La méthode classique : Vous pouvez porter plainte pour calomnie en vous rendant dans la gendarmerie ou le commissariat de votre choix. Un officier de police va enregistrer votre plainte pour calomnie, puis transmettre cette plainte au procureur qui va décider de l'engagement ou non de poursuites.
Toutes ces situations peuvent réveiller le côté sombre de la nature humaine, et c'est le cas pour la médisance. Comment y faire face ? La règle n°1 : s'abstenir soi-même de toute critique sur une personne absente (ou sur son travail) et rappeler cette règle de savoir-vivre au collègue qui tenterait de le faire.
Fais preuve de bonté envers le coupable.
Elle ne comprendra pas pourquoi tu es aimable avec elle alors qu'elle a parlé de toi négativement. Cela renforcera en plus ton comportement positif et génèrera probablement de la culpabilité en elle. Fais-lui un compliment sincère.
Calomniateur : Définition simple et facile du dictionnaire.
La calomnie est une façon de haïr quelqu'un en utilisant par exemple des mensonges pour briser sa réputation et lui faire du mal intentionnellement par méchanceté. La calomnie peut prendre plusieurs formes : interrogation rhétorique calomnieuse, aposiopèse, réticence.
Une calomnie est une accusation mensongère dont on ne se dépêtre pas plus facilement qu'on se retire du piège de la médisance. Médire de quelqu'un, c'est révéler ses défauts – ou ce que l'on croit être ses défauts, ses fautes et peut-être même ses crimes petits ou grands – avec l'intention évidente de lui nuire.
En revanche, dire qu'une personne est un ancien reprit de justice est une diffamation, car ce fait peut être vérifié. La calomnie n'est pas un délit en tant que tel : seule la dénonciation calomnieuse peut faire l'objet de poursuites.
L'accusateur doit fournir suffisamment de preuves pour prouver que le crime a été commis par vous, dans l'espace d'un tribunal. Cette preuve peut être directe ou circonstancielle et elle doit être suffisamment solide pour qu'il y ait un doute raisonnable. L'accusé doit prouver qu'il n'a pas commis le crime.
Par ailleurs, vous commettriez le délit de diffamation si vous teniez des propos portant atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne, dès lors que celle-ci est nommément désignée ou clairement identifiable. Peu importe le mode de communication utilisé (voie orale, courrier, texto, Internet).
calomnie n.f. Accusation grave et volontairement mensongère ; diffamation. calomnier v.t. Dénaturer sciemment quelque chose par de fausses interprétations.
Celui qui dit du mal prend donc le risque d'être mal vu. Pourtant, c'est le contraire qui advient : l'air sincère, le médisant montre à son interlocuteur qu'il lui fait confiance. Touché, ce dernier est alors plus disposé à partager, à son tour, ses secrets.
Action de médire, de dénigrer quelqu'un : Être victime de la médisance de ses adversaires. 2. Propos de quelqu'un qui médit : Ce ne sont là que médisances.
La personne qui critique sans cesse jouit d'une si faible estime d'elle-même qu'elle n'arrive pas à discerner les aspects positifs chez les autres. Au fond, elle projette ses propres faiblesses. Elle vous déprécie pour tenter de se valoriser. Sachant cela, prenez ses critiques avec un grain de sel.
Quelqu'un « est coupable de calomnie lorsque la loi admet la preuve du fait imputé, et de diffamation lorsque la loi n'admet pas cette preuve » (article 443).
Attouchement & code pénal
Ainsi, il est possible de porter plainte pour attouchement sans preuve puisqu'il s'agit d'une infraction délictuelle. Nous verrons un peu plus bas pourquoi cette plainte est possible malgré que l'on ne puisse pas la prouver de manière irréfutable.
Vous pouvez donc déposer une plainte simple, que vous connaissiez ou non l'auteur des propos, soit en vous rendant au commissariat ou à la gendarmerie, soit en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au Procureur de la République.
La diffamation est une allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne. La diffamation peut être raciste, sexiste, homophobe. Elle relève d'une procédure spécifique permettant de protéger la liberté d'expression.
Si vous êtes victime de diffamation dans un quotidien ou un journal périodique, vous disposez d'un droit de réponse selon l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881. Pour faire usage de ce droit, adressez-vous au directeur de publication de la presse écrite concernée dans un délai de 3 mois.
Contraire : apologie, compliment, éloge, louange.
Qui médit, aime médire. médire v.t. ind. Tenir sur quelqu'un des propos malveillants, révéler ses défauts avec l'intention...