Le meilleur moyen d'améliorer son DPE, c'est de réaliser des travaux sur les postes de consommation les plus énergivores. Bien heureusement, le DPE met en évidence ces postes consommateurs ainsi que les coûts qu'ils engendrent sur l'année.
Pour gagner une lettre dans votre DPE, les deux sociétés livrent quelques exemples de travaux, qui sont généralement à la main du copropriétaire. Il s'agit de l'installation de l'isolation par l'intérieur, du remplacement des radiateurs par des radiateurs dits « intelligents ».
Généralement, l'absence de facture est suffisante pour autoriser un DPE vierge. Les étiquettes énergie et climat (GES) spécifient alors : « DPE vierge, consommations non exploitables ». Normalement, le diagnostiqueur peut fournir des recommandations même sans connaître la classe énergétique du logement.
Pour réaliser une bonne isolation afin de sortir de la classe énergie E, il convient d'isoler les combles perdus d'un logement par exemple ou repenser l'isolation des vitrages (passer à du double-vitrage par exemple). Le plafond, le plancher et les murs sont en contact avec l'extérieur.
Les sources d'amélioration les plus efficaces sont, dans l'ordre : Passer d'un chauffage électrique à un chauffage gaz. C'est drastique, c'est cher, mais ça marche. Le chauffage électrique entraîne une décote automatique de la note, qui n'a rien à voir avec votre logement mais avec le mode de production de la chaleur.
DPE quand pas de chauffage : une exception à la règle
Il en va de même quand on parle d'une habitation pourvue uniquement d'une cheminée à foyer ouvert en guise de chauffage. Dans ces deux cas, le DPE ne sera donc pas effectué. Cette situation fait partie des rares exceptions à la règle.
Réforme du DPE : remise en cause des DPE vierges
Les DPE effectués entre le 1e janvier 2013 et le 31 décembre 2017 resteront valides jusqu'au 31 décembre 2022. Les DPE effectués entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 resteront valides jusqu'au 31 décembre 2024.
Ce qui est conseillé dans le cadre du DPE, c'est une pompe à chaleur qui ne ferait que le chauffage pendant l'hiver. C'est en effet le système ayant le meilleur rendement, c'est-à-dire permettant de créer le plus de chaleur avec une quantité d'électricité donnée.
On estime qu'un logement dont la classe énergie est comprise entre A et C est un logement économe avec un bon DPE (jusqu'à 150 Kwh/m²/an et 20 KgeqCO2/m²/an), et un logement dont la classe énergie est comprise entre D et F (au-delà de 151 Kwh/m²/an et 20 KgeqCO2/m²/an) est un logement énergivore avec un DPE médiocre ou ...
Le chauffage est la principale source d'émissions de GES d'une maison, il représente en moyenne 60% du budget énergétique d'un ménage ! Pour améliorer les performances du logement on peut investir dans un système de chauffage plus écologique comme une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse.
Généralement, des travaux d'isolation thermique, le remplacement du système de chauffage et le changement des fenêtres permettent d'améliorer la performance énergétique du logement de façon considérable, et notamment de passer de la classe G à la classe F ou E.
Le meilleur moyen pour vous de passer de F à D sur l'étiquette énergie, c'est : Réaliser une rénovation globale, impliquant plusieurs travaux sur des postes différents : VMC double flux, isolation des rampants de toiture et installation d'une chaudière à bûches, par exemple.
Exemple : Une maison de 100 m2 consomme 17000 Kwh par m2 par an. Divisons simplement 17000 par 100, la note de consommation du logement sera de 170 kWh. Soit un classement en D (La note D est la plus représentée en France).
Faites des travaux d'isolation
Sans surprise : le premier moyen pour améliorer le résultat d'un DPE consiste à réaliser des travaux d'isolation, à commencer par la toiture qui constitue le premier poste de déperdition de chaleur dans une maison. Vérifiez donc l'état de l'isolation des combles perdus ou habitables.
Le DPE doit être réalisé dans tous les logements, sauf si le logement est destiné à être occupé moins de 4 mois par an. le DPE est également exigé lors de la construction d'un bâtiment ou d'une extension de bâtiment.
Face à cet afflux d'offres, les prix commencent à bouger. C'est pour les logements classés F au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE) que l'impact sur les tarifs est le plus fort. Au niveau national, un bien classé A coûte 11% de plus qu'un F. Et localement, les différences sont parfois spectaculaires.
Bien que le DPE soit obligatoire dans les situations de vente et de location d'un logement, certains biens immobiliers sont exempts de ce diagnostic. En effet, du fait de leur nature ou de leurs caractéristiques, ces logements ne sont pas éligibles à cette étude. Ce sont des biens immobiliers non soumis au DPE.
Les travaux à l'échelle de la copropriété
Comme elles impactent l'ensemble des copropriétaires, ces travaux doivent être validés par les copropriétaires en assemblée générale : Isolation thermique des murs par l'extérieur (ITE) : c'est la solution d'isolation la plus efficace, mais également la plus coûteuse.
En conclusion, le DPE et l'AER vous permettent de savoir si votre logement est classé F ou G, mais ils n'ont pas le même objectif. Le DPE permet de connaître l'étiquette du logement et comporte quelques suggestions succinctes d'amélioration.
Lettre E : performance énergétique moyenne, pour un logement dont la consommation est comprise entre 231 et 330 kWh/m²/an. Lettre F : performance énergétique faible, pour un logement dont la consommation est comprise entre 331 et 450 kWh/m²/an.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.