À la sortie du virage, accélérez uniquement une fois que les roues avant de votre véhicule sont droites. La puissance de l'accélération doit être proportionnelle à l'angle du volant, il faut donc accélérer de manière progressive en sortie de virage.
Bien tenir son volant dans un virage serré
Remontez la main du côté où vous souhaitez tourner jusqu'au point le plus haut du volant (12h) et tirez-le d'un demi-tour dans la direction où vous souhaitez aller. Puis l'autre main prend le volant au sommet (12h) et tire de nouveau d'un demi-tour.
- Serrer à l'intérieur de la courbe, - Éviter de freiner ou d'accélérer. Les roues arrières ou avant risquent d'être légères et de déraper. - Éviter d'engager un dépassement et se protéger contre les mauvaises manoeuvres des autres usagers.
Si vous arrivez trop vite sur le virage, cela vous oblige à freiner fort et il y a dans ce cas un important transfert de masse vers l'avant. Ce transfert de masse sur la voiture déleste le train arrière et réduit l'adhérence des pneus arrières, avec un risque de ce que l'on nomme le survirage.
Selon que le moteur de votre véhicule fonctionne à l'essence ou au diesel, il faudra changer de vitesse pour la supérieure aux alentours de 2000 à 2500 tours/minute et pour la vitesse inférieure entre 1500 et 1000 tours/minunte.
Les yeux : regardez toujours le plus loin possible à hauteur d'homme et légèrement à droite (car nous roulons à droite). Vos yeux verront ainsi en avance la forme de la route, les obstacles, les panneaux et les intersections. Le volant : 9h15 ou 10h10.
Les types de virages
virage en épingle : virage très serré, dit « épingle à cheveux », rencontré sur circuit ou en côte dans le cas de lacets ; lacets : succession de virages en épingle de sens opposés, souvent rencontrée en montagne ; demi-tour : virage d'un angle de 180°, pour passer sur la voie opposée.
Ainsi, pour éviter de réaliser des écarts de trajectoire trop importants, les conducteurs ne devront pas hésiter à ralentir afin d'adopter une vitesse de croisière adaptée à leur environnement de conduite.
Ne gardez jamais le regard fixe en virage, toujours mobile, en évolution, en avance. Si vous fixez un endroit sur le bord de la route pendant plus d'une seconde, vous allez aller vers cet endroit. Le seul endroit à fixer est l'issue, vers la sortie du virage, puis la sortie elle-même dès que vous la percevez.
Généralement, c'est aux abords d'un stop ou d'un panneau de “cédez-le-passage” sur une chaussée à sens unique qu'il sera possible de tourner à gauche.
Cela permet de diminuer l'angle d'inclinaison de la moto pour une même vitesse, donc d'aller plus vite à l'inclinaison maximum. On roule moins sur le bord du pneu et le carénage ne touche pas la route. Abaisser le cdg global ne permet pas de prendre les virages plus vite, ça ne modifie pas l'angle.
On va donc freiner de l'avant, à deux ou trois doigts, éventuellement avec du frein arrière d'abord (en premier, pas en même temps) pour mieux asseoir la moto. Le point le plus important : il faut de préférence avoir relâché le levier de frein avant au moment d'engager le virage, quand la moto commence à pencher.
Si une signalisation, quelle que soit sa nature, indique la présence d'un virage, ce dernier est considéré comme dangereux. Il faut abaisser l'allure avant le virage et ne pas dépasser les limitations sans quoi il y aura un risque de dérapage ou de sortie de route.
La signification est simple à comprendre, il faut démarrer le virage à l'extérieur, puis s'engouffrer à l'intérieur (prendre la corde) pour ressortir à l'extérieur.
La trajectoire rectiligne
Quelques exemples de trajectoires rectilignes : Le centre d'inertie d'un objet en chute libre dans le champ de la pesanteur terrestre. Le centre d'inertie d'un objet qui glisse sur la glace d'une patinoire. Une voiture qui roule sur portion de route en ligne droite.
Rayon de virage R en fonction de l'inclinaison
, soit 1NM pour 45° d'inclinaison. , soit un rayon de 1.6 NM pour un virage à 250kt. Par exemple, pour 250kt, cette formule simplifiée donne un rayon de virage de 2.5-1= 1.5 NM, pour une valeur réelle de l'ordre de de 1.58 NM, ce qui est une précision largement suffisante.
Pour cela vous devez adapter l'allure de votre véhicule par rapport à votre distance de visibilité. Par exemple, en contrôlant à droite, si la vue est dégagée sur au moins 25 mètres, je circulerai à la vitesse maximale, sur route sèche, (50 km/h en agglomération), puisque ma distance d'arrêt sera de 25 mètres.
L'épingle à gauche
Que ce soit en descente ou en montée, la gestion de la trajectoire dans un virage en épingle vers la gauche est simple : en extérieur toute ! Il faut : Arriver (zone d'approche, en ligne droite) en se plaçant à droite dans votre voie de circulation.
Dans une descente, utilisez la technique du frein moteur. Cela signifie que vous devez engager une vitesse (la première ou la seconde) qui aura pour effet de ralentir le moteur et de limiter l'usage des freins, ce qui provoquerait une usure prématurée.
Relevez votre regard
Ensuite, afin de trouver la bonne place sur la chaussée, il faut impérativement travailler le regard et savoir où le porter. En formation, les élèves ont tendance à regarder juste devant la voiture, c'est une erreur très classique, alors qu'il faut regarder au loin.
Pour enclencher la phase de patinage, l'usager doit relever progressivement son pied gauche de la pédale d'embrayage. Le disque d'embrayage et le volant moteur vont progressivement entrer en contact, ce qui va transmettre graduellement une nouvelle impulsion aux roues.