa volonté à la recherche de ...
Cottard : homme dont Joseph Grand a empêché le suicide et qui est le seul à tirer avantage de la peste ; il est arrêté par les forces de l'ordre à la fin du récit à la suite d'une crise de démence.
On peut contracter la peste par : la piqûre d'une puce infectée par la bactérie. contact direct avec des tissus ou des fluides infectés provenant d'une personne ou d'un animal ayant contracté la peste ou qui en est mort.
Jean Tarrou est un étranger à Oran, installé à l'hôtel dont il est l'un des derniers clients. À travers ses carnets de notes cités de temps à autre par le narrateur et qui tiennent alors lieu de récit, on apprend qu'il a un regard cynique, presque moqueur, sur la ville et ses habitants.
« Quand Camus écrit ce roman, il voulait créer une sorte de mythe moderne », lance la chercheuse. Ce roman, qui se déroule dans les années 1940 à Oran, commence lorsqu'une étrange maladie fait mourir les rats en très grand nombre, puis les humains. Le Dr Rieux pense qu'il s'agit de la peste.
La Peste se présente comme un témoignage des doutes que connaissent tous les hommes dans leur combat contre le mal. Le roman est aussi un message d'espoir : même si la victoire contre le mal est provisoire, elle donne à chacun la force nécessaire pour reconstruire, dans la solidarité et la fraternité.
En philosophie et en littérature, l'absurde se traduit par une idée ou un concept dont l'existence paraît injustifiée. Il résulte donc de la contradiction d'un système par le fait.
Jean Tarrou est un personnage essentiel du livre puisqu'il livre des commentaires des faits, des réfléxions écrites, qu'il est très engagé dans la lutte contre la peste et il est le confident de Rieux. Il tient des « carnets » dont le narrateur s'inspire pour faire le récit des événements .
En 1347, un voilier amarré dans un port méditerranéen a libéré sans le savoir l'un des agents pathogènes les plus meurtriers de l'Histoire. A bord, en plus de sa cargaison et des passagers se trouvaient des petits clandestins : des rats noirs infestés de puces porteurs de la peste bubonique.
La peste bubonique est la forme la plus courante, due à la piqûre d'une puce infectée. Le bacille, Y. pestis, pénètre dans l'organisme lors de la piqûre, passe dans le système lymphatique et atteint le ganglion le plus proche où il se réplique.
Choisir entre la peste et le choléra a ainsi tout d'un choix cornélien, c'est-à-dire un dilemme dans lequel les deux entrées de l'équation expriment une contrainte extrême, une alternative contradictoire, impossible à résoudre et entraînant celui ou celle qui y fait face dans un profond conflit psychique, voire moral.
Un traitement réel contre la peste n'a été disponible qu'après la découverte du bacille par Alexandre Yersin en 1894. Il s'agissait de la sérothérapie par sérum antipesteux de Yersin (1896), un sérum obtenu par immunisation du cheval. Un autre traitement historique a été la phagothérapie, dans les années 1920-1930.
Il n'y a donc a priori pas lieu de s'inquiéter de la réapparition de cette maladie dans certaines régions du monde, à condition que des mesures de traitement et de prévention de la contagion soient mises en place par les pays concernés.
Les rats et autres rongeurs sauvages constituent le réservoir naturel de la peste. Or, les chats et les chiens peuvent également être infectés par la bactérie. La maladie peut être transmise aux humains par la piqûre d'une puce infectée ou à la suite d'une exposition à un animal infecté.
Camus découvre sa tuberculose en décembre 1930, il a 17 ans.
Mouvement. Cette œuvre s'inscrit dans le mouvement littéraire de l'absurde. Albert Camus a inventé une notion qu'il appelle philosophie de l'absurde. Pour Albert Camus notre vie et nos actions ne répondent à aucune logique.
La peste brune est le surnom donné au nazisme par analogie à la couleur des chemises des SA. Cette expression compare le nazisme à une maladie contagieuse et infectieuse.
S'il faut lire camus dans l'ordre de ses romans et essais, c'est que ses romans suivent le cheminement de la vie de l'auteur. Notamment dans sa recherche philosophique. C'est comme dans les époques de Picasso qui avaient plusieurs inspirations et périodes bleues, roses dans le domaine pictural.