Une conversation entre nos enfants ou entre amis, une exclamation nous étant adressée, une élucubration de mots saisie au vol du style « Wesh ! », « C'est dar ! », « Abusé ! », « Cimer ! », « Balec ! », « Bail ! », « Chelou ! », « Askip ! », « Bedave ! », « Chiller ! », « Chanmé ! », « Seum ! » (voir annexe) nous ...
Lexique de jeunes : I à Z
La miff : la famille. OKLM : popularisée par le rappeur Booba, l'expression « OKLM » qui s'écrit en langage SMS signifie « au calme ». J'suis en PLS : « PLS » signifie « position latérale de sécurité ». Pour un jeune, être en PLS signifie ne pas se sentir bien.
Wesh: Ce mot signifie oui, je suis d'accord, mais il peut s'utiliser pour dire bonjour.
Du « yomb » à « la peufra » d'avoir des « lovés »… Qu'il vienne de Montréal, de Bruxelles ou de Bamako, l'argot emprunte à toutes les cultures et ne cesse de tordre et d'enrichir la langue. Petit lexique du "parler jeune".
"PLS" est l'abréviation de position latérale de sécurité, utilisée à l'origine par les secours. Quand vous êtes en PLS, c'est que vous êtes KO, au bout du rouleau. Traduction : Vous êtes incapable de faire quoi que ce soit !
Cheh est un mot qui vient de l'arabe et qui signifie "Bien fait, bien mérité, tu l'as bien cherché » ou, plus vulgairement, « bien fait pour ta gueule ». Il a la même signification en arabe et en français. Ce mot s'accompagne parfois d'un geste : un frottement du pouce sous le menton.
Le mot Wesh vient de l'expression arabe "Wesh rak", qui se traduit par "Comment vas-tu ?".
Et le langage adolescent qui est désormais utilisé par tout le monde : « génance », « malaisant », « cheh », « de ouf », « le seum », « poucave »… Ou les tics de langage qui ponctuent toutes les phrases de certains : « J'avoue », « de base », « trop »…
D'origine arabe, l'expression « c'est la hass » veut dire que c'est « trop la galère » et beaucoup d'autres dérivés comme « c'est la crise », ou encore « c'est la misère » et parfois même « c'est la honte ».
Ouais, si, ok, bien sûr, tout à fait…
L'adolescence et son langage
Les parents s'inquiètent parfois d'entendre une langue étrangère lorsque leur ado parlent à ses potos (ses potes, ses amis), mais ils verront rapidement que cette période va lui passer. L'adolescent utilise ses mots volontairement obscurs pour les adultes pour se démarquer de ses « vieux ».
Parler vite c'est souvent un mécanisme lié au stress, c'est aussi une mauvaise habitude que l'on prend lorsque l'on vit à un rythme effréné ou lorsque l'on n'aime pas parler en public (manque de confiance en soi, peur d'être « coupé »…).
« le vent en poupe »
Expressions françaises : lieu, nation ou peuple
C'est sans doute l'expression la plus connue de la liste.
Dope – un autre adjectif pour dire que quelque chose est “cool”.
Moins attentifs, plus instables, rarement respectueux de l'autorité parentale ou professorale, beaucoup d'indicateurs sur les comportements des jeunes Français sont aujourd'hui au rouge. Il est de notre responsabilité d'adulte, parent, enseignant, homme politique de réagir.
Tu es BG avec ta chemise », ça veut dire que « tu es beau, tu es élégant avec ta chemise ». Donc BG, c'est utilisé par les jeunes pour dire « beau », « élégant », « qui a une belle apparence ».
Déformation et vulgarisation de l'anglais " yeah ", ce " oui ", " c'est entendu ", " d'accord ", exprime une approbation, une adhérence à une injonction ou à une proposition. Langage verbal généralement employé par les adolescents.
Miskine, miskina au féminin, est une interjection qui s'insère dans une phrase ou vient la ponctuer en bout de ligne. C'est une exclamation de pitié empreinte de compassion qui semble dire « Oh ! le pauvre ! ». Tantôt elle sera teintée d'humour, tantôt elle sera accusatrice, un peu comme on dirait « pauvre type ! ».
Le terme 'seum' vient du mot arabe 'sèmm' qui signifie 'venin'. Autrement dit, quand on a le seum, on a la rage.
"Starfoullah" signifie en arabe : "Que Dieu me pardonne". Ce terme marque la surprise ou le dépit par rapport à une situation.
«Faible», «paix» et «pauvre type»
De l'arabe miskīn «pauvre», miskine est un terme qui a peu ou prou conservé son sens originel en passant dans notre vocabulaire. Ainsi l'entend-on souvent employé pour faire part de notre mépris et qualifier une personne pitoyable, voire pathétique.
Originaire de l'arabe algérien, « wech » – « wesh » en est une variante orthographique – est un adverbe interrogatif apparu aux alentours de 1983 et utilisé alors principalement par les jeunes. On le retrouve dans les expressions « qui y a-t-il ? » (wech kayn ?) et « comment vas-tu ? » (wech rak ?