Un seul acte isolé ne pourra dès lors pas caractériser un harcèlement moral. Cependant, il peut s'agir d'agissements de toute nature : par exemple, une remarque désobligeante, une mise à l'écart ou encore un retrait de dossier. Dans ce cas-là, ces comportements peuvent être reconnus comme du harcèlement moral.
La preuve du harcèlement moral
Si les brimades dont il est l'objet sont verbales (adressées de vive voix par le harceleur ou par téléphone), il faut qu'il récapitule par écrit les propos qui lui ont été adressés oralement afin d'en garder une trace écrite et forcer ainsi son harceleur à réagir.
De quoi s'agit-il ? Le harcèlement est la répétition de propos et de comportements ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par des conséquences sur la santé physique ou mentale de la personne harcelée.
Toute communication écrite (mails, SMS, lettre) ou orale (message vocal, enregistrement) peut être constitutive d'un fait de harcèlement au travail. Des documents écrits administratifs comme des bulletins de paie peuvent prouver l'infraction. Il peut s'agir par exemple dans le cas d'une baisse de salaire.
« Les caractéristiques du harcèlement moral sont les suivantes : confrontation, brimades et sévices, dédain de la personnalité et répétition fréquente des agressions sur une assez longue durée ». Il aboutit presque toujours à une exclusion du salarié victime et aussi à de graves troubles psychiques ou physiques.
En droit français, la charge de la preuve incombe au salarié qui s'estime être victime de harcèlement moral. Cependant, cette charge est nuancée. En effet, la Cour de Cassation a énoncé que le salarié n'est tenu d'apporter que des éléments qui permettent de présumer l'existence d'un harcèlement moral.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école.
Un seul acte isolé ne pourra dès lors pas caractériser un harcèlement moral. Cependant, il peut s'agir d'agissements de toute nature : par exemple, une remarque désobligeante, une mise à l'écart ou encore un retrait de dossier. Dans ce cas-là, ces comportements peuvent être reconnus comme du harcèlement moral.
La pression psychologique est une sensation psychique, le produit de deux forces mentales qui tirent dans des directions opposées. Ces forces peuvent être de natures très différentes, comme des souhaits ou des obligations. On parle d'une situation qui cause de l'inconfort.
Le harceleur peut avoir peu conscience de la façon dont les gens interagissent ou se faire des idées sur l'opinion que les autres ont de lui. Le plus souvent, ces personnes ont une faible estime d'elles-mêmes et n'entretiennent pratiquement pas de relations personnelles.
Vous devez présenter des preuves directes ou indirectes de ce harcèlement : mails, témoignages... Vous avez un délai de 5 ans après le dernier fait de harcèlement pour saisir le conseil de prud'hommes. La procédure aura lieu contre votre employeur, et ce même si ce n'est pas lui l'auteur direct du harcèlement.
Pour cela, la victime doit rendre compte de ces agissements de harcèlement moral auprès de son employeur et faire constater la lésion psychique par un médecin. Sur le certificat médical, le médecin traitant notera ce qu'il observe et ce que la salariée avoue sans établir de relation de cause à effet.
Pour le neutraliser, évitez surtout de le recadrer, de vous soumettre ou de fuir. Les auteurs du livre vous préconisent d'abord le calme. « Face à une attitude résolument sereine, le harceleur pourra prendre conscience de son comportement inadapté », explique Laurent Combalbert.
Elle résulte généralement de témoignages ou de certificats médicaux. Cependant, la preuve de la matérialité de l'accident et de son caractère professionnel ne peut résulter des seules déclarations du salarié. Ce principe vient d'être réaffirmé par le Cour de cassation dans un arrêt du 15 mars 2012.
LES REGLES DE PREUVE. Devant un conseil de prud'hommes, c'est au salarié qui a formé une demande de dommages et intérêts pour harcèlement d'apporter des éléments de fait permettant de présumer le harcèlement. L'employeur devra alors expliquer en quoi ces faits peuvent être justifiés, sans constituer un harcèlement.
Il arrive souvent que le partenaire dominateur soit aussi agressif dans les rapports sexuels, se révélant trop insistant avec la femme même si elle n'en manifeste pas l'envie. Certains justifient même les tentatives d'abus par "trop d'amour".
La violence psychologique – ou violence morale, violence mentale, violence émotionnelle – est une forme de maltraitance répandue envers les enfants. C'est une forme de violence envers autrui sans qu'une violence physique soit mise en œuvre directement.
Ses manifestations sont physiques (insomnie, fatigue, douleurs musculaires, migraines), cognitives (troubles de l'attention, difficulté de concentration), émotives (colère, irritabilité, tristesse, excitabilité) et comportementales (isolement social ou abus d'alcool, par exemple).
La preuve de la vérité des faits doit être totale, parfaite, complète et liée aux imputations diffamatoires dans toute leur portée, pour que la juridiction répressive prononce la relaxe. Toute preuve régulièrement signifiée par les parties est acceptable par le tribunal.
Une association d'utilité publique, appelée HMS (harcèlement moral stop) est à votre écoute par téléphone au 01 56 34 01 76 (numéro non surtaxé) du lundi au vendredi de 10 h 00 à 20 h 00 sans interruption. Vous pouvez appeler les conseillers pour obtenir des conseils et des réponses à toutes vos questions.
Pour se séparer d'un collaborateur, les entreprises recourent de plus en plus au job vacuum, methode consistant à pousser un salarié à démissionner en lui retirant ses missions. Un nom est enfin posé sur une pratique qui se répand.
La saisine du juge pénal peut venir en complément d'une plainte devant le Conseil de prud'hommes. Ainsi, par exemple, la victime de harcèlement moral peut poursuivre l'employeur devant le Conseil de prud'hommes et le chef de service, auteur des faits délictueux, devant le juge pénal.
Comment se définit la souffrance au travail ? Entre surmenage, burn-out et mal-être au travail, il est parfois difficile de savoir ce qui relève, ou pas, de la souffrance au travail. Ainsi, la souffrance au travail se définit une souffrance mentale liée au travail lui-même, ou au contexte de travail.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.