La mise en garde doit être faite par le policier dès le moment de l'arrestation. Le policier doit expliquer à la personne arrêtée qu'elle a le droit de garder le silence et que tout ce qu'elle dira pourra servir de preuve à son procès.
Droit d'être assistée par un avocat, choisi par elle ou commis d'office, dès le début de la garde à vue. Droit d'être assistée par un interprète. Droit de se taire, de faire des déclarations ou de répondre aux questions de l'OPJ.
Les policiers doivent permettre à la personne arrêtée ou détenue d'exercer son droit de parler à un avocat. Immédiatement après l'arrestation ou la détention, les policiers doivent: informer la personne arrêtée ou détenue de son droit de parler à l'avocat de son choix.
Le policier peut vous arrêter lorsqu'il vous trouve en train de commettre un acte criminel. S'il a des « motifs raisonnables et probables de croire » que vous avez commis ou êtes sur le point de commettre un acte criminel, il peut vous arrêter.
Les forces de l'ordre n'ont pas à vous verbaliser pour avoir fait plus d'une heure de courses. Cette durée concerne uniquement l'activité physique, les promenades ou les sorties avec vos petites boules de poils. 2. La police ne peut en aucun cas fouiller votre sac (ou vous-même).
Un individu ne peut pas refuser un contrôle de police ou de gendarmerie. S'il ne dispose pas d'un document justifiant son identité, la vérification se fera au poste de police ou à la gendarmerie en contactant les membres de sa famille.
Restez discret (sans avoir l'air d'avoir quelque chose à cacher) : plus le contrôle sera court, moins les agents de police ou de gendarmerie vérifieront de choses. Si vous parlez trop, ils auront plus le temps de constater des infractions éventuelles (clignotant défaillant, vignette pas à jour, etc.).
Si vous êtes arrêté par les forces de l'ordre lors d'un contrôle de routine (vérification des papiers ou du véhicule), contentez-vous de répondre simplement à la demande de l'officier de Police ou de Gendarmerie. Ce n'est pas la peine de vous énerver si vous n'avez rien à vous reprocher !
Peut-on filmer et diffuser des images des forces de l'ordre ? La loi permet de filmer les forces de l'ordre sur la voie publique. Le citoyen ne peut pas être arrêté pour cette action.
Par téléphone
En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17. Vous pouvez également contacter le 112.
Concernant la mise en exécution, seuls les officiers de police judiciaire à qui il est confié une enquête sont habilités à effectuer la perquisition. Lorsqu'une personne est placée en garde à vue, son téléphone portable peut être saisi aux fins d'exploitation.
«Quelles sont les sanctions quand un policier refuse de porter son matricule ?» demandait alors une journaliste. «Il n'y a pas de sanction…» commence le DDSP. Avant de se reprendre : «Enfin si bien sûr.» Relancé, il ajoute : «Oui, ça peut toujours être sanctionné.»
Les autorités de police administrative peuvent prescrire des contrôles d'identité en dehors des hypothèses examinées ci-avant afin : de maintenir la sécurité publique; ou. d'assurer le respect des dispositions légales relatives à l'accès au territoire, au séjour, à l'établissement et à l'éloignement des étrangers.
Fouille dans un lieu public
Seul un officier de police judiciaire (OPJ) ou un gendarme peut fouiller dans les effets personnels d'une personne, en cas de flagrant délit, d'enquête préliminaire ou de commission rogatoire. Un douanier peut faire une fouille lors de la recherche d'une fraude.
– Une personne interpellée pour une infraction pénale (communément appelée « constat d'infraction ») et informée par le policier de l'infraction qu'on lui reproche, doit fournir son nom, adresse ainsi que les renseignements nécessaires pour en confirmer l'exactitude.
Écoutez attentivement la question et attendez avant d'y répondre. Ne vous empressez pas de répondre. Prenez tout le temps qu'il vous faut pour vous rappeler les faits. Votre avocat a ainsi l'occasion de s'objecter à la question s'il la croit non fondée.
Lorsqu'un officier est un homme, on s'adresse à lui en faisant précéder son grade de « mon », « mon colonel » par exemple ; en revanche on appelle un officier féminin directement par son grade.
Normalement, seuls les officiers de police judiciaire (OPJ), ou les agents accompagnés d'un OPJ, peuvent obtenir l'autorisation d'entrer chez vous sans votre permission.
Recueillez la version des faits du suspect. Évitez la question : « Pourquoi avez-vous recouru à la violence ? », qui tend à justifier le recours à la violence. Assurez-vous que le suspect vous écoute et que vous êtes en contrôle de la situation. Évitez de dire au suspect que vous avez parlé à sa femme/partenaire.
A quoi a-t-on droit pendant la garde à vue? Manger, boire, dormir et aller aux toilettes.
Le placement en garde à vue n'a donc aucune incidence sur votre casier judiciaire. Seule une condamnation peut apparaître au casier.
Une personne peut-elle être seulement arrêtée par la Police? Le grand public peut arrêter une personne si l'infraction commise par cette personne peut entraîner une peine de prison, si la personne est prise en flagrant délit ou fuit les lieux.
Conditions. Une personne peut être mise en garde à vue uniquement s'il lui est reproché un crime ou un délit puni d'une peine d'emprisonnement. Il faut qu'il existe des raisons valables pouvant faire croire que la personne a commis ou tenté de commettre une infraction.
Le conducteur pourra demander un second test donc un second taux : c'est ce deuxième taux qui sera pris en compte s'il est inférieur au premier. Prélèvement sanguin : c'est uniquement le policier qui décide et non l'usager.