Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
Selon l'Insee, une personne seule est pauvre si elle perçoit moins de 1 063 euros par mois et un couple avec deux enfants de moins de 14 ans (cette famille compte pour 2,1 parts) si ses ressources ne dépassent pas 2 230 euros (1 063 euros x 2,1 parts). L'institut décline ainsi des seuils pour tous les types de famille.
La pauvreté générale ou pauvreté relative :une personne vit en condition de pauvreté générale si elle ne dispose pas des revenus suffisants pour satisfaire ses besoins essentiels non alimentaires : habillement, énergie, logement, ainsi que des biens alimentaires.
Mais la comparaison à l'échelle de l'Europe permet d'en dégager trois formes élémentaires : une pauvreté intégrée, une pauvreté marginale et une pauvreté disqualifiante, renvoyant chacune à une configuration sociale précise.
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 300 euros (soit 1 692 euros par mois). Pour une famille composée d'un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un revenu disponible de 42 630 euros par an (soit 3 553 euros par mois).
Elles affichent un niveau de vie supérieur à 2177 euros mensuels pour un célibataire, 4280 euros pour un couple sans enfants et 5567 euros pour un couple avec deux enfants.
Les causes de la pauvreté sont nombreuses – et parmi elles beaucoup sont systémiques : ainsi, les inégalités femmes-hommes aggravent la pauvreté. Elle s'explique en grande partie à cause d'un système économique injuste et sexiste qui concentre les richesses dans les mains d'une poignée d'hommes.
Investir dans les hommes est la première façon de lutter contre la pauvreté. Il faut donc veiller à ce que les services publics concernés se soucient des moins bien dotés autant, voire davantage, que des mieux dotés. Ensuite, la qualité des emplois. Deux millions de travailleurs sont en situation de pauvreté.
Toutefois, ce qui est moins souvent admis, en tout cas dans le sens commun, est que la pauvreté rend également possible l'existence et l'expansion de professions et activités « respectables », par exemple la pénologie, la criminologie, le travail social et la santé publique.
Ainsi, pour elle, « les pauvres en esprit sont les personnes qui se courbent intérieurement, qui se soumettent totalement à Dieu pour puiser en lui leur force ».
Le chômage et le travail précaire y sont donc plus répandus. Concernant les villes de banlieue, celles d'Ile-de-France sont très touchées par la pauvreté : c'est le cas de Grigny (Essonne), Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et La Courneuve (Seine-Saint-Denis).
Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
La pauvrophobie ou aporophobie est une attitude d'hostilité, plus ou moins visible, à l'égard des personnes qui vivent la pauvreté ou la précarité.
Plus globalement, la pauvreté extrême se rencontre particulièrement chez les personnes isolées et les familles monoparentales. Près de 29 % des plus pauvres sont seuls contre 20 % de l'ensemble de la population. Et un sur six vit dans une famille monoparentale, soit deux fois plus qu'en population générale.
En France métropolitaine pour la même année, le niveau de vie médian des 18-24 ans est estimé à 16 375 euros par an et le taux de pauvreté monétaire à 25 %, soit près de 1 300 000 jeunes. Ce taux de pauvreté fait de la tranche d'âge des 18-24 ans la population la plus touchée par la pauvreté monétaire.
L'accès à des emplois de qualité est la voie la plus sûre pour sortir de la pauvreté. Des études (a) montrent que la hausse des salaires a permis de faire reculer de 30 à 50 % la pauvreté sur la dernière décennie.
Une personne est classée parmi les travailleurs pauvres lorsqu'elle s'est déclarée active (ayant un emploi ou au chômage) six mois ou plus dans l'année, dont au moins un mois dans l'emploi. » Seul le chômage de durée relativement longue (six mois ou plus sans emploi) est écarté du champ des travailleurs selon la ...
Les ménages pauvres ont particulièrement pâti des baisses de revenu, des pertes d'emploi et des interruptions de travail enregistrées pendant la pandémie. Les femmes, les jeunes et les travailleurs informels et à bas salaires, en particulier dans les zones urbaines, ont été parmi les plus durement touchés.
En France, une personne confrontée à la pauvreté vit une quinzaine d'année de moins qu'une autre de milieu aisé. La santé des plus pauvres est mauvaise et ce handicap se cumule aux précédents pour rendre difficile leur sortie de la pauvreté.
1. Qui a peu de ressources financières, peu de biens : Ses parents étaient trop pauvres pour qu'il fasse des études. 2. Se dit d'un lieu habité par des personnes qui sont, en majorité, dépourvues de biens, de ressources, de richesses : Quartier pauvre.
En s'appuyant sur de nombreuses enquêtes comparatives, menées pour la plupart en Europe, il définit ici de façon inédite les différentes formes élémentaires que prend cette relation d'interdépendance: la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale et la pauvreté disqualifiante.
Pour chaque signe extérieur de richesse, une valeur imposable est calculée. Par exemple, la valeur imposable de la résidence principale pour une année est égale à cinq fois la valeur locative cadastrale. Celle d'une voiture bénéficie d'un abattement de 50 % après trois ans d'usage.
La différence fondamentale de mentalité entre les riches et les pauvres est que les riches ont compris un principe très simple : l'argent fait de l'argent, et l'argent que l'argent fait, fait de l'argent. Les riches voient l'argent comme une opportunité, les pauvres le voient comme quelque chose qui doit être gagné.