Rassurez-le au quotidien Un enfant très angoissé par les contrôles doit reprendre confiance en lui, en dehors de l'école. Confiez-lui, à la maison, des responsabilités dont vous êtes sûr qu'il va bien se débrouiller. L'idée étant de toujours valoriser l'effort et le travail fourni, plutôt que le résultat.
Face à un enfant contrôlant, il faut intervenir et non réagir. Souvenez-vous qu'il souffre et expliquez-lui pourquoi son comportement est dérangeant. Aidez-le à trouver des stratégies pour l'aider à corriger ses agissements mais surtout à retrouver un attachement sain et une bonne estime de soi.
Pour augmenter sa patience, il n'y a rien de plus important que de se faire du bien. Pour ça, il faut réussir à prendre du temps pour nous, sortir avec les enfants, marcher, bouger. Voilà un exercice puissant pour favoriser la patience. À l'extérieur, nous respirons; cela fait tellement de bien.
Il faut garder en tête d'avoir des regards, des gestes bienveillants à l'égard de son enfant toute la journée. On peut s'énerver et on peut aussi, plus tard, venir expliquer, s'excuser si besoin, de la même façon qu'on attend des enfants qu'ils s'excusent.
C'est une façon instinctive et universelle d'exprimer sa colère et son irritation. Mais rassurez-vous, le fait de crier sur vos enfants ne fait pas de vous un monstre. En effet, la violence verbale peut être aussi dangereuse d'un point de vue psychologique que la violence physique.
Le burnout parental est un état de stress prolongé, d'épuisement émotionnel et de démotivation qui peut survenir chez les parents en raison de la surcharge de travail et de responsabilités liées à l'éducation et à la prise en charge de leur(s) enfant(s).
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Impulsivité : Le trouble explosif intermittent affecte également les décisions des personnes. En d'autres termes, face à une colère excessive, les gens peuvent finir par prendre des mesures très impulsives et se comporter de manière très impulsive.
Toutes sortes de raisons peuvent nous faire perdre patience avec notre enfant, sans faire de nous un mauvais parent. La fatigue, le stress, la surcharge sensorielle, la charge mentale peuvent parfois nous amener à perdre le contrôle de nos émotions.
Pris par la fatigue, le stress du boulot, la charge mentale, le manque de temps pour soi, on a vite fait de rentrer dans un cercle vicieux où la relation à notre enfant se dégrade. Et cela peut aller jusqu'au burn-out parental, un extrême où on ne supporte plus notre kid, notre mari, notre famille…
“ Ainsi, le premier réflexe du lâcher-prise parental est de ne pas vouloir aider son enfant à tout prix, ou encore de ne pas prendre la parole à sa place lorsque quelqu'un leur pose une question ! Ils sont capables de faire bien plus de choses qu'on ne le pense.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
Montrez-lui en paroles et en actes que vous appréciez la façon dont son esprit fonctionne. Surtout, essayez de ne pas juger le résultat de sa créativité comme bon ou mauvais, et donnez votre avis seulement lorsqu'il vous le demande. Gérer un adolescent provocateur n'est pas une sinécure.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Colère. Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
Prenez un peu l'air, respirez profondément, marchez un peu.
« Des exercices réguliers de respiration abdominale et de cohérence cardiaque permettent aussi d'apprendre à se calmer rapidement », et donc faire refluer la mauvaise humeur, explique Yvan Paquet, chercheur.
De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
Un moyen d'exprimer ses émotions
Lorsqu'un enfant ne parle pas encore, les moyens dont il dispose pour s'exprimer sont limités. Se taper la tête contre les murs est ainsi un geste qui lui permet d'exprimer une frustration ou un besoin qu'il ressent.
Pour que la relation entre mère et fils puisse évoluer de façon à ce que les deux parties soient en mesure de s'épanouir, il faut qu'il y ait séparation. Bien sûr, celle-ci n'a pas à être définitive! Tout simplement, la mère doit accepter de laisser le fils développer son autonomie et son individualité.