Lors de cet entretien, il faudra clairement convaincre l'officier de protection des craintes de persécutions ou de menaces graves en cas de retour dans le pays d'origine. Aussi, le demandeur d'asile devra pour maximiser ses chances de convaincre de la réalité de ses craintes préparer son entretien.
Il devra préciser quelles sont ses craintes, le contexte et les circonstances dans lesquelles elles pourraient se réaliser. Tout aussi important que l'actualité des craintes elle-même, le demandeur devra aussi convaincre par sa réponse de la gravité des atteintes qu'il risque de subir en cas de retour dans son pays.
Il faut pouvoir mettre l'OFPRA sur la piste des éléments importants. - Les premières questions pourraient être: pourquoi demandez-vous l'asile ? et quelles sont vos craintes en cas de retour ? - Si des menaces sont évoquées par la personne, on peut essayer de préciser la nature, l'origine et le degré.
Procédure normale
La convocation à un entretien avec un officier de protection de l'OFPRA est adressée au demandeur par courrier ordinaire à sa dernière adresse postale connue.
Qui peut demander l'asile ? Tout le monde peut demander l'asile. Toutefois, il s'agit normalement d'une personne qui s'estime exposée à un risque de préjudice grave dans son pays d'origine ou qui est contrainte de quitter son pays à la recherche de la sécurité dans un autre pays.
Pour demander l'asile, vous devez déposer le Formulaire I-589, intitulé « Application for Asylum and for Withholding of Removal » (« Demande d'asile et Retenue de renvoi ») auprès de l'USCIS durant l'année suivant votre arrivée aux États-Unis (sauf si vous avez le droit à une exception au délai de dépôt d'un an).
Le renouvellement, quelle que soit la procédure, se fera pour une durée de 6 mois. Cette prolongation donne le droit au séjour jusqu'à ce que l'Ofpra se prononce ou, en cas de recours, jusqu'à la décision de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
la demande d'asile est faite pour faire échec à une mesure d'éloignement ; la présence en France du demandeur constitue une menace grave pour l'ordre public, la sécurité publique ou la sûreté de l'Etat ; le demandeur provient d'un pays d'origine sûr.
Dans quel cas, un délai de 15 jours est à respecter à partir de la date de notification de la décision.
Suivi de votre demande
Si vous n'avez pas reçu la convocation, mais uniquement un SMS ou email, vous pouvez prendre contact avec la division en charge de votre dossier (voir rubrique « Comment savoir quelle division est en charge de mon dossier de demande d'asile ? »).
Décisions du directeur général
L'Office mène systématiquement des entretiens, sauf s'il s'apprête à prendre une décision reconnaissant la qualité de réfugié ou si des raisons médicales interdisent de procéder à l'entretien (article L. 531-12 du Ceseda).
Pour connaître la suite de vos démarches, rendez-vous dans la section « J'ai la protection subsidiaire« . Si vous avez reçu ce document « Décision de rejet d »une demande d'asile », vous n'avez pas obtenu le statut.
L'asile est la protection accordée par un État à un étranger qui est ou risque d'être persécuté dans son pays. Il existe 2 formes de protection par l'asile : le statut de réfugié et la protection subsidiaire.
Pour demander le réexamen de votre demande d'asile par l' Ofpra : Ofpra : Office français de protection des réfugiés et apatrides , vous devez d'abord faire une nouvelle demande d'enregistrement à la préfecture de votre département. Cette demande est traitée comme une 1re demande.
Comprendre le droit d'asile en France
Demander l'asile: c'est chercher refuge et demander à être protégé contre un danger. Aujourd'hui, cela concerne une personne qui a quitté son pays et qui demande protection car elle a subi des persécutions ou des menaces graves dans son pays d'origine.
Toutefois, vous n'avez plus le droit de rester en France (l'attestation de demande d'asile peut vous être refusée, retirée ou son renouvellement refusé) dans les cas suivants : L'Ofpra a pris une décision d'irrecevabilité ou de clôture de votre demande. Vous faites l'objet d'une décision définitive d'extradition.
Pour la 5ème année consécutive, les Afghans sont les plus nombreux à demander l'asile en France. Concernant l'instruction des demandes d'asile, le rapport indique que plus de 56 000 personnes ont été protégées en 2022, un niveau jamais atteint.
Pour les personnes ayant obtenu auprès de l'OFPRA le statut de réfugié ou le bénéfice de la protection subsidiaire, la possibilité de voyager hors de France est conditionnée par l'obtention préalable d'un document de voyage remplaçant le passeport.
Parmi ces limites, figurent en bonne place une série de notions introduites en cette période: la notion de pays sûr (d'où on ne peut pas demander l'asile), la notion de pays tiers sûr (qui empêche également la délivrance du statut), la notion de demande manifestement infondée.
Si vous êtes apatride, vous pouvez vous rendre dans votre ou vos pays d'origine. Dans certains cas de nécessité impérieuse, les personnes placées sous la protection de l'Office peuvent être amenées à retourner dans leur pays d'origine.
Le demandeur d'asile doit résider dans la région désignée par l'OFII durant l'examen de sa demande d'asile. Il ne peut la quitter que temporairement que sur autorisation de l'OFII sauf motifs impérieux ou convocation par les autorités ou les tribunaux.
Un réfugié est celui qui obtient ce statut quand sa demande d'asile est accordée. Il obtient alors une carte de résident valable 10 ans. Le demandeur qui obtient la protection subsidiaire reçoit quant à lui une carte de séjour valable un an.
Un asile territorial peut être accordé par le ministre de l'intérieur, après consultation du ministre des affaires étrangères, à un étranger si celui-ci établit que sa vie ou sa liberté est menacée dans son pays ou qu'il y est exposé à la torture ou à des peines ou traitements inhumains ou dégradants.
La légalisation des migrants permet d'augmenter et de rendre visible la contribution aux prestations sociales des travailleurs immigrés et de leurs employeurs, tout en améliorant leurs conditions de rémunération.