Un bon croissant artisanal est croustillant à l'extérieur, moelleux à l'intérieur, et un bon goût de beurre. Le travail de l'artisan-boulanger n'a pas d'égal et se ressent au goût. Un croissant industriel sera généralement moins croustillant qu'un croissant artisanal, et le goût du beurre y sera moins prononcé.
« Le secret, c'est qu'il faut que le beurre ait la même texture que la pâte, indique Lesley Chesterman. Si le beurre est trop dur, il va se briser en morceaux dans la pâte, et s'il est trop mou, il va s'incorporer à la pâte de base et l'on n'aura pas le bon genre de feuilleté.
Une viennoiserie croustillante en forme de croissant de lune, un feuilletage fin qui fond dans la bouche, un irrésistible goût de beurre caramélisé : hummm, voici l'authentique croissant !
Si les croissants sont tous identiques en vitrine tant au niveau de leur forme que de leur cuisson, s'ils sont très développés et gonflés, il y a fort à parier qu'ils sont de fabrication industrielle.
Si à l'origine, le croissant était fabriqué avec une pâte voisine de celle de la brioche, vers 1900, on constate l'utilisation d'une pâte plus proche de la pâte feuilletée. Le terme de cette tendance est le croissant au beurre, dont la forme droite fait qu'il n'a plus la forme d'un « croissant ».
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
L'histoire de ce terme remonterait au XIXe siècle à Paris. En 1838, un officier de l'armée autrichienne, Auguste Zang, y ouvrit sa propre boulangerie : « Zang & Zwarzer's pain Viennois »[5]. A cette époque, la qualité de la pâte viennoise aurait été supérieure, en raison de la farine utilisée, en provenance de Hongrie.
Un bon croissant artisanal est croustillant à l'extérieur, moelleux à l'intérieur, et un bon goût de beurre. Le travail de l'artisan-boulanger n'a pas d'égal et se ressent au goût. Un croissant industriel sera généralement moins croustillant qu'un croissant artisanal, et le goût du beurre y sera moins prononcé.
En grande surface, en boulangerie ou dans des cafés, le prix de vente des croissants oscille entre 85 centimes et 1,10 euro.
Le boulanger et l'artisan boulanger doivent avoir un diplôme complété de CAP de boulanger qui est complété par un brevet de maîtrise ou un brevet professionnel. A contrario d'un artisan boulanger, le boulanger vend du pain et des viennoiseries aux clients avec une quantité élevée.
- le croissant ordinaire est fabriqué, quant à lui, à partir de matières grasses végétales (margarine). Il apporte également 20% de lipides mais seuls 5% sont des acides gras saturés. Il est totalement dépourvu de cholestérol.
(Sens propre) (Commerce) Dont l'unique matière grasse est le beurre, par opposition aux produits utilisant d'autres matières grasses comme la margarine ou les différentes huiles. (Figuré) Vrai ; sans tromperie ; authentique.
Il est à noter que chez LIDL, histoire de brouiller un peu les cartes, on trouve des croissants ordinaires droits et des croissants au beurre en forme de croissant de lune.
A l'odeur, votre croissant ou votre pain au chocolat doit dégager des arômes de crème et de beurre fin. La mie doit être légère, irrégulièrement alvéolée et, lorsque l'on détache les cornes, on doit sentir une petite résistance: elles doivent s'étirer en douceur.
Pour être considéré comme artisan boulanger, voici les critères imposés par la loi de 1998 : l'artisan boulanger doit sélectionner les matières premières, l'artisan boulanger doit réaliser le pétrissage de la pâte, l'artisan boulanger doit assurer la fermentation et la cuisson de la pâte.
L'idéal est de pouvoir visionner les opérations en réel. Sinon, la présence de machines spécialisées est un bon indicateur. Pour savoir si mon boulanger fait le pain, vous devez pouvoir identifier : - un gros four à étages et à soles et un gros pétrin (les deux étant systématiques).
Pour protéger la profession des boulangers, le Code de la consommation encadre la désignation et l'usage de l'appellation « boulangerie ». Les professionnels qui peuvent en bénéficier sont ceux qui : assurent le processus de fabrication (pétrissage, fermentation, mise en forme et cuisson) et la vente sur le même lieu.
Ainsi, dans la région parisienne, l'appellation baguette est attachée à un pain de 250 g et l'appellation flûte à un pain de 200 g. Par contre en Seine-Maritime par exemple, l'usage commercial est inverse, c'est-à-dire que l'appellation baguette correspond à un pain de 200 g et la flûte à un pain de 250 g.
Nous en avons sélectionné quatre, notés chacun sur 5 points : l'aspect de la chouquette, sa texture, son goût et le rapport qualité/prix. Les tarifs varient de 1,70 € (Bazin) à 3,50 € (Carette) et, comme souvent dans ces palmarès, les écarts de prix ne sont pas forcément justifiés.
Le tourier a pour responsabilité de préparer toutes les pâtes, à destination par exemple des viennoiseries, des tartes, des feuilletés salés et sucrés, d'appliquer les techniques de fonçage, de façonnage et de réaliser les crèmes et garnitures les plus courantes.
En clair, les rainures présentes sur la croûte supérieure du pain doivent être ouvertes et imparfaites, preuve que le boulanger a lui-même pratiqué l'incision. Si le pain a été cuit dans un four à sole, le dessous du pain, lui, doit être plat et lisse.
Une baguette craquante à la mie aérée et odorante
Au moment de le rompre, le nez, mais aussi l'ouïe et le palais, doivent être aux aguets. "La baguette industrielle croustille, mais ne craque pas sous la dent comme l'artisanale", indique le président du syndicat des Boulangers du Grand Paris.
Le pain au chocolat, aussi appelé chocolatine, couque au chocolat, croissant au chocolat ou encore petit pain et petit pain au chocolat, est une viennoiserie constituée d'une pâte levée feuilletée, identique à celle du croissant, rectangulaire et enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat.
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
Bien qu'il soit un des symboles de l'art de vivre à la française les plus connus, le croissant est originaire de Vienne, la capitale de l'Autriche.