Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Votre médecin généraliste est le premier contact pour une prise en charge, afin d'obtenir un diagnostic et un traitement adéquats. Vous pouvez aussi contacter un professionnel de la psychologie, tel qu'un psychologue, psychothérapeute ou psychiatre, qui vous aidera dans la gestion du trouble.
Par contre, selon la Fondation des Maladies Mentales, chez l'individu atteint d'un trouble bipolaire, les variations de l'humeur prennent une toute autre proportion. Elles peuvent aboutir à une telle intensité que même la personne atteinte ne se rend plus compte que son comportement dépasse les bornes.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
? Est-ce qu'un bipolaire peut travailler ? Oui, bien sûr, une personne bipolaire peut travailler. Des aménagements de travail (mi-temps et autres) peuvent être mis en place.
Bipolarité : des conséquences sur le cerveau à déterminer
Cette pathologie psychiatrique grave se caractérise par des variations disproportionnées de l'humeur. Les épisodes maniaques ou hypomaniaques (agitation, euphorie exagérée) alternent en effet avec des épisodes dépressifs et des moments de rémission.
Un dérèglement de l'humeur sur le mode (hypo)maniaque est ce qui permet de caractériser véritablement le trouble bipolaire tandis que la dimension dépressive n'en constitue pas un signe distinctif.
La schizophrénie et les troubles bipolaires sont deux maladies mentales qu'il faut bien différencier, car, bien qu'elles semblent proches, n'ont pas le même traitement ni les mêmes symptômes. Nous verrons que les facteurs et les causes sont divers tout comme la médication.
Ainsi la plupart des patients prennent des combinaisons de psychotropes. Parmi elles, les anti-maniaques, qui sont des antipsychotiques prescrits notamment durant la phase aiguë de manie et certains antiépileptiques, qui ont aussi des effets de régulation de l'humeur.
Une personne peut perdre le contact avec la réalité et avoir des symptômes associés aux troubles psychotiques pendant un épisode de dépression ou, plus fréquemment, en période de manie. Elle peut par exemple entendre des voix ou avoir des idées délirantes.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Globalement, elles considèrent que leur corps réagit mal et surtout trop violemment aux événements de vie problématiques, et que cela implique, avant toute chose, de prendre impérativement des médicaments, essentiellement des régulateurs de l'humeur, sans jamais céder sur ce point.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
L'évolution du trouble bipolaire avec le vieillissement pose des difficultés institutionnelles relatives à la psychiatrie du sujet âgé: absence de structures adéquates, insuffisance de personnel, épuisement des équipes, gestion des troubles comportementaux dans des unités non adaptées, notamment pour les patients ...
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
En cas de suspicion, le médecin traitant doit réaliser un entretien et un examen cliniques pour établir un diagnostic, évaluer la sévérité du trouble bipolaire et le risque suicidaire. Selon l'urgence (cas d'un épisode maniaque ou risque élevé de suicide par exemple), une hospitalisation peut être envisagée.
Le trouble bipolaire débute le plus souvent précocément, parfois à l'adolescence mais le plus souvent au début de la vie adulte (début entre 15 et 25 ans le plus souvent).
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Le lithium est utilisé pour traiter la manie et prévenir les épisodes de manie et de dépression. Parmi les effets secondaires courants du lithium, citons la soif, un besoin accru d'uriner, des nausées, un gain de poids et un léger tremblement des mains.
L'humeur définit l'état d'âme ou le sentiment intérieur général. L'humeur, contrairement aux émotions, est stable et durable, elle peut ainsi durer plusieurs jours. En effet, l'émotion est spécifique (par exemple, la jalousie, la nostalgie ou l'enthousiasme), intense et souvent en réaction à un événement récent.
La place de l'hôpital. Les épisodes maniaques et les épisodes dépressifs sévères avec idées suicidaires et/ou délirantes, nécessitent souvent une hospitalisation en milieu psychiatrique permettant de protéger le patient et de commencer un traitement.
ARGOS 2001 (aide et soutien aux personnes bipolaires), www.argos2001.fr, 01.46.28.01.03 ; France Dépression, www.france-depression.org, 01.40.61.05.66 ; FNAPSY Fédération Nationale des Patients en Psychiatrie, www.fnapsy.org, 01.43.64.85.42.