Pour cela, une seule solution : faire une pause et pratiquer l'écoute active. Cessez de parler. Posez-lui des questions et reformulez clairement ce qu'elle vous dit. Vous comprendrez mieux son point de vue et elle se sentira, de son côté, davantage écoutée.
Essayer de comprendre le comportement de l'autre permet de le juger moins vite et cela suffit parfois à renouer le dialogue. "Et si la réconciliation reste impossible en dépit de tous les efforts ? "Mieux vaut alors s'accorder une respiration en décidant de se voir moins souvent, conseille Monique Van Eyken.
Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Si les conflits entre mère et fille sont inévitables, c'est parce qu'il s'agit de deux femmes, qui cherchent d'abord à élaborer, ensuite à séparer leurs destins féminins. Il n'y a pas de lien mère-fille simple: la normalité est que celui-ci soit fait d'accords et désaccords, d'éloignements et réconciliations.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Vous pouvez écrire un message comme : « Je comprends que tu souffres beaucoup en ce moment et crois-moi, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Lorsque tu seras prêt, j'espère que tu seras disposé à me rencontrer pour en parler. Fais-moi savoir quand tu seras disponible. Je t'aime et tu me manques. »
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
La simple écoute peut apaiser la personne, le fait qu'elle se sente écoutée et entendue permet souvent de mieux vivre une situation. Il ne faut pas faire semblant, ni nier ce que l'autre ressent ou encore, de tenter d'apporter des réponses alors qu'on est pas concerné véritablement.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Si ce n'est pas le cas, «la meilleure protection est la distance, parfois complète». «Ne plus voir, ne plus échanger, ne plus croire au changement, et essayer de s'apporter à soi-même, en étant adulte, ce dont on a manqué en étant enfant.» Il est possible de se libérer de l'emprise d'une mère toxique.
Pour agacer et surtout déstabiliser sa belle-mère toxique, il faut garder son calme. Inspirer de manière profonde avant d'agir, et répondre par un silence. C'est la meilleure façon de contrer à sa façon de faire.
La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain. "J'ai également eu le cas d'une mère qui avait piqué le copain de sa fille de 18 ans.
De nombreuses études indiquent que la tendresse et la chaleur ont un effet positif sur le développement des enfants. Pour les gestes d'affection, un simple bisou ou câlin par jour suffit (pas besoin d'en faire plus que nécessaire). Votre enfant va se sentir aimé et va avoir beaucoup plus confiance en lui.