Un travail sur soi, bien souvent sous la forme d'une aide professionnelle, aidera ainsi la personne atteinte par un sentiment de victimisation à mieux vivre son présent, à reprendre enfin le pouvoir de sa vie.
Pour une personne avec l'état d'esprit de Victime, aller chercher un conseil, c'est souvent vouloir que quelqu'un d'autre soit responsable à sa place. Elle pourrait avoir envie de nous voir jouer le rôle déresponsabilisant de Sauveur. Demandons-lui plutôt d'identifier une petite action qu'elle pourrait mettre en œuvre.
Pourquoi l'auto-victimisation ? La plupart des individus ayant ce positionnement psychique ont souvent un manque de confiance en eux, une perte d'estime à un moment ou à un autre de leur parcours.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
Il se croit au-dessus des lois et n'éprouve ni culpabilité, n'a aucune morale, aucun sens des interdits et ment malgré l'évidence. Il est dans le déni de l'autre qui ne peut être qu'une partie de lui-même indifférenciée, dans le déni de sa propre souffrance comme de celle de l'autre.
Les personnes souffrant d'un complexe de victimisation se choisissent souvent un modèle. Il s'agit généralement de quelqu'un qui a préféré souffrir plutôt que de se confronter à une situation dans le but d'atteindre un objectif donné.
Il renvoie donc à une peur des responsabilités, qu'elles soient d'ordre professionnel ou personnel ; une personne atteinte d'hypégiaphobie aura en effet tendance à fuir la moindre tâche qui lui sera confiée, de la plus prosaïque, comme une course à faire, à la plus cruciale.
Un manque de confiance en soi et d'estime de soi. Par peur d'être abandonnés car ils se sous-estiment, les égocentriques aiment faire croire qu'ils valent plus que les autres en se mettant sans cesse en avant. Des traumatismes psychologiques qui sont survenus dans l'enfance et qui ont bloqué l'évolution de la personne.
Comment Appelle-t-on une personne qui met toujours la faute sur les autres ? Le narcissique blâme toujours sa partenaire ! Il est incapable de prendre ses responsabilités et préfère rejeter la faute sur sa victime de prédilection.
Définitions : analyste - Dictionnaire de français Larousse.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
Les personnes qui se plaignent tout le temps ont surtout besoin d'attention. Ils peuvent être particulièrement irritants, voire franchement agaçants pour leurs proches. Leur tendance à tout voir en noir semble témoigner d'un irréductible pessimisme et leur constant besoin d'attention peut être difficile à gérer.
Il arrive que les victimes du pervers narcissique finissent par souffrir de victimisation narcissique. Ce syndrome apparaît à force d'avoir subi de la maltraitance et des violences morales et/ou physiques de la part d'un manipulateur.
Pour sortir du triangle de Karpman, le mieux c'est d'éviter d'y entrer. Pour cela, il est important de clairement délimiter les responsabilités de chacun. Lorsqu'il y a de l'ambiguïté dans les responsabilités de chacun, ça incite le sauveur à vouloir aider la victime.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Cela s'explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à déformer la réalité à sa faveur et à se détacher des problèmes. Généralement, ce phénomène émane d'un sentiment inconscient d'insécurité. Accuser l'autre est beaucoup plus facile que de se remettre en question.
Etre sur la défensive est une attitude, en apparence d'auto-protection, en prévision d'un danger ou du comportement de quelqu'un qui peut nous faire du mal. Quand nous adoptons ce rôle, nous nous transformons et tout notre corps se met en alerte.
Si vous êtes de ces personnes qui perdent souvent le contrôle de leur vie, qui ne savent pas se défendre, si vous laissez les forces extérieures influencer votre vie ou que vous avez tendance à l'apitoiement, il est possible que vous ayez un profil de victime.
Aussi la victime :
Ne fait pas confiance à son propre jugement. Croit que le monde se porterait mieux sans elle. N'arrive pas à faire les choses aussi bien que tout le monde. Se comporte comme si tout lui était égal.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Procédez à cela en répondant avec des phrases toutes faites. Par exemple : « Personne n'est parfait », « Tu as le droit de croire en ton avis », « Pourquoi tu me viens me dire cela ? ». Ce que déteste un manipulateur, c'est aussi le fait de répéter en boucle les mêmes phrases.