Prendre du recul avec la personne toxique au travail
Il convient donc d'écouter ce que la personne toxique a à dire et de prendre en considération ses demandes. Dans le cas contraire, vous pourriez prendre le risque de vous retrouver en porte-à-faux vis-à-vis de votre direction.
Ayez un discours positif. Tentez dans la mesure du possible de remettre votre collègue dans le droit chemin, ou dans un chemin meilleur. À la fin de votre conversation, remerciez-le de vous avoir accordé de son temps et pris la peine de vous écouter.
Au travail, vous devez savoir vous montrer cordiale, mais pas trop gentille, au risque de vous faire marcher sur les pieds. Ainsi, vous ne devez pas céder à toutes les demandes de vos collègues et vous devez garder un certain pouvoir. Apprenez à dire non, à donner votre avis et à ne pas vous excuser de le faire.
Les techniques pour ignorer ses collègues tout en discrétion
La plus classique, la technique des écouteurs. Dès qu'on ne supporte plus d'entendre son collègue jacasser, on les enfile. Pour ceux qui ont du mal à écouter de la musique en travaillant, on opte pour des sons relaxants, sans parole ou du classique.
Interrogez-vous sur vos attentes. Dans une situation moins extrême, analysez ce qui se passe en vous. Si vous n'appréciez pas ce N + 1, c'est qu'il ne répond pas à vos attentes. Par exemple, il ne vous dit pas bonjour le matin, comme ce manager qui ne saluait ses collaborateurs qu'une fois par semaine.
Un collègue toxique se met toujours en avant. Enfin, vous réaliserez rapidement qu'un collègue est toxique à sa façon de se comporter avec la direction. Il critique en permanence ses supérieurs mais quand ils sont là il fait en sorte de leur donner toujours raison.
Les manipulateurs n'apparaissent donc pas comme des ambitieux avides de pouvoir. Ils se cachent sous des airs de faux gentils ou de faux modestes : «C'est formidable ce que vous dites, je n'aurais pas su le formuler aussi bien.» Ils s'attachent à faire parler les autres, mais s'expriment le moins possible en leur nom.
Accrochez-vous : continuez de faire votre travail tout simplement et de le valoriser à votre manière c'est-à-dire avec sobriété et vérité. Essayez le plus possible d'ignorer les attaques et rétablissez les «vérités» quand cela est nécessaire, avec calme et raison.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous avez pu être mis à l'écart par vos collègues de travail. Il est probable qu'ils vous aient inconsciemment exclu, peut-être parce qu'il y avait déjà une bonne entente dans le groupe ou qu'ils avaient des intérêts communs qu'ils ne partagent pas forcément encore avec vous.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Les motivations conscientes ou inconscientes d'un collègue qui ne vous "aime" pas peuvent être multiples : manque de confiance en soi, jalousie, rivalité, envie, peur,… Dans tous les cas, ses projections lui appartiennent.
Le psychologue Sébastien Hof note deux causes aux médisances de bureau : les motifs externes et les motifs internes au travail. C'est-à-dire qu'on peut être crispé. e par un collègue concernant le (son) boulot. Ou bien par des faits qui n'ont absolument rien à voir avec l'entreprise, mais avec la personne elle-même.
Au travail, vous avez l'impression que cette ou ce collègue ne vous porte pas dans son cœur. Il ne vous adresse la parole que rarement et quand il le fait, il est froid. Vous sentez qu'il vous reproche quelque chose, mais il ne vous le dit jamais en face.
Quand quelqu'un fait quelque chose que nous trouvons blessant ou trop gênant, nous devrions pouvoir l'exprimer de manière claire et concise. Cela ne doit pas être vague (par exemple : « tu es méchant ») mais spécifique (par exemple : « cela m'embête que tu me taquines à chaque fois sur mon poids »).
« Cela nécessite d'avoir une personne face à soir qui ait de l'intelligence émotionnelle. Si ce n'est pas le cas, on peut faire appel au N+1 pour faire face aux non-dits ou à l'inavouable » et ainsi libérer la parole. Et si il vous arrive d'être vous-même désagréable, pas de panique, on peut réparer.
Une solution à cela : prendre du recul et regarder les situations de façon neutre et objective en ne vous concentrant que sur les faits. Cela va vous permettre de relativiser l'impact que ces sujets ont réellement sur vous… et vous dire que vous ne pouvez rien y changer de toute façon.
Pour faire reconnaître son préjudice, le salarié peut saisir le Conseil de prud'hommes. Il dispose pour cela d'un délai de 5 ans après le dernier acte de harcèlement moral. Sur accord du salarié, l'action peut aussi être engagée par une organisation syndicale représentative dans l'entreprise.