Le salarié informe l'employeur des dates de congés qu'il souhaite prendre. L'employeur peut refuser d'accorder au salarié les dates de congés souhaitées. Le congé est alors pris à une autre date. L'employeur peut imposer au salarié de prendre des jours de congés en cas de fermeture temporaire de l'entreprise.
La période de prise des congés est fixée par un accord d'entreprise ou d'établissement, ou à défaut, une convention ou un accord de branche (3). La période de prise des congés comprend obligatoirement la période allant du 1er mai au 31 octobre de chaque année.
Le 1er novembre tombant un mardi, il est possible de profiter de quatre jours de repos en posant son lundi 31 octobre : les 29 octobre, 30, 31 octobre et 1er novembre 2022. Poser son vendredi 19 mai 2023 sera aussi une bonne idée.
Principe des congés payés
Chaque salarié a la possibilité d'acquérir 2,5 jours ouvrables (ou 2,08 jours ouvrés) de congés payés par mois de travail effectué au cours de la période de référence. La période de référence va du 1er juin précédent au 31 mai de l'année en cours.
Quand un salarié demande un jour de congé le vendredi, c'est 2 jours ouvrables de congés payés qui doivent être décomptés. En effet, dans ce cas, le samedi est pris en compte car il suit un jour de congé.
Contrairement aux idées reçues, les salariés ne perçoivent pas de salaire pendant leurs congés annuels. Toutefois, ils bénéficient d'une indemnité de leur part de leurs employeurs. Ainsi, ils peuvent gagner plus en étant en congé.
Quels sont les publics prioritaires pour les congés d'été ? Les salariés ayant des enfants à charge (jusqu'à 18 ans) sont prioritaires pour la réservation des congés d'été pendant les vacances scolaires. De même, des salariés en couple (mariés ou pacsés) au sein d'une même entreprise bénéficieront d'un congé simultané.
Du bon fractionnement des congés
Pour bénéficier de congés supplémentaires, il suffit alors de poser des jours en dehors de la période légale, soit entre le 1er novembre et le 30 avril. Une façon pour l'entreprise de ne pas se retrouver sans employé durant la période légale des vacances.
Même si le salarié a droit à 5 semaines de congés payés, il n'est pas possible de prendre ces 5 semaines d'affilées. En effet, sauf dérogation individuelle, il n'est possible de prendre en une seule fois que 24 jours ouvrables de congés payés, soit 4 semaines.
Oui, votre employeur peut refuser votre demande de départ en congé. Toutefois, votre employeur doit respecter les dispositions conventionnelles. Elles fixent les obligations et les droits de l'employeur et du salarié.
Les congés payés peuvent être pris sur toute l'année.
Dans les faits, c'est l'entreprise qui dispose du droit - en accord avec les dispositions d'ordre public - de fixer par un accord d'entreprise ou par convention de branche, la période de prise de congés payés et l'ordre des départs.
Les congés payés acquis non pris ne sont donc pas perdus. L'employeur devra accorder au salarié une nouvelle période de congés, que ce soit durant la période de prise de congés en cours dans l'entreprise ou au-delà.
Selon Mélanie Roy, le meilleur moment pour négocier plus de vacances est à l'embauche. « Il est même possible d'en parler dès l'entretien téléphonique, en mentionnant tout simplement que les vacances sont un élément qui influencera votre décision. » Cela dit, à cette étape, elle recommande de ne rien exiger.
Exemple : un salarié débute le 1er mars 2021. Au 31 mai 2021, il a acquis 7,5 jours, arrondis au nombre de jours entiers supérieur, soit 8 jours. Il pourra les prendre durant la période courant du 1er juin 2021 au 31 mai 2022.
L'employeur est libre de placer quand il le veut dans l'année la cinquième semaine de congés payés, mais il a une obligation pour les quatre semaines du congé principal : les accorder entre le 1er mai et le 31 octobre.
Ainsi, les congés payés que vous avez acquis au cours de la période du 1er juin 2020 au 31 mai 2021 doivent être pris au plus tard le 31 mai 2022, sinon ils seront perdus.
Le repos hebdomadaire est d'au moins 24 heures consécutives, qui s'ajoute à l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives. Par conséquent, la durée minimale du repos hebdomadaire est fixée à 35 heures consécutives. Le plus souvent, le salarié bénéficie de 2 jours de repos consécutifs.
L'affichage doit être synchronisé avec la date de départ du premier salarié deux mois avant son départ. Il est communiqué dans des espaces en libre accès aux lieux de travail pour tous les salariés de l'entreprise. Ce planning des départs est positionné à proximité de l'affichage du règlement intérieur.
Le code du travail stipule simplement que cette question fait l'objet d'accords avec l'employeur. Il incombe aux responsables de services de régler les éventuels différends, si tant est qu'il y en ait. Dans les usages, la rengaine qui revient le plus souvent, c'est «parents et ancienneté, first!».
En l'absence d'accord collectif, la période de prise des congés payés, ainsi que l'ordre des départs sont fixés par l'employeur après avis du CSE (ou comité d'entreprise) ou, à défaut, des délégués du personnel (art. L. 3141-16 Code du travail).
Il prend deux semaines de congés payés (10 jours ouvrés) dans un mois qui compte 22 jours ouvrés. L'indemnité de congés payés est égale à : (2.000/7×22) x (7×10) = 909,09 euros.
Les congés payés sont calculés sur le nombre de jours de travail effectif dans 1 mois. En fonction de l'horaire de travail de l'entreprise, un mois de travail effectif correspond à : 24 jours pour une semaine de 6 jours. 22 jours pour une semaine de 5 jours et demi.
L'indemnité compensatrice n'est due que pour la fraction de congés dont le salarié n'a pas bénéficié. Elle est versée en fin de contrat sauf si le contrat à durée déterminée se poursuit par un contrat à durée indéterminée. Le salarié perçoit au minimum 10 % de la rémunération totale brute perçue.
Les jours de congés payés peuvent être pris de manière fractionnée (c'est-à-dire pris en plusieurs fois), lorsque le congé du salarié est supérieur à 12 jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement ...