Votre filiation avec un enfant se prouve par l'un des documents suivants : Acte de naissance de l'enfant. Acte de reconnaissance. Acte de notoriété : Document établi par un notaire sur la foi des déclarations d'au moins 3 témoins constatant la possession d'état.
La preuve de la filiation biologique peut résulter de l'analyse des sangs. Le problème est de savoir dans quelle mesure le Tribunal saisi d'une instance tendant à l'établissement d'un lien de filiation, a la faculté ou l'obligation de l'ordonner lorsqu'il en est requis par le demandeur à l'action.
La reconnaissance ne permet l'établissement de la filiation qu'à l'égard de celui ou celle qui en fait la demande. La reconnaissance volontaire de paternité ou de maternité n'est valable que si elle a été faite en conformité, soit de la loi personnelle de son auteur, soit de la loi personnelle de l'enfant.
Le droit français connaît trois types de filiation : la filiation légitime pour les enfants nés de couples mariés, la filiation naturelle pour les couples non mariés, la filiation adoptive pour les enfants n'ayant pas de lien de sang avec leurs parents.
Le lien de filiation donne accès au statut civil et familial qui situe l'individu dans la société.
« Filiation » (du latin « filius », « enfant ») désigne la relation de parent à enfant. Le mot « affiliation » a plusieurs significations, mais souvent se comprend comme « besoin d'une personne à se sentir impliquée et appartenir à un groupe social » (Wikipedia 2012).
Qui peut contester ? La filiation établie par un acte de notoriété peut être contestée par toute personne qui a un intérêt légitime.
Le droit français reconnaît ainsi trois types de filiation : la filiation légitime dans le cas où les enfants sont nés de couples mariés ; la filiation naturelle pour les enfants issus de couples non mariés ; et la filiation adoptive pour les enfants n'ayant aucun lien de sang avec leurs parents.
La filiation biologique peut désormais être établie à l'aide d'une probabilité statistique. L'examen permettant de le prouver est appelé test ADN de fraternité ou test ADN avunculaire. Les résultats qu'il fournit sont fiables mais avec un degré de précision nettement plus réduit comparé au test de paternité.
Le tribunal judiciaire, statuant en matière civile, est seul compétent pour connaître des actions relatives à la filiation. Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
Selon la situation, qui doit être appréciée au cas par cas, toute pièce établie par un Consulat, y compris les pièces établies à partir de documents d'identité (certificat de naissance, fiche individuelle d'état civil, etc.) pourrait être suffisant.
Il comporte vos informations personnelles (nom, prénoms, date et lieu de naissance) et celles de vos parents. Il indique les mentions marginales [4] lorsqu'elles existent. L'extrait sans filiation [2] est une synthèse des informations figurant dans l'acte de naissance inscrit sur le registre d'état civil.
La paternité peut être contestée en rapportant la preuve que l'homme mentionné dans la déclaration de naissance ou qui a fait la reconnaissance n'est pas le père biologique de l'enfant. Tous les moyens de preuve sont possibles. Une expertise biologique (test de paternité) est le plus souvent ordonnée par le juge.
La filiation naturelle est un mode de filiation transmis par des parents qui ne sont pas mariés. On l'oppose à la filiation légitime. Au vu du développement du concubinage et du PACS dans la société actuelle, la filiation naturelle concerne de plus en plus d'enfants.
La filiation produit deux catégories d'effets : c'est d'abord un lien familial qui crée des droits et des devoirs réciproques entre parents et enfants ; mais c'est aussi ce qui, en identifiant chaque individu et en l'insérant dans le maillage de la parenté, lui donne sa place propre dans la société.
Pour cela, vous devez vous présenter à la mairie du lieu de naissance de l'enfant muni de votre pièce d'identité et si possible d'une copie de l'acte de naissance. L'officier d'état civil fera apparaître la filiation au moyen d'une mention marginale apposée sur l'acte de naissance de l'enfant.
C'est également le document qu'il vous faut pour refaire le livret de famille ou obtenir un certificat de nationalité française, car il contient le nom et prénom de la personne concernée par l'acte, sa date de naissance, son lieu de naissance, son sexe ainsi que des informations relatives à ses parents.
Un extrait d'acte de naissance sans filiation peut être demandé par toute personne. Bon à savoir : pour obtenir un tel acte, il est nécessaire d'être majeur ou mineur émancipé.
Filiation bilatérale ou indifférenciée (dite cognatique)
Un individu fait partie d'au moins deux groupes de parenté, ceux de ses deux parents, mais généralement ce sont les groupes des quatre grands-parents qui sont pris en compte.
La filiation d'un enfant né hors mariage est divisible compte tenu de l'absence de lien juridique existant entre ses parents. Le caractère divisible signifie que les filiations maternelle et paternelle sont indépendantes l'une de l'autre, qu'elles soient établies conjointement ou séparément.
Filiation indivisible (rattache l'enfant à sa mère ET à son père) ▪ Filiation naturelle simple : lors de la conception, pas d'empêchement à mariage entre les parents ▪ Filiation naturelle adultérine : quand un des parents, voire les deux, sont mariés avec un tiers.
Si vous n'avez pas de livret de famille, vous pourrez fournir un extrait d'acte de naissance à la place. Un acte de naissance est un document administratif permettant de prouver l'état civil d'une personne.
Trois types d'actes de mariage peuvent vous être remis : une copie intégrale (c'est-à-dire la reproduction de l'ensemble de votre acte de mariage) ou un extrait avec filiation : Lien juridique entre un enfant et son père et/ou sa mère ou un extrait sans filiation. La demande d'un acte de mariage est gratuite.