Au niveau morphologique, certains détails clés permettent d'identifier avec certitude l'une ou l'autre des espèces. La queue est le premier d'entre eux. Avec ses plumes de queue – dites rectrices – à la bordure arrondie, la
Une silhouette reconnaissable
Avec la taille, la silhouette est un autre indice important pour identifier ces trois oiseaux en vol. La buse arbore notamment une queue large et arrondie, associée à un corps trapu. Au contraire, le faucon est pourvu d'une queue étroite et longue.
Reconnaitre le Milan noir
Il se distingue de la buse variable par un plumage plus sombre et par la forme de sa queue, droite ou légèrement échancrée, alors que celle de la buse variable est arrondie . Avec le Milan royal, la distinction est parfois délicate.
Le critère le plus fiable lors de l'observation d'un rapace en vol est sa silhouette générale, en particulier la forme de ses ailes et de sa queue, ainsi que sa taille. Une buse variable (l'un des rapaces les plus courants en France) possède une silhouette trapue, avec une queue large et arrondie.
Les buses sont des oiseaux planeurs, qui choisissent souvent comme perchoirs des arbres seuls. On les observe dans les milieux ouverts ou les habitats forestiers. Les éperviers sont des petits ou gros rapaces aux ailes relativement courtes et arrondies et à la queue longue.
Ce rapace diurne de la famille des Accipitridés possède trois sous-espèces. Le milan noir, moins connu, est pourtant bien présent sur nos territoires. Ce rapace majestueux appartient, avec le milan royal, au genre Milvus. Cousin de la buse, le milan est protégé en France depuis 1981.
La buse plane fréquemment à haute altitude, planant en larges cercles et se laissant porter par les courants. Le faucon est quant à lui connu pour « faire le Saint-Esprit », c'est-à-dire qu'il se tient à l'affût, en vol stationnaire, la queue en éventail, se maintenant sur place grâce à des battements d'ailes rapides.
La grande majorité des nids de Busard cendré en France sont localisés dans les cultures céréalières, moins fréquemment dans les prairies de fauche et les garrigues basses.
Cependant le plumage du Faucon crécerelle est brun chaud ou roux sur le dessus et il possède une petite moustache sur l'œil que n'a pas l'Epervier d'Europe. De plus, il est plus élancé, a des ailes pointues et sa queue longue se termine par une barre noire.
Le faucon pèlerin et l'épervier sont deux rapaces diurnes qui se ressemblent par les couleurs, mais pas forcément par la forme. Le premier a l'air fait pour voler vite, tandis que l'autre, cousin de l'autour des palombes est adaptés aux zigzags entre les arbres.
L'installation de leurres est une technique classique pour repousser toutes sortes de rapaces de vos animaux de basse-cour. Dans le cas des buses, il faut savoir qu'il a deux prédateurs naturels : L'autour des palombes. Le hibou grand-duc.
Le busard des roseaux :
Il est plus grand que la buse variable mais avec un corps plus élancé, des ailes plus étroites et une plus longue queue. La tête est claire.
La buse occupe des milieux légèrement différents selon l'époque de l'année. Durant la période de nidification, elle fréquente bosquets et petits massifs boisés, où elle installe son nid. Elle a besoin également de champs et de prairies pour se nourrir.
Alimentation de la buse variable
Petits rongeurs, jeunes oiseaux, reptiles, vers de terre, limaces, hannetons, coléoptères.
Les reprises de bagues montrent qu'une Buse variable peut vivre plus de 30 ans. Près de la moitié des oiseaux survivent trois ans.
La buse variable chasse à l'affût
Le rapace sait aussi repérer ses proies en vol stationnaire. Lorsqu'un bruit ou un mouvement l'alerte, elle fond sur sa victime, la tue avec ses griffes puissantes et acérées, la dépèce et la dévore sur place ou l'emmène jusqu'à son habitat.
Ils ont une vue perçante leur permettant de repérer celles-ci à distance. Les aigles ont des ailes qui présentent une émargination importante, ce qui les distingue des Falconidae (faucons, éperviers). Comme certaines buses, ils ont des tarses emplumés, mais les aigles en ont de plus grands que celles-ci.
Les rapaces sont des prédateurs hors pair.
Ses cellules visuelles sont 5 fois plus nombreuses que les nôtres, avec une résolution optique 3 fois supérieure. Ainsi, un faucon peut voir un objet de 2mm à 18 mètres de hauteur et un aigle peut repérer un animal de 16cm à plus de 1.500 mètres d'altitude !
Comment reconnaître les oiseaux de proie : Un bec crochu, pour déchiqueter les grosses proies. Les petites sont avalées tout rond. De grands yeux.
La tête et la face intérieure du mâle sont gris blanc, pointe des ailes noire. Femelle : plus foncée, face intérieure crème et fauve striée de brun. Le croupion blanc contraste avec la queue très brune. Ailes longues, moins larges, et nettement relevées, extrémité alaire arrondie et noire.
La harpie féroce (harpia harpyja) est l'une des espèces d'aigle les plus grandes et les plus dangereuses au monde. En effet, ce rapace est considéré comme l'aigle le plus féroce des Amériques. Il est également connu sous le nom de faucon-royal au Brésil.
Le pygargue à tête blanche
Ce magnifique rapace est l'emblème des États-Unis et le plus gros oiseau de proie du Canada.
Cette technique permet à la Buse de dépenser moins d'énergie. Le cri de la Buse variable permet facilement de l'identifier. Son cri très aigu ressemble à un miaulement. Généralement, c'est lors de son vol qu'elle se fait entendre et cela à bonne distance.
Un comportement qui peut surprendre, voire effrayer, mais qui s'explique et qui peut être évité. Il ne s'agit pourtant en soi pas d'attaques, mais d'une réaction de défense que les buses, comme d'autres espèces d'oiseaux, déploient lorsqu'elles sentent un danger approcher.
Du très clair au brun très sombre, quelques fois parsemé de taches, autant de mélanges que d'oiseaux ! La Buse variable est une adepte du moindre effort. Grâce à sa vue perçante elle localise ses objectifs depuis son « perchoir », ou au cours de longs vols planés en cercle à basse altitude.