Munissez vous d'un peson allant jusqu'à au moins 20 Kg, au plus 50. L'objectif est de faire arriver une ruche Dadant 10 cadres (D10), que la colonie occupe totalement aux alentours de 35-36 Kg (sans le toit). Enlevez 4 Kg par cadre manquant. Pour une ruchette D6, l'objectif est d'arriver aux alentours de 18-20 Kg.
Si la ruche pèse entre 35 et 40 kg, elle a suffisamment de réserve pour tenir l'hiver. On estime qu'une ruche a besoin entre 12 kg et 20 kg de miel pour un bon hivernage.
Le rendement moyen national est de 18,7 kg de miel produit/ruche en 2019, contre 28,7 kg/ruche en 2018, soit une baisse de 38 %.
Un essaim en bonne santé peut produire jusqu'à 50 kg de miel par an. Chaque ruche produit médialement 20 à 50 kg de miel en un an. La quantité exacte varie selon le type de miel, le nombre d'abeilles, les floraisons présentes dans la zone mais aussi la force d'un essaim.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Pour éviter l'essaimage, vous pouvez ajouter des hausses afin de donner plus d'espace aux abeilles ouvrières pour stocker les réserves de miel. Une hausse supplémentaire laisse également davantage de place à la reine dans le nid pour y pondre les œufs.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Ainsi, le prix du miel de France peut varier sensiblement d'une année à l'autre, se situant généralement entre 10 et 30 € le kilo.
Est-ce que l'apiculture est rentable ? Une ruche produit entre 10 et 40kg de miel par an, l'apiculture est donc un investissement très rentable d'un point de vue économique. Néanmoins, cette rentabilité s'obtient sur la durée car il est rare de récolter du miel lors de la première année d'exploitation.
Un essaim sur cinq cadres vous coûtera environ 100 euros mais, si vous vous débrouillez bien et que vous avez des amis apiculteurs généreux, vous pouvez ne pas avoir à débourser trop d'argent.
Dix fois plus isolant que le bois, le polyuréthane permet de maintenir les ruches à une température constante. Il améliore ainsi la rentabilité de ces dernières.
L'abeille italienne (Apis Mellifera Ligustica)
C'est l'abeille la plus répandue dans le monde (Europe, Amérique et Australie) en raison de ses nombreuses qualités. C'est une espèce douce qui produit beaucoup de miel, propolise peu et se développe rapidement au printemps.
On compte en général 1.5 à 2 Kg de miel par cadre de hausse dadant, il y en a habituellement 9 par hausse. Soit 13 à 18 kg de miel par hausse + poids des cadres + poids de la cire + poids de la hausse vide.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
Au printemps, il est nécessaire de changer les planchers des ruches. Les abeilles sont fatiguées. Cela peut paraître un peu drôle, mais il vaut mieux leur épargner cette tâche de nettoyage afin qu'elles se concentrent sur la reprise significative de l'activité.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Combien gagne un apiculteur ? Un apiculteur gagne en moyenne 2 075 € bruts par mois en France.
L'apiculteur élève des abeilles et commercialise les produits de la ruche (miel, gelée royale, pollen, propolis, cire), des produits dérivés (pain d'épices, bonbons…) ou des produits d'élevage (essaims, reines…). Il est aussi bien agriculteur, éleveur, transporteur, chef d'entreprise, comptable, commerçant…
En cas de vente de miel ou de produits de la ruche hors du cadre familial (activité commerciale ou agricole), il est nécessaire pour effectuer la déclaration d'obtenir un n° Siret auprès du centre des formalités des entreprises (CFE) de la chambre d'agriculture (fourni lors de l'immatriculation de l'entreprise).
Le miel de jujubier, de par ces méthodes artisanales et naturelles de production, est un nectar rare et naturel. Il est plébiscité dans tout le monde arabe. C'est un miel monofloral, clair, doux, au goût de caramel au beurre et qui ne cristallise pas.
Conclusion sur la réglementation de la vente du miel
Seule une déclaration est à effectuer pour la vente de miel et des autres produits de la ruche. Avec votre numéro de SIRET, la tenue d'un journal de recettes et une déclaration complémentaire de revenu, vous pourrez vendre sereinement et en toute légalité.
Les canaux de vente influent sur le prix final du miel
Quand il n'y a aucun intermédiaire, le travail de l'apiculteur est totalement valorisé. C'est lui qui fixe ses prix. Lors d'une vente avec intermédiaire, il peut se passer deux choses : – le prix final du miel reste inchangé, alors l'apiculteur a réduit sa marge.
Le principe est de superposer les 2 ruches en intercalant une feuille de papier journal entre les deux pour ralentir la rencontre des abeilles. Pour la ruche qui viendra se superposer à la première, il faut bien évidement enlever le fond de ruche.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.