Au cours du débat, gardez votre calme. Ne commencez pas à crier ou à vous mettre en colère. Cela révèlera votre faiblesse aux yeux de votre adversaire. Au lieu de cela, gardez une voix régulière et gardez une expression faciale neutre.
Ne coupez pas la parole brusquement mais rebondissez sur l'un des propos pour opérer une médiation dans le but de passer à une autre question. Lorsque vous sentez des digressions, n'hésitez pas à rappeler la thématique du débat. Finissez par reformuler brièvement ce qui a été présenté.
Ne vous concentrez pas uniquement sur les points donnés, votre discours risque de devenir ennuyeux et montrer votre incapacité à élever le débat. Ne paniquez pas si vous vous trompez dans vos arguments. Expliquez-vous calmement. Restez confiant, car c'est cette attitude qui vous permettra de gagner.
Pour convaincre, travaillez contre vous-même et soyez pragmatiques: cherchez à défendre votre idée en partant du point de vue de votre adversaire. C'est en substance l'idée défendue par deux chercheurs en sociologie de l'université de Stanford, Robb Willer et Matthew Feinberg, et repérée par le site Quartz.
Trouver une bonne accroche quand on ne sait pas quoi dire
L'approche la plus commune est bien évidemment : “Salut, comment vas-tu ?”. Ce type de question est problématique, car elle amène instinctivement à une réponse mécanique. En effet, même une personne qui ne va pas bien ne dira probablement pas la vérité.
Vous pourriez dire par exemple : « cette robe est très jolie. Où l'avez-vous achetée ? » ou bien « j'aime beaucoup votre style. Où avez-vous trouvé ses vêtements ? » Utilisez des questions ouvertes autant que possible pour que la conversation ne se termine pas sur un « oui » ou sur un « non ».
Défendez vos arguments avec conviction, sans craindre la critique tout en respectant les opinions des autres participants du débat. Ecoutez « activement » les opinions des autres, tendez bien l'oreille ! Respectez la prise de parole de chacun, ne vous impatientez pas.
Durant le débat, la Chambre suit des étapes fondamentales : présentation d'un avis de motion, présentation et appui de la motion, proposition de la question par la présidence, débat sur la motion, mise aux voix de la motion et décision.
savoir présenter en public une question, un sujet, un thème ; • savoir intervenir, comprendre ce qui est dit par les autres ; • retenir ce qui est dit par chaque intervenant ; • apporter une critique constructive ; • savoir respecter les règles du débat.
1. Orateur qui, au cours d'un débat, présente et soutient sa thèse avec une grande habileté.
Le point de vue que l'énonciateur soutient dans une argumentation s'appelle la thèse. Pour soutenir un point de vue, une opinion, l'énonciateur utilise des arguments. Ce sont des faits ou des idées qui prouvent qu'il a raison. On utilise des des exemples pour rendre plus clair et illustrer un argument.
Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables (logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.
Dans ce genre de situations, une solution consiste à faire l'effort de s'intéresser vraiment à ce qui se dit, faire comme si on devait résumer les idées principales. On s'empêcherait par exemple de réfléchir à un autre sujet en faisant semblant de suivre, ou de lire ses e-mails pendant une conférence téléphonique…
L'approche consiste à proposer une interprétation personnelle de la réponse qui vous a été faite tout en grossissant le trait. Le propos de votre interlocuteur s'en trouve donc exagéré ce qui va le forcer à réagir pour s'expliquer et à s'impliquer davantage dans l'échange. Attention, le ton peu vite monter.
Pour toujours avoir quelque chose à dire, c'est important de garder à l'esprit les deux dimensions d'une conversation. Soit vous pouvez parler d'un nouveau sujet avec votre interlocuteur. Soit vous approfondissez un sujet déjà mentionné. La difficulté est de trouver l'équilibre entre ces deux axes.