Se mettre à la hauteur de la personne autiste et en face à face pour communiquer. Attendre qu'elle soit disponible avant de lui parler. Parler lentement et explicitement. Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches.
Le choix JILU : Planche d'équilibre, planche à roulette, le Bâton sauteur. ou encore les boules et les blocs sensoriels. Un fidget va répondre à certains besoins sensoriels qui peuvent entraîner des stéréotypies comme mâchouiller sa manche, se balancer, tripoter des objets…
Leur pensée est concrète, sans métaphore
Ce n'est pas le cas pour l'enfant souffrant d'autisme. Même lorsqu'il utilise correctement le langage, même lorsqu'il n'a pas de déficit intellectuel, les autres restent pour lui déroutants, effrayants parfois, incompréhensibles trop souvent.
Mieux gérer ses troubles du comportement
Vous savez quelles activités vous apaisent : faire une activité relaxante (musique, automassages, exercices de respiration…), sortir prendre l'air pour vous isoler un peu, prendre un moment pour faire une activité qui correspond à vos centres d'intérêt, etc.
Écoutez votre enfant
Les troubles de l'autisme de votre enfant entrainent des difficultés à exprimer ce qu'il ressent. Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas.
Les crises d'angoisse chez les personnes autistes peuvent être provoquées par une hypersensibilité sensorielle ou des difficultés à gérer leurs émotions. Elles apparaissent également en cas de changement ou d'imprévu, mais aussi lors des interactions sociales avec autrui.
Les enfants autistes de haut niveau et Asperger ont une intelligence normale ou supérieure à la moyenne. Ce sont des enfants qui ont leur place à l'école, et qui sont tout à fait capable d'entreprendre des études secondaires, pour peu que quelques efforts d'adaptation soient faits.
Les promoteurs de ce concept bataillent pour que l'autisme ne soit plus défini par rapport au fonctionnement cognitif de la majorité - ces individus dits « normaux », qu'eux préfèrent appeler les « neurotypiques ».
Il arrive que certains enfants autistes aient des problèmes sensoriels ou soient sensibles aux bruits forts. De par sa présence apaisante, un chat a donc tout de l'animal de compagnie approprié et réconfortant pour certaines familles.»
De plus, il n'est pas rare que les personnes autistes aient des difficultés avec les concepts d'espace public et privé compte tenu de leur faible connaissance en matière d'interactions sociales, elles sont alors plus sujettes aux comportements inappropriés comme la masturbation ou le manque d'inhibition en public.
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
En cas de comportement agressif, vous devez adapter votre communication face à votre patient TSA. Dans tous les cas, restez toujours calme et évitez de hausser le ton quand vous vous adressez à lui. N'hésitez pas à utiliser des supports visuels pour communiquer.
Les livres : qu'ils sachent lire ou non, les livres et les magazines représentent une activité souvent très appréciée des enfants autistes. Le temps d'attention peut d'ailleurs être plus long que sur d'autres activités.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
En effet, pour qu'une personne obtienne un diagnostic d'Autisme de Haut Niveau ou de syndrome d'Asperger, il faut, en plus des critères habituellement identifiés pour un diagnostic d'autisme, que son quotient intellectuel (Q. I.) soit supérieur à 70.
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Le cerveau des personnes autistes diffère de celui des personnes non autistes sur plusieurs points : aires frontales plus volumineuses. neurones des aires limbiques plus petits et plus nombreux. développement différent du cervelet (au niveau du vermis)
Peu ou pas de langage, communication non-verbale inadaptée, répétitions de certains mots ou expressions, faible compréhension des sous-entendus, de l'humour, du langage imagé, difficulté à exprimer ses émotions et à comprendre celles des autres, malaise dans les interactions sociales…
La principale cause de mortalité des personnes autistes est d'ordre médical, liée aux comorbidités des troubles du spectre de l'autisme : en effet, des désordres génétiques susceptible de se combiner avec l'autisme sont responsables d'une vulnérabilité physique.
La supposition d'un lien entre l'autisme et les comportements violents est fréquente parmi l'opinion publique, mais les données scientifiques n'établissent aucune causalité du trouble du spectre de l'autisme dans une prédisposition à la délinquance ou aux crimes.
Ils ne sont pas solitaires mais plutôt indifférents. Certains enfants autistes vont parler tardivement, vers 4 ans et vont acquérir un bon langage mais ce dernier est souvent écholalique et les intonations peu appropriées.